Wayward Pines S01E01: Where Paradise Is Home (2015)
Traduction : Où le Paradis est votre foyer.
Titre français : Paradis sur terre.
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Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Wayward Pines 2015.
Diffusé aux USA le 14 mai 2015 sur FOX US.
Diffusé en France le 27 août 2015 sur CANAL PLUS FR.
Sortie en blu-ray français 20TH CENTURY FOX DE le 31 octobre 2015.
Sorti en coffret 2 br allemand 20TH CENTURY FOX DE le 5 novembre 2015.
De Chad Hodge, d'après le roman Pines de 2012 de Blake Crouch, avec Matt Dillon, Carla Gugino, Toby Jones, Shannyn Sossamon, Reed Diamond, Tim Griffin, Charlie Tahan, Juliette Lewis.
Pour adultes et adolescents.
(Mystère dystopie monstre) Un homme ouvre les yeux, couché dans les feuilles mortes humides. Les oiseaux chantent. Il est hagard, a saigné de la lèvre, de l’arcade sourcilière, de la pommette, du lobe de l’oreille et du menton, au moins du côté gauche. Ses yeux sont injectés de sang. Il est en costume cravate, tout près d’un ruisseau qui cascade au milieu d’un bois. Il se relève péniblement, se met en marche à travers le sous-bois alors qu’un soleil éclatant filtre entre les troncs d’arbres et les branches.
« Je suis heureux que tu sois là, Ethan… » déclare un autre costume-cravate, à lunettes . Celui-là s’est assis sans sa veste avec un calepin et un stylo et interroge « Ethan » : « Avez-vous, euh, parlé à quelqu’un d’autre de ce qui est arrivé ? »
Ethan est bien l’homme que l’on vient de voir se relever dans la forêt, mais là, il est assis sur un canapé, également sans sa veste. Ethan répond, le regard baissé : « J’en ai parlé à mon partenaire… — Avez-vous trouvé utile d’en parler avec lui ? »
Ethan corrige : « Avec elle. Elle m’a vraiment soutenu. — Bien. Et du côté de votre épouse ? Avez-vous parlé à votre épouse de cela ? » Le regard toujours vaguement préoccupé, Ethan répond : « J’aurai bien voulu, mais certaines choses sont classifiées et … — Donc la personne supposée être la plus proche de vous… ne sait pas le genre d’épreuve que vous traversez… »
Ethan soupire. Le psychologue reprend : « Ethan, s’il y a quelqu’un à blâmer pour les attentats à la bombe de Pâque, c’est quiconque aura signé ces papiers de remise en liberté, pas vous ; vous n’aviez pas le choix, vous suiviez des ordres. »
Ethan répond, cette fois en regardant le psychologue : « Je surveillais le type, je savais qu’il était mouillé, et je l’ai laissé partir : c’est ma faute. » Le psychologue enchaîne sur la question suivante : « Avez-vous fait l’expérience d’autres hallucinations ? — Non ; je veux dire, j’ai fait quelques cauchemars cì et là, mais rien de comparable à ce dont j’avais fait l’expérience avant. — Vraiment ? »
Le regard de Ethan est redevenu vague : « Hé, qu’est-ce que vous voulez dire par ‘hallucinations’ ? — Des gens ou des objets qui ne sont pas réellement là. »
Cette dernière phrase résonne encore dans la tête d’Ethan alors qu’il est sorti des bois pour rejoindre l’avenue principale d’une petite ville entourée de montagnes. Le ciel est couvert, la chaussée large mouillée, des voitures sont garées sur sa droite, trois cyclistes roulent en avant, et il y a des passants sur le trottoire de gauche, et un qui traverse plus loin. Les lampadaires du trottoir de gauche sont allumé, et en passant sur sa gauche devant le fleuriste, une femme en robe rose violacé et tenant des ciseaux à poignées en plastique bleu qui marche dans la direction inverse regarde Ethan bizarrement.
Ethan continue d’avancer en boîtant, et croise cette fois le regard d’un homme qui marche dans la même direction que lui, avec une sacoche à la main. L’homme semble le désapprouver. Ethan oblique et entre dans un café. L’employé blond s’active derrière un comptoir à ranger de la vaisselle, mais l’hôtesse de caisse asiatique demande à Ethan s’il va bien.
Ethan répond : « Où suis-je ? » L’hôtesse répond : « Vous êtes à Wayward Pines (NDT, les pins défiants), dans l’Idaho. » Ethan répète, incrédule : « Dans l’Idaho ? » L’hôtesse hoche la tête, puis demande : « Est-ce que je dois appeler une ambulance ? » Ethan ne répond rien : il s’écroule au sol.
« Monsieur Burke ? » interroge une voix douce de femme — la voix d’une infirmière âgée, souriante, penchée sur lui, le poing gauche à la hanche, le stétoscope pendu à son cou. Ethan est alité, rhabillé avec un tee-shirt blanc, et sous une couverture.
C’est un lit médicalisé, il a une perfusion à la main gauche, où brille son alliance. Elle ajoute : « Je peux vous donner quelque chose de plus fort pour la douleur, hein ? » Ethan soupire : « Non, je vais bien. » L’infirmière insiste de sa voix douce : « Tout ce que je peux faire pour mettre plus à l’aise, vous n’avez qu’à le demander. — Merci. »
L’infirmière se redresse : « Le docteur Carroll viendra vous visiter sous peu ; cela vous dérange si je vérifie votre pression sanguine ? — Non, je vous en prie. » Ethan tend son bras. L’infirmière lui passe le bandeau de l’instrument et précise : « Je sais que vous avez une commotion cérébrale et quelques côtes fêlées, cela aurait pu être bien pire : j’ai entendu dire que c’était un méchant accident de voiture. »
Toujours incrédule, Ethan a un flash : un dossier ouvert, et quelqu’un à son côté dans la voiture qui lui dit : « L’agent parmi les manquants que vous recherchez, c’est Kate Hewson ? » Et Ethan, assis dans le fauteuil du passager, demande : « Pourquoi rouvrir de vieilles blessures ? De toute manière, c’est classifié. »
L’autre un rouquin barbichu répond, au volant de la voiture en mouvement : « … ça semble étrange que Hassler vous ait choisi pour celui-là. » Ethan insiste alors : « Ce qui est arrivé entre Kate et moi, c’est fini, d’accord ? Mais elle était ma partenaire, et ça a du sens. » L’autre répond : « Vous vous attendez à ce que je crois que si vous… »
C’est alors qu’un gros camion filant à toute allure dans leur direction sur la même voie les heurte frontalement.
« A plus pour vous ! » annonce l’infirmière en détachant du bras d’Ethan l’appareil de mesure de la pression sanguine. Et d’ajouter : « Je suis l’infirmière Pam, incidemment. Et vous êtes ? — Je suis Ethan Burke — Correct ! Cela fait du bien de voir que vous retrouvez la mémoire : vous étiez délirant en arrivant ici : vous n’arriviez pas à vous souvenir qui vous étiez… — Et qu’en est-il de l’agent Stallings ? — Qui ? — Stallings, l’autre type qui était dans la voiture avec moi. »
L’infirmière soupire en mettant ses mains dans ses poches : « J’ai bien peur qu’il n’ait pas survécu. — Non ! — Etait-il un ami proche ? »
Ethan ne répond pas, soupire : « J’ai besoin de téléphoner à mon épouse. — Oh, je crois que le bureau du Sheriff a joint vos contacts d’urgence après l’accident. »
Ethan soupire à nouveau : « Où est mon téléphone et le reste de mes affaires ? — Nous n’avons rien qui vous appartienne ici… Mais je peux certainement jouer les Alice Détective et aller enquêter à ce sujet pour vous ; je parie que le bureau du Sheriff a tout ça. » Puis elle montre un accessoire : « Vous voyez ce bouton noir ? Je ne suis qu’à un petit clic de distance. » Et elle s’en va.
Autre ambiance au quartier général des servces secrets de Seattle : « Je veux que quoi que ce soit qui reste de la voiture soit transféré ici : nous prenons la tête de l’enquête. » Et son collègue de répondre : « Je n’arrive pas à croire qu’ils aient attendu un jour et demi pour nous appeler — Le corps était si gravement brûlé qu’il leur a fallu deux jours pour découvrir qui était Stallings. — D’accord, mais pourquoi était-il seul à bord de la voiture ? Il était avec Ethan Burke ! — Peut-être qu’il n’était pas avec Ethan Burke. — Ethan a signalé son départ de Lowman Idaho à 12h21 par e-mail… — N’importe quoi aurait pu arriver entre Lowman et la boule de feu sur la route 20 miles (NDT : 30 km) plus loin, okay ? En incluant la possibilité que le corps de Ethan Burk ait été si gravement brûlé qu’il n’en restait rien. » Troublé, l’autre répond : « J’appelerai leurs familles… — Moi, j’appellerai leurs familles.
Et en parlant de famille, une femme brune en tailleur bleu sur un quai en ville laisse un message téléphonique : « Hé, chéri, nous nous promenons au bord de l’eau aujourd’hui, j’étais juste en train de penser à toi… euh, ton téléphone n’arrête pas de me passer directement ton répondeur : j’espère que tout va bien ; je suis probablement parano, mais appelle-moi dès que tu pourras. Je t’aime, au revoir ! »
Elle range son téléphone tandis qu’un grand adolescent la rejoint, pour lui présenter : « Des tacos au poissons — Oui !!! » Elle sourit et après avoir goûté la nourriture à emporter : « Tu sais ce qu’ont les poissons qu’on trouve dans les hôpitaux ? — Non, quoi ? — Des branchirurgiens. » Elle rit bêtement, et il répond : « Ah… Ah… — Et ouais. »
Son fils lui demande de but en blanc : « Qui était au téléphone ? — Tu es si fouineur ! — C’était papa ? — Non, je lui laissais un message. — Est-ce que tout va bien ? — Oui ! — Man, je peux voir quand tu mens : tout le monde a un tic. — Waouh, tu parles comme ton père ! Tout le monde a un tic ? C’est quoi mon tic ? — Tu t’arrêtes et tu regardes à ta droite. »
La femme hésite, puis répond : « Eh bien, tu n’as pas besoin de tout savoir à chaque instant, Ben. » Puis elle propose : « Tu veux qu’on prenne une photo, pour ton père ? » L’adolescent soupire : « Très bien. » Il se force à sourire sur la photo de lui et de sa mère, quand le téléphone de sa mère se met à tinter. Elle s’éloigne pour prendre l’appel : « Thérésa, ici Adam Hassler. — Adam, bonjour ! Est-ce que tout va bien, je n’ai plus eu de nouv… — Thérésa, il y a eu un accident. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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