Les Chroniques de la Science-fiction, le fanzine de 2005 à 2024
Ici toutes les chroniques des années...
Les chroniques ont vocation à être complétées rétrospectivement, dans la mesure où je peux retrouver des dates de parution et diffusion fiables et des versions non altérées d'époque des récits chroniqués. Le lecteur doit être conscient que beaucoup de restauration de films ou de séries et leur streaming peuvent avoir été censurés ou remontés d'une manière qui trahirait le témoignage du spectateur ou du lecteur de lecteur de l'époque.
En particulier, les éditions de classiques voient les mots de l'auteur remplacés, des scènes coupées ou remplacés, et des traductions peu importe le média peuvent être fausses ou inventées, et le sens original du récit remplacé par de la propagande.
Beaucoup de récits se sont perdus et n'existent apparemment plus que sous la forme de référence, à supposé qu'ils soient jamais parus, puisque tous les récits annoncés ne sortent pas, et le numérique permet une destruction accélérée et automatisée des exemplaires encore en circulation - en particulier, tout ce qui est diffusé par Internet sans support physique ou sur un support physique crypté, ou exigeant une identification en ligne et l'usage de clés de cryptage que le propriétaire de la clé retire au lecteur / spectateur / joueur.
A l'origine, les Chroniques de la Science-fiction sont un blog html pour tenter de garder trace des sorties quotidiennes des récits de Science-fiction, Fantastique, Fantasy et Aventure et de l'actualité de la Science-fiction et des sciences pouvant inspirer les auteurs. Le blog est devenu un fanzine .pdf essentiellement constitué d'un calendrier des sorties des films, séries et supports physiques, assorti éventuellement des fiches critiques des récits en question ou enfin visionnés ou lus après leur sortie.
En 2023, les Chroniques ont aussi couvert via leur édito l'actualité frénétique de la Science-fiction relayés par la presse internet et les youtubeurs les plus pertinents qui analysaient cette actualité et citaient leurs sources. L'édito et les critiques sont supprimés en 2024 pour libérer le temps de revenir à la création de récits et d'ouvrages à une époque où il est devenu quasiment impossible de lire ou voir des récits de qualité, à part en (re)découvrant ceux du passés, dans la mesure où ils n'ont pas été rendus inaccessibles par les censeurs.
L'initiative de David Sicé part du même constat que pour Véga Express concernant l'actualité des sorties de romans : personne ne sait réellement ce qui sort à quel date. Cette information déjà très mal présentée par les sites censés être dédiés à l'actualité de Science-fiction est en plus très rapidement perdue, et souvent des sites professionnels la place derrière un pay-wall, c'est-à-dire exige un abonnement, en plus de receler vos données personnelles et de vous imposer de la publicité.
Or ces sites n'ont même pas l'information que vous recherchez, ou peuvent la censurer ou l'altérer du jour au lendemain comme pour la Wikipédia. Et l'information juste est souvent remplacée par une information fausse. Donc le seul moyen de savoir quel film ou quel épisode est sorti quand, qui a copié ou inspiré qui, d'où sortent ces récits et s'ils racontent vraiment ce que tout le monde ou certains disent qu'elle raconte - est d'en garder trace au moment où le film sort, l'épisode est diffusé, le dvd ou le blu-ray est mis en vente et ainsi de suite.
Très vite il n'a pas été possible de tracer les sorties de livres, parce que les informations des sites de vente tels Amazon ou des éditeurs ou du Fandom se sont révéler presque toujours faute quand la date réelle de publication au jour près.
Côté bande-dessinée, impossible de tracer la masse des sorties japonaises ou américaine, impossible de tracer les petits éditeurs pour la même raison que pour le livre. Le problème numéro 1 des chroniques étant d'empêcher la propagation d'une information fausse sur l'existence ou la date de parution.
De même c'est le mensonge ou l'opacité des tirages ou les trucages des sites de (fausses) critiques et du (faux) box-office qui rend inutile de présenter des taux d'audiences, ou des recettes par films, épisodes ou même roman : tout le monde ment et les prix censés être attribué en fonction d'une popularité, d'une pertinence ou d'un talent présumé - ne le sont jamais dans les faits. Pour choisir ou étudier tel ou tel récit, vous ne pouvez pas vous baser ces données.
Les résumés des récits chroniqués servent à confirmer que nous parlons bien du même récit. Plus que jamais aujourd'hui, les titres des récits antérieurs sont plagiés (copiés-collés) et certaines productions ont leur titre, poster et dossier de presse arrangés pour tromper le spectateur.
De même, l'internet et avant cela la presse et les fanzines sont remplis de fausses chroniques visant à piéger le lecteur et le faire acheter le droit de voir ou lire un récit qui ne pourra jamais le satisfaire car spécifiquement créé pour ne pas tenir ses promesses.
Cette tendance s'est spectaculairement aggravée en 2023 et les moteurs de recherche des GAFA ne donneront plus accès qu'à des fausses critiques générées par Chat GPT, possiblement sous la signature et avec des voix et des images également générées par Intelligence Artificiel au même titre que les tweets et les photos des légions de trolls générés par des start-ups payées par les studios et autres multinationales pour couler la concurrence et tromper les lecteurs spectateurs joueurs humains, cf. l'affaire Rotten Tomatoes, Sport Illustrated et les autres scandales de 2023.
Jamais les bandes annonces n'ont été aussi fallacieuses, jusqu'à ne contenir aucun plan du film ou faire passer une romance LGBTQ pour un film d'action prospectif ou fantastique échevelé; un film sur un couple qui se suicide par ce qu'ils ont le cancer et leurs affres deux heures durant héritera d'un titre sans équivoque rattaché à la Science-fiction ou à l'Astronautique ou n'importe quoi d'imaginaire qui puisse forcer le clic.
Enfin, avec l'ère des perroquets heuristiques tels chat GPT qui s'est ouvert depuis quelques années déjà, déferlent de faux auteurs poussés par des studios qui ne veulent plus payer des êtres humains talentueux mais veulent quand même faire payer le public la m.rde artificielle virtuelle alors que le travail pour gagner l'argent qui paye tout ça n'a rien de virtuel, pas plus que le temps que vous risquez de perdre à vous intoxiquer la cervelle avec ce qui est seulement de la p.rnographie déguisée.
Les récits existent pour transmettre l'expérience d'êtres humains à êtres humains. Ils servent à enrichir l'expérience réelle d'une expérience rapportée présentée comme de la fiction, et éclairée par des contextes fantastiques qui écartent les manipulations et biais de la réalité. On peut les utiliser pour s'évader, jusqu'à ce que le lecteur spectateur joueur réalise exactement ce à quoi les auteurs pensaient, une fois confrontés dans la réalité à l'indicible - et si possible bien avant.
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