Ici la page Amazon.fr du coffret 2 dvd français TF1 VIDEO FR du 18 avril 2001.
Belphégor S01E02: Le secret du Louvre (1965)
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Ici la page de ce blog consacrée à la série Belphégor (1965).
Diffusé le 13 mars 1965 sur ORTF 1 FR.
La série est rediffusé en 1978 sur Antenne 2 en 13 épisodes d'une demi heure.
Sorti en coffret 2 DVD français le 18 avril 2001 chez TF1 VIDEO (format 4 époques).
Sorti en DVD allemand le 20 septembre 2013 chez PIDAX DE (format 13 épisodes, "nouveau" master, version française manquante pour au moins un épisode, éditeur allemand déplorable à ma connaissance).
De Claude Barma (également scénariste), d'après le roman-feuilleton de Arthur Bernède paru dans Le Petit Parisien à partir du 28 janvier 1927 et le serial sorti à partir du 10 février 1927, avec Juliette Gréco, René Dary, François Chaumette, Yves Rénier, Christine Delaroche, Sylvie.
Pour adultes et adolescents.
(Mystère fantastique) Paris (1965). Un bruit étrange court dans Paris : il y aurait dans le Louvre un fantôme. C’est tout au moins ce que prétend le gardien Gautrais qui l’aurait aperçu au cours d’une ronde.
Personne n’y croit, mais le gardien-chef, Sabourel, que l’on découvre assassiné, commence à donner consistance à cette nouvelle. Un jeune étudiant, André Bellegarde, fasciné par cette histoire, réussit à se faire enfermer dans le musée. Vers minuit, il voit un enfant se faufiler dans les couloirs et se livrer à une opération mystérieuse sur la statue du dieu barbare Belphégor. Il est sauvé par le commissaire Ménardier qui veillait non loin de là, mais le fantôme s’est échappé.
Son aventure s’étant ébruitée, André Bellegarde devient une vedette de l’actualité, ce qui lui vaut d’être l’objet des attentions très flatteuse d’une belle et mystérieuse jeune femme, Laurence Borel, au grand dépit de Colette, fille de Ménardier, qui éprouve pour lui une très vive sympathie.
Une nuit, Ménardier reçoit un coup de téléphone de Belphégor, qui lui propose un rendez-vous. Il rend au lieu indiqué et se trouve en présence d’une très vieille dame, Lady Holdwin. Lady Holdwin se donne carrément pour protectrice de Belphégor, et elle propose au commissaire un marché : ou bien il abandonne l’enquête, ou bien sa fille Colette pourrait avoir des ennuis…
Ce jour-là, Colette va retrouver André Bellegarde chez un disquaire. Très agacée d’avoir un policier en civil qui la talonne, Colette ordonne à ce dernier de rester à l’extérieur du disquaire. Elle rejoint à l’intérieur Bellegarde qu’elle salue après l’avoir surpris en arrivant dans son dos et en lui touchant l’épaule.
Bellegarde l’a reconnue sans doute à son parfum, et le jeune couple est tout sourire. Bellegarde demande : « Vot’ père est toujours fâché ? » Colette en rit : « J’ai plus l’droit de sortir seule ; j’ai même un gorille ! »
Bellegarde regarde dans la direction que lui pointe du menton la jeune fille, et croise le regard peu aimable du gorille en question. Colette part d’un rire clair, mais Bellegarde se retournant, réplique : « Il a raison. »
Bellegarde passe à la caisse avec un 45 tours : « Combien ?— Dix francs, monsieur... » répond le caissier. Bellegarde sort un billet de banque tout froissé de la poche de sa veste et le tend. « Merci ! répond le caissier, pour ajouter : Bonsoir Messieurs-Dames. »
Aussitôt Bellegarde tend le disque vinyle à Colette : « Tenez, j’espère qu’ça vous plaira… » Et la jeune fille de répondre, enjouée : « Merci ! » Il sortent ensemble du disquaire, toujours sous le regard peu amène du policier chargé de la protection de Colette.
Bellegarde s’arrête et déclare à Colette : « J’ai bien réfléchi : aucun doute, c’est Belphégor qui a essayé de vous enlever. » La jeune fille n’est pas impressionnée et répond : « Vous êtes plus en danger que moi. — Comment ? »
Ils se remettent à marcher. Colette regarde droit devant elle et accuse : « C’est une femme dangereuse. — Qui ?— Laurence… » Bellegarde éclate de rire : « Oh ! »
Mais Colette insiste : « C’est une femme dangereuse, j’en suis sûre. — Mais dangereuse en quoi ? » Colette répond plus bas : « Elle vous f’ra souffrir… — Mais qu’en savez-vous ? »
Cette fois Colette regarde Bellegarde droit dans les yeux : « Une intuition. » Bellegarde lui, regarde au loin, puis s’arrête de marcher et admet : « C’est bien possible, remarquez… mais dans le fond, qu’est-ce que ça peut faire ? » La jeune fille s’indigne : « Comment ? » Bellegarde s’explique : « Ça vous retiendrait, vous, les risques ? »
Colette éclate de rire, et ils se remettent à marcher. Colette déclare : « Vous parlez comme un enfant, sans réfléchir… »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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