El Ministerio Del Tiempo S03E13: Entre dos tiempos (2017)
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 1er novembre 2017 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX FR.
Annoncé pour le 20 avril 2025 sur SYFY FR (PARAMOUNT+)
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Macarena García, Nacho Fresneda, Hugo Silva.
Pour adultes et adolescents.
(Voyage dans le temps, uchronie) Les couloirs du Ministère du Temps… En noir et blanc. D’un escalier au fond d’un couloir voûté, deux hommes descendent. L’un, cheveux blancs barbichu en costume croisé cravate, l’autre plus jeune, grand et barbu aux cheveux noirs, souriant : « En d'autres termes, la machine à explorer le Temps existe, et elle est espagnole. » Le plus âgé lui répond : « Mais comment une machine à explorer le Temps pourrait-elle exister ? » Le jeune lui répond : « S’il vous plait, ne me racontez pas de blagues. »
Ils s’arrêtent devant l’une des portes basses du couloir et le plus âgé déclare : « La machine à explorer le Temps n’existe pas ; ce qui existe, ce sont les Portes du Temps. » Et de pointer la porte voisine. Le jeune homme, beau garçon barbu à la coupe de cheveux à la mode, en veste de cuir, à l’allure de chanteur de boys band, fronce les sourcils. L’homme âgé ouvre alors la porte en question, faisant entrer une vive lueur dans le couloir sombre. Une musique mystérieuse sort alors des hauts-parleurs de l’écran plat du bureau du Sous-secrétaire Marti, le directeur en exercice du Ministère du Temps en 2017 — celui qu’à l’écran, en noir et blanc, l’acteur le plus âgé incarne visiblement.
Et tandis que sur l’écran en noir et blanc l’acteur plus jeune prend une expression époustouflée, Marti se retourne vers Ernesto Jiménez ; son chef des opérations, pour déclarer : « Et moi qui pensais avoir tout vu… » Blasé, Jiménez répond : « J’appelle la patrouille ? » Tout aussi laconiquement, Marti répond : « Il est plus que temps. »
Générique, en noir et blanc : la télévision publique espagnol présente, une production des films Acantilado (NDT Falaise) et 28,7 Gramos P.C., sur fonds d’immeubles. Puis apparaît le titre de la série, également lu par une voix masculine souriante : Le Ministère du Temps, qui continue la lecture : « Avec Fernando Guillen » dans le rôle de Julian Martinez — le beau garçon en veste de cuir qui prend la pose bras croisé de côté, regard caméra, dans le couloir des portes du temps. Puis un montage d’horloges sur les façades des immeubles ou sur une place boursières.
Puis dans un décor de cafétéria, voilà autre beau garçon, habillé en soldat moustachu, cheveux longs, tout de cuir vêtu, rapière au côté, sourire en coin, qui prend pratiquement la même pose que le premier acteur : « Jaime Blanch » dans le rôle d’Alonso de Entrerrios. » Et quand on prononce son nom, l’intéressé sourit largement comme sur un plateau de télé-réalité.
Puis à l’écran, un trousseau de clé baladé dans le couloir désert des Portes du Temps, une autre machine à cadran et gros rouages, et cette fois dans un couloir avec une fenêtre à carreau, une jolie jeune dame en robe qui nous sourit : « Gemma Cuervo, dans le rôle d’Amelia Folch. » Et voilà-t-y pas que la jolie dame nous fait un clin d’œil aguicheur. Puis seconde pose, mains sur les hanche, grand sourire.
Un clocher en ville censé exploser avec des flammes surimprimée, et voilà dans un autre couloir une autre jeune femme brune aux cheveux courts, tailleur stricte, l’air menaçante, et la voix off qui annonce « Avec la participation spéciale de Iran Eory, dans le rôle de Lola Mendieta » Et comme les autres, la jolie dame sourit largement en nous regardant et se cambre, mains sur les hanches.
La vraie Lola demande alors : « Est-ce que c’est l’autre Lola ou c’est moi ? » Jimenez répond : « Je crois que c’est l’autre. » Dans le bureau de Salvator Marti, Alonso (du 16ème siècle) et Lola Mendieta (la jeune, de 1940) n’ont pas l’air particulièrement choqué. Pacino (de 1980), en revance a l’air positivement décomposé, et Irène (de 1960), chef de la logistique, a le regard d’un lapin qui se serait figé au milieu d’une route de nuit tandis qu’un camion lui foncerait dessus.
Jimenez met l’enregistrement en pause, Irène commente : « Eh bien c’est un casting couillu. » Alonzo répond sombrement : « Celui qui me joue ressemble à un une petite bite efféminée. » Le sous-secrétaire Marti est choqué : « Jaime Blanch ? Il a pourtant incarné un Jeromin époustouflant. » (NDT film historique bien réel de 1953 riche). Et c’est au tour d’Alonzo d’être choqué : « Jeomin ? » Irène précise : « Juan d’Autriche, enfant. » Alonzo réalise : « Le Grand Juan d’Autriche ? Dans ce cas, je me tais. »
Pacino intervient : « Et ma gueule, qu’est-ce qui s’est passé ? elle ne leur est pas revenue ? » Marti répond : « Non, Mendez n’apparaît pas avant la seconde saison ; enfin, je suppose… (…) Vous allez devoir vous rendre en 1966, pour découvrir d’où sortent ces inepties, et éviter qu’elles voient le jour. »
Lola intervient : « Je ne comprends pas : la série télévisée est déjà tournée, non ? » Jimenez précise : « Mais ils ne l’ont pas encore diffusée. Il ne s’agit que d’un pilote, un épisode test, le seul qui a été produit ; mais ils sont en train de tourner les autres. » Irène ajoute : « ils n’ont pas encore de date de diffusion. Ils l’annoncent pour « très bientôt », « Prochainement », ce qui revient à dire « à va savoir quand… ». Marti intervient : « Espérons, à jamais ; parce que si cette série est diffusée, ce sera la fin du Ministère. »
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***