Wayward Pines S01E02: Don't Discuss Your Life Before (2015)
Traduction : Ne parlez pas de votre vie d’avant.
Titre français : Ne parlez jamais du passé.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Wayward Pines 2015.
Diffusé aux USA le 21 mai 2015 sur FOX US.
Diffusé en France à partir du 27 août 2015 sur CANAL PLUS FR.
Sortie en blu-ray français 20TH CENTURY FOX DE le 31 octobre 2015.
Sorti en coffret 2 br allemand 20TH CENTURY FOX DE le 5 novembre 2015.
De Chad Hodge, d'après le roman Pines de 2012 de Blake Crouch, avec Matt Dillon, Carla Gugino, Toby Jones, Shannyn Sossamon, Reed Diamond, Tim Griffin, Charlie Tahan, Juliette Lewis.
Pour adultes et adolescents.
(Mystère dystopie monstre) De nuit, Ethan a été arrêté par le shérif devant un portail métallique blindé éclairé avec le panneau « si vous allez plus loin, vous mourrez. » Le shérif, sans son dos, lui ordonne de poser ses mains sur le toit de sa voiture.
Ethan proteste : « Ecoutez, je suis un agent du gouvernement. — C’est cela, et Mary Poppins est ta grand-mère : t’es un type sans pièce d’identité, sans badge, qui vient de voler cette voiture. »
Ethan rétorque : « Vous voulez bien baisser cette arme ? — Ouais, volontiers. ».
Et le shérif de frapper Ethan à l’arrière du crâne. Ethan tombe à plat-ventre, roule et se retrouve à quatre pattes, et proteste encore : « Vous venez d’attaquer un agent fédéral ! — Non, corrige le shérif avec fierté : « Je viens seulement de recadrer un suspect qui résistait à son arrestation. Mets-toi debout ! Tu vois, j’ai appelé le bureau de Seattle des service secrets : ils n’ont jamais entendu parler de toi. »
Ethan s’est relevé et souffle, les mains en l’air : « A qui avez-vous parlé là-bas ? — On s’en fiche qu’à qui nous parlons : d’aussi loin que ça me concerne, tu restes mon principal suspect. — Ecoutez, je n’ai pas tué Evans : j’ai été envoyé ici pour le retrouver ! Je peux vous aider : j’ai quinze ans de service dans le ventre… »
Alors que des cyclistes arrivent sur la route, le shériff se met à crier : « Je m’en fiche de ce que tu penses avoir ! Si je veux ton aide, je te la demanderai. Sinon, tu restes dans ta chambre d’hôtel. » Les cyclistes passent, et le shérif le hèle : « Hé, Alex ! Larry ! »
Le second cycliste, un adolescent blond, toise Ethan : « N’essayez pas de partir, Monsieur Burke : c’est la règle numéro un ! » Et le jeune cycliste repart sur la route.
De retour à sa chambre d’hôtel, Ethan s’est allongé sur le lit et attend, lugubre. Son réveil sonne. Il le prend et l’arrête. Le repose sur la table de nuit. Puis il se lève et descend à la réception, déserte. Tape plusieurs fois sur la clochette pour appeler le réceptionniste, d’abord dans succès. Personne ne vient.
Ethan fait le tour du comptoir, tente de réveiller l’ordinateur en tapotant sur le clavier. Survient le réceptionniste. « Bonjour, euh, qui vous a donné la permission d’être de retour ici ? — Moi-même. Vous savez quoi ? Vous semblez être le patron ici. — Merci ! — Avez-vous un ordinateur en état de marche ? — Non, j’ai bien peur que non… — Et pourquoi pas un journal d’actualité ? — La Chronique de Wayward Pines, oui ! Nous n’avons pas eu d’édition depuis près de deux semaines à ce jour ; je suppose qu’il n’y avait pas tant d’actualité que cela… — Non, je suppose que non… »
Ethan sort et le gérant de l’hôtel tente de le rattraper : « Désolé, Monsieur, vous n’êtes pas censé… Monsieur Burke ! »
Mais Ethan a déjà claqué la porte de l’hôtel derrière lui. Nous retrouvons Ethan à la porte de la maison délabrée au numéro 602 en pleine forêt, dont il tente sans succès d’ouvrir la porte de devant. Ethan redescend les marches du perron, fait le tour, casse une fenêtre et revient devant le lit sur lequel est allongé le cadavre en décomposition boursouflé recouvert de mouches.
Alors que Ethan aperçoit un calepin glissé dans la bottine du cadavre et va pour le récupérer, le Shérif arrive subrepticement derrière lui : « Entrer par effraction est un crime dans l’état d’Idaho. »
Ethan se retourne, et évidemment le shérif le tient en joue. « Maintenant, qu’est-ce que tu n’as pas compris dans la phrase « Reste dans ta chambre d’hôtel. — Je n’avais pas réalisé que j’étais sous le coup d’une assignation à domicile. »
Puis, Ethan ajoute : « Ecoutez, c’est mon collègue, je ne peux pas juste rester là et ne rien faire de mon travail. Maintenant peut-être que vous ne pouvez comprendre, vu que vous êtes tout seul à votre poste, etc. »
Gardant Ethan en joue, le shérif s’approche du lit : « Qu’est-ce que vous étiez juste en train de faire quand je suis entré ici ? — J’ai vu de la boue et des épines de pins sur le bas de ses bottes : il a pu être tué dans les bois et amené ici après quoi. — Ouais, c’était déjà dans mon rapport. »
Ethan hausse le ton, les mains en l’air : « Alors qu’est-ce que fait son cadavre encore ici ? Où est le légiste ? — Le légiste vient de Boise, et ça va leur prendre deux ou trois heures ; j’espère que vous n’avez pas souillé ma scène de crime… — Non, les mouches s’en sont déjà occupé. »
Le shérif semble à court de patience : « Monsieur Burke, je veux que vous retourniez à la chambre d’hôtel : nous laisserons les professionnels faire leur travail. — Très bien, je retourne à l’hôtel. »
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***