The Exorcist (2023)
Toxique : le film et le roman adaptés suggère que les possessions démoniaques existent dans la réalité ; rien ne sépare la physique réelle de la physique surnaturelle mise en scène ; incitation implicite à la haine des dieux et peuples religieux de l’Antiquité présentés selon la propagande haineuse des religions génocidaires qui les ont exterminés : à aucun moment il n’est mentionné que Pazuzu est le dieu des vents du Sud et le comble : c’est le dieux protecteur contre les démons menaçant le foyer des honnêtes gens — d’où la popularité des amulettes et idoles le représentant.
Noter que ce film a au moins deux versions : cinéma 122 minutes, montage du réalisateur 133 minutes.
Noter que la version longue du film, ou montage du réalisateur ou director’s cut est altérée numériquement.
Sorti aux USA le 26 décembre 1973,
Sorti en Angleterre le 14 mars 1974,
Sorti en France le 11 septembre 1974 ;
Sorti en blu-ray américain Extended Director’s Cut version française incluse, le 11 octobre 2011 WARNER BROS US,
Sorti en blu-ray français director’s cut le 2 février 2011 ;
réédité en blu-ray français WARNER BROS FR version longue (director’s cut) le 8 novembre 2016 ;
réédité le 2 novembre 2019 ; sortie en coffret américain 50e anniversaire br+4K les deux versions, le 19 septembre 2023,
réédité en coffret Ultimate 20 octobre 2023 ;
sorti en France en coffret collector 3br+2x4K le 11 octobre 2023 ;
réédité en coffret 3 blu-rays+2 4K le 2 novembre 2023.
De William Friedkin, sur un scénario de William Peter Blatty (également producteur), adapté de son roman de 1971; Ellen Burstyn, Max von Sydow, Lee J. Cobb, Kitty Winn, Jack MacGowran, Jason Miller, Linda Blair.
Pour adultes et adolescents.
(horreur fantastique, démon) Le nord de l’Irak, un chantier de fouilles à proximité de ruines à côté du quel un troupeau de moutons passe. Alors que les ouvriers piochent à qui mieux mieux, un adolescent en keffieh, short blanc et chemise bleue poussiéreuses court pied nu dans et au-dessus du labyrinthe des galeries jusqu’à trouver un occidental agenouillé à creuser lui aussi, pour lui annoncer qu’ils ont trouvé quelque chose en morceaux. L’occidental demande où, l’adolescent répond, au pied du tumulus, et repart aussitôt.
L’occidental, âgé, se relève avec difficulté et sort du trou pour traverser le chantier à rebours du chemin de l’adolescent. Il rejoint un occidental plus jeune qui lui déclare que ce sont des trouvailles intéressantes : des lampes, des pointes de flèches, des pièces de monnaie. Les objets en question sont rassemblés au fond d’un large plateau en bois. Le vieil archéologue ramasse une pièce de monnaie, qui semble avoir été montée en pendentif.
« Et chaque fois qu’elle a un test à l’école le lendemain, elle vomit… Comment ? …Non pas un test de grossesse ! »
« C’est étrange, » il fait remarquer à l’autre, lui tendant la pièce. Le jeune archéologue époussette au pinceau la pièce et répond : « Pas de la même période... » Puis le vieil archéologue avise un trou dans la roche et l’explore de la main. Il commence par écarter deux cailloux, puis utilise les dents en griffes d’une petite pioche. Il ramène alors un caillou plus gros avec apparemment la tête d’une idole enclavée.
Le vieil archéologue montre sa trouvaille au jeune, époussette la tête, tire dessus pour la dégager de la pierre friable : la tête est grima_ante, dentue, avec un mufle et des grands yeux exorbités. Probablement un bouchon de carafe ou de cruche.
Nous retrouvons plus tard le vieil archéologue à la bruyante terrasse d’un café (irakien ?). Le serveur lui apporte un verre de thé et semble s’étonner du manque de réaction de son client. D’une main tremblante, le vieil homme ouvre un petit boitier contenant des petites pastilles blanches et en avale une avec son thé, sous le regard intrigué des clients.
Derrière lui, les gens vont et vienne dans la rue. Le serveur revient peu après pour débarrasser le verre vide, et demande au vieil homme s’il veut autre chose. Celui-ci lui répond d’un souffle rauque que non merci. Il se lève pour régler. Plus loin dans la rue, le vieil homme s’arrête devant des maréchal ferrant qui travaillent le métal en fusion. L’un d’eux l’aperçoit et le considère tandis qu’il s’éponge le visage. L’un de ses yeux est blanc.
Nous retrouvons le vieil archéologue apparemment dans un musée. Il examine une pièce de monnaie dont les inscriptions sont en grec ancien et à nouveau la tête grimaçante qu’il a exhumée, dans le bureau d’un expert dont les tables sont couvertes d’objets assyriens. L’expert est occupé à recopier les motifs d’un fragment d’une sculpture. Celui-ci commente : « Le Mal combattant le Mal… ». Puis le vieil homme contemple l’horloge murale à balancier. Le balancier vient de s’arrêter. Il s’assied, tête basse.. L’expert se lève et déclare qu’il aurait préféré que le vieil homme ne parte pas. Le vieil homme répond qu’il a des affaires à régler. Ils se séparent après une étreinte sous les colonnades à l’entrée du Musée et le vieil homme repart.
Nous le retrouvons dans la pénombre d’un souk où des artisans travaillent et vendent leurs fabrications, puis dehors dans une allée ensoleillée où il titube un peu. Brusquement, un chariot conduit par une vieille dame voilée de noire grimaçante sort d’un porche manquant de l’écraser.
Puis le vieil homme retourne au chantier dans une jeep au pare-brise fêlé, alarmant les deux gardes armés. Apparemment il n’a pas à s’expliquer et le voilà qui retourne sur le chantier où il découvre la statue d’un démon à quatre ailes dressée – la tête de la statue est celle de l’idole qu’il a découvert. Deux chiens menacent de s’entre-dévorer sous le regard moqueur d’un indigène.
Retour en occident. Une jeune femme ressemblant un peu à Mireille Mathieu écrit dans son lit en pyjama de soie rose. Puis elle entend un bruit suspect, alors évidemment elle sort. Le bruit suspect semble venir de la trappe du grenier, mais plutôt que d’aller voir, elle va dans la chambre de, sans doute, sa fille, qui dort la fenêtre ouverte. Elle referme la fenêtre, embrasse sa fille (Regan) qui ne se réveille pas.
Nous retrouvons la femme qui a bien une coupe au bol mais les cheveux plus clair que Mireillle Mathieu, et va prendre son petit déjeuner à la cuisine où s’active deux de ses domestiques. Puis, plus tard, nous la voyons sortir d’une caravane sur un tournage : c’est une actrice (Chris MacNeil).
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