Ici la page Amazon.fr du DVD français TF1 VIDEO FR du 23 juillet 2008
Ici la page Amazon.fr du coffret 2 DVD français TF1 VIDEO FR du 24 juillet 2008 (Librarian 1+2)
Ici la page Amazon.fr du DVD américain zone 1 anglais seulement, version longue inédite du 30 août 2005.
Ici la page Amazon.fr du blu-ray hollandais DUTSCH FILMWORKS NE du 17 août 2010 anglais seulement.
The Librarian: Quest for the Spear (2004)
Traduction : Le bibliothécaire : La quête de la lance.
Titre français : les aventures de Flynn Carson: le mystère de la lance sacrée.
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Noter que ce film est un pastiche des films Indiana Jones, eux-mêmes pastiches voire plagiats de films des années 1930 tels Chandu The Magician 1932.
Ce film existe au moins en deux versions : original télévision 90 minutes, version longue DVD 106 minutes.
Ce film a eu deux suites : Return To King Solomon's Mines, et Curse of The Judas' Calice.
Ne pas confondre avec la médiocre série télévisée dérivée crée pour SYFY US.
Diffusé aux USA le 5 décembre 2004 sur TNT US.
Diffusé en France le 29 décembre 2006 de mémoire sur M6 FR (à vérifier)
Sorti en DVD NTSC américain au format original respecté 1.78:1 le 30 août 2005 dans une version longue format 1.78: 1, inédite en blu-ray à ma connaissance.
Sorti en coffret 3 br hollandais The Librarian Trilogy chez DUTCH FILMWORKS NE le 17 août 2010, 1080p son DD anglais 5.1 pas de version française ni sous-titres anglais, ni bonus
Sorti en blu-ray espagnol SELECTA VISION ES le 12 avril 2017, pas de version française.
Réédité en coffret 3br+6 photos australien The Flynn Carter collection chez VIA VISION AU le 24 avril 2024.
De Peter Winther, sur un scénario de David Titcher; avec Noah Wyle, Kyle MacLachlan, Sonya Walger, Jane Curtin, Olympia Dukakis, Bob Newhart, Kelly Hun, David Dayan Fisher.
Pour tout public.
(aventure fantastique, comédie) Les corridors d’un tombeau égyptien jalonnés d’étudiants relevant les inscriptions sur les murs et les colonnes à la lueur de leurs lanternes électriques. Une petite brune à lunettes se plaint : « Je ne trouves la traduction d’aucun de ces hiéroglyphes ! »
Alors qu’il arrive par un passage au sol en pente descendante, un jeune homme tenant lui-même une lanterne lui répond : « C’est parce que vous vous basez sur la Quatrième Dynastie, tandis que ces glyphes en particulier sont dérivés de variantes régionales de la Troisième Dynastie… »
L’étudiante, dubitative, feuillette en vain son livre à la recherche d’une quelconque confirmation, et quand le jeune homme commence à traduire, en prenant une pose dramatique : ‘Et à par ces pierres, nous invoquons les pouvoirs des dieux…’ »
… L’étudiante s’efforce de noter la traduction sur son calepin, marmonnant : « Moins vite, moins vite… »
Le jeune homme, talonné par plusieurs étudiants, continue d’avancer dans le dédale, en précisant : « A angle droit à tous les étages, pas plus d’un pour cent degré d’erreur pour n’importe lequel de ces murs… Comme Napoléon s’est lui-même exclamé : (il prend l’accent français et fait à nouveau un geste dramatique en levant sa maint en griffe et en regardant au loin) ‘Du haut de ces pyramides, quarante-six siècles nous contemplent ! »
Et de se retourner vers les autres étudiants : « Et depuis quatre milles ans, et jusqu’à encore cent années auparavant, elle s’est dressée en tant que plus haute structure sur la Terre.
Le jeune homme s’arrête au bas d’un mur et l’inspecte de haut en bas, relevant et abaissant sa lanterne électrique. Il prend les autres à témoins, haussant le ton et mimant son propos : « Regardez ces pierres de soutien tout le long des bords : si une seule de ces pierres venait à se décaler d’un seul pouce, la Grande Pyramide toute entière irait s’effondrer. »
Puis il retourne au centre du hall, baignée d’une lueur blafarde irradiant d’une haute embrasure carrée en haut du mur du fond : « Comment y sont-ils parvenu ? » Il gravit le sol en pente d’un corridor : « Comment ces primitifs ont-ils décrypté la majesté du mystère de la trigonométrie et du calcul algébrique, avec des siècles d’avance sur leur temps ? »
Et voilà le jeune homme ébloui par le soleil aveuglant brillant sur le désert, ses blocs de pierre et ruines éparses, et une pyramide au loin nimbée de brume se découpant sur le ciel bleu pâle. Il se détourne et répond à sa propre question : « La réponse ? Ils se sont dépassés eux-mêmes, ont confiné au Divin, évoqué la Muse… »
Trempant son mouchoir dans la vasque toute proche, il s’éponge, et haussant graduellement le ton : « … et forgé ce qui est en effet… » il vocifère, levant ses bras au ciel tourné vers le sommet de la pyramide dont il vient de sortir : « … la plus formidable des Sept Merveilles du Monde !!! »
Seul le grincement des roues mal huilées d’un chariot de ménage lui répond, et un technicien de surface énorme se plante à côté de lui, pour demander, blasé : « Désolé, quelqu’un a renversé un Mochaccino ? »
Et le jeune exalté de répondre et pointer la direction, sans s’émouvoir : « Oui, juste par là… »
Et de fait, ils ne sont pas en Egypte au bas de la Grande Pyramide : le désert n’est qu’un décor, le soleil un éclairage puissant : ils ont dans le hall de marbre d’une université où leur classe a édifié une réplique à échelle réduite de la pyramide en question, et quatre étudiants d’un côté, trois de l’autre, tentent de hisser un bloc doré au sommet pour en faire la pointe.
Une étudiante qui peine du côté où il n’y a que trois étudiants pour tirer sur la corde s’indigne en lançant au jeune exalté : « Hé, Flynn, finis de faire ton cirque et rejoins les autres étudiants ! »
Le jeune homme — le dénommé Flynn — s’empresse alors de rejoindre le côté où il n’y avait que trois à tirer, imité par les trois derniers étudiants qui étaient restés assis sur les marches de l’entrée de la pyramide pour prendre des notes…
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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