Ici la page Amazon.fr du blu-ray NETWORK DVD (pas de version française, apparemment épuisé)
The Owl Service S01E04 : The Plates Are Hidden (1970)
Traduction : le service de la chouette, les assiettes sont cachées.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée The Owl Service (1969)
Noter que les épisodes originaux n'ont pas de titres, mais la page IMDB en donne.
Diffusé en Angleterre le 11 janvier 1970 sur ITV UK en noir et blanc.
Rediffusé sur ITV en 1978, sur CHANNEL 4 en 1987.
Sorti en DVD anglais NETWORK DVD UK le 28 avril 2008.
Sorti en blu-ray anglais NETWORK DVD UK le (image avec dommages légers de temps à autre, son correct, détails HD fins absents même avec mise à échelle 4K, commentaires audios d’un intérêt très limité, mais deux interviews d’Alan Garner).
De Alan Garner, d’après son roman de 1967, réalisé par Peter Plummer, (également producteur); avec Gillian Hills, Michael Holden, Francis Wallis, Edwin Richfield, Dorothy Edwards, Raymond Llewellyn.
Pour adultes et adolescents.
(fantasy, possession, mystère, horreur) Ce matin-là, Alison retrouve son beau-père (Clive) sur le parvis du manoir, alors qu'il lave sa voiture. Comme elle ne dit rien, il remarque : "Je te trouve un peu à cran ce matin, tu es sûre que tout va bien ?" La jeune fille ne répond rien, recoiffe ses mèches soulevées par le vent.
Comme Clive déplace son seau pour éponger l'arrière de sa voiture, elle fait mine de le rejoindre, puis se détourne en poussant un gros soupir et s'adosse à la portière arrière. Clive conseille : "Il ne faut pas forcer les choses, tu sais... Ce n'est pas bon pour une jeune demoiselle." Alison finit par répondre : "Je vais bien, merci... C'est juste que je ne suis pas tout à fait réveillée, c'est tout ! Je suis toujours comme ça si je me lève trop tard."
"Hé bien, propose Clive, dois-je prendre notre vieille Nancy à rebrousse-poil pour qu'elle te fasse ton œuf poché ? On a gardé ton petit-déjeuner aussi longtemps que l'on pouvait mais il a tourné." Alison répond : "Non, vraiment, Clive, ça ira pour moi." La jeune fille soupire à nouveau, puis : "Je pense que je vais aller prendre un bol d'air frais." Clive répond "Bien dit !" et se met à frotter le capot arrière de sa voiture.
Alison fait mine de partir et de se raviser : "Oh ! Où est Roger ?" Clive réfléchit : "Il doit gâcher de la pellicule, sécher ses clichés, je pense... De toute manière, il a dit de ne pas le déranger." Alison répond : "Pas grave, je reviens vite." Alison repart côté maison, mais Clive la rattrape : "Tu te souviens de ce que Margaret a dit, n'est-ce pas ?" et Alison répond sagement : "Oui, Clive." Son beau-père insiste : "Les mères ne peuvent pas s'empêcher de s'inquiéter, tu sais ?" Alison répond : "Non, Clive." Et de repartir vers le perron du manoir juste à côté.
Clive insiste encore : "Et il lui tient à cœur de te protéger au mieux !" Dépassant le perron, Alison répond encore "Oui, Clive." Clive ajoute : "Nous voulons que tu t'amuses ! C'est pour ça que nous sommes tous ici, tu sais !"
La dernière phrase de Clive résonne dans le laboratoire de développement photo improvisé de Roger, qui aligne sur une table une série de clichés pris depuis la pierre de Gronw, ainsi que des agrandissements de ces clichés : le bosquet, et à côté du bosquet, une silhouette humaine... "Nous voulons que tu sois heureuse, c'est tout..." et Alison qui répond "Merci, Clive." tandis que Roger en pull vert clair fait la moue et continue d'aligner ses clichés.
Arrivée derrière la maison, derrière des arbres, Alison s'approche de quelqu'un, tout sourire : "Bonjour !" Et ce quelqu'un, Gwyn, lui répond : "Bonjour !" Alison dépasse le garçon de quelques pas ralentis, faisant mine de se recoiffer, puis comme elle regarde derrière elle, Gwyn interpelle la jeune fille : "Tu vois cette montagne là-bas ? Tous les étés, les gens de la vallée montaient au sommet pour découper de la tourbe. Quatre jours, ça leur prenaient."
Alison, considérant la montagne, demande : "Comment est-ce qu'ils la redescendaient ?" Gwyn répond : "Avec des chevaux." Alison est surprise : "Mais la pente est si raide !" Gwyn ajoute : "Et ils utilisaient des luges." Alison soupire, puis déclare : "Si seulement j'étais comme toi : tu es chez toi ici." C'est au tour de Gwyn de s'étonner : "Moi ? C'est la première fois que je vois cet endroit."
Alison réplique : "C'est exactement ça : tu es arrivé la semaine dernière et tu sais tout comme si tu avais toujours vécu ici !" Gwyn s'approche : "Tandis que moi j'ai passé mes vacances dans cette maison toute ma vie... et pourtant, je me sens étrangère."
Alison fait quelques pas et déclare à nouveau : "Tu sais, je suis aussi inutile que l'une de ces filles sur les photos de mode, juste collées comme ça, dans un champ ou une flaque ou une montagne et ailleurs encore, elles ont l'air superbes, mais elles ne savent pas où elles sont." Elle se retourne et voit son reflet et celui de Gwyn dans un miroir d'un meuble renversé à côté d'eux, et conclue : "Je suis comme ça : je me sens étrangère."
Gwyn remarque : "Mais c'est ta maison." Alison réplique : "Oui, mais ce n'est pas comme si ça comptait tant que ça en ce moment. Ici, c'est le seul endroit qui est vraiment à moi." Et elle pointe du menton la cabane que lui avait construit son père au fond du jardin. Gwyn ne répond rien, s'approche du miroir, puis demande : "Depuis combien de temps ta famille possède cet endroit ?" Alison répond : "oh, des siècles... Je peux même pas m'en souvenir ! Papa a hérité d'un cousin qui fut tué."
La curiosité de Gwyn semble piquée : "Quand est-ce qu'il a été tué ?" Alison répond : "Oh, avant ma naissance... J'ai vu des photos de lui, il avait très belle allure." Gwyn propose alors : "Allons jeter un coup d’œil dans ta maison." Mais Alison ne suit pas Gwyn et garde la tête baissée : "Je préfère pas !" Gwyn insiste : "Allez, ça prendra pas longtemps." Mais Alison répond : "Non, Gwyn, j'ai peur !"
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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