M3GAN 2.0 (2025)
Annoncé en France et en Espagne le 25 juin 2025.
Annoncé aux USA et en Angleterre le 27 juin 2025.
De Gerard Johnstone (également scénariste), sur un scénario de Akela Cooper, d'après le film M3GAN de 2023 de et les personnages de Akela Cooper et James Wan ; avec Allison Williams, Violet McGraw, Brian Jordan Alvarez, Jen Van Epps, Amie Donald, Jenna Davis, Ivanna Sakhno, Aristotle Athari, Timm Sharp, Jemaine Clement ; notamment produit par Jason Blum et James Wan.
Pour adultes.
(Slasher, robot psychopathe, woke toxique, propagande pro intelligence artificielle, presse) Quelque part à proximité de la frontière turco-iranienne, une usine dans les montagnes désertiques.
Dans un hangar, deux hommes d’allure louche amènent entre deux énormes citernes une prisonnière encagoulée qu’ils mettent à genoux.
Le premier soldat, dans sa langue chantante aux accents délicats orientaux promesse chatoyante des mille merveilles des Mille et une Nuit du Loukoum parfumé, déclare que la prisonnière prenait des photos à la frontière.
Leur chef ouvre un passeport islandais, d’une certaine Laura Peterson et demande : « Journaliste ? » Le premier soldat lui répond : « Non, touriste. » Le chef répond : « Chargez-vous en. »
La prisonnière bredouille à travers sa cagoule : « S’il vous plait, accordez-moi la pitié et je prierai pour le succès de votre cause ! » Mais le soldat se contente d’appuyé le canon de son pistolet automatique sur l’arrière du crâne de la prisonnière et de faire feu. Curieusement, aucune trace de sang ou de fumée.
Ailleurs, à l’unité d’innovation de la défense, Palo Alto, Californie. Un moustachu en costume cravate parade dans une grande salle pleines de moniteurs devant lesquels travaillent des hommes concentrés : « Mesdames et Messieurs, ce à quoi vous êtes sur le point d’être les témoins est le stade d’évolution suivante en matière d’engagement militaire : une machine qui opère avec une précision chirurgicale.
« Et dans un monde où chaque action est sous le microscope des médias, cette technologie donnera à notre nation et ses alliés les moyens d’agir rapidement, de manière décisive et sans le spectre d’un retour de flamme politique. »
La porte de la salle aux écrans d’ouvre et une dame imposante débarque, l’air remontée. Le moustachu la salue : « Madame la Secrétaire, heureux que vous ayez pu vous joindre à nous. »
La bonne dame rétorque : « Pourriez-vous vous donner la peine de m’expliquer pourquoi vous menez une opération militaire conjointe sans mon approbation ? »
Le moustachu répond sans broncher : «J’apprécie que cela en a l’air, Shelly, mais ce que nous faisons ici est strictement de l’assistance technique : la mission est dirigée par les services secrets saoudiens, nous ne faisons que prêter du matériel. »
Shelly s’indigne : « De quoi vous parlez ? Quel matériel ?
Dans l’usine, les deux soldats traînent le corps de la prisonnière à l’intérieur d’une chambre équipée d’un incinérateur, gueule ouverte, foyer allumé. L’un des soldats appuie sur un gros bouton et les flammes du four crématoire montent avec un vrombissement. Puis…
Les soldats repartent ? Abandonnant le corps de la prisonnière sans surveillance ? Sans l’avoir fouillé complètement ? Sans terminer la besogne ?
Et toujours aucune trace de sang avec un trou dans le crâne, la zone du corps qui saigne le plus ? Le cœur n’était pas arrêté avant le tir, et la balle dans la tête n’arrête pas le cœur immédiatement. Et ces cagoules ne sont pas des genres de couche-culottes arrêtant complètement les hémorragies cérébrales que je sache ?
Sans oublier la bizarrerie des ongles manucurés sans aucune trace de poussière du désert et le tonus musculaire des doigts bien avant installation de la rigidité cadavérique.
Bref, comme tout le monde s’y attendait, voilà que le cadavre commodément laissé sans surveillance au lieu d’être directement incinéré par exemple avec une batterie au lithium de son pacemaker (et boum !) ou sa ceinture d’explosif pour touriste (et boum-boum-boum)… se redresse et se contorsionne à la manière de M3gan 1.0 (une poupée androïde psychopathe tueuse en série, si vous n’avez pas vu le premier film). Et de retirer sa cagoule, avec un regard fixe et un maquillage parfait de celles qui ne transpirent jamais.
Et l’image du four incinérateur ouvert s’affiche alors sur un des écrans de l’unité d’innovation de la défense, Palo Alto, Californie. Juste, pourquoi avoir fait flamber le four si c’était pour s’en aller juste après.
Certes, ce ne sont pas eux qui payent leur facture de gaz ou d’électricité et l’Iran doit offrir des rabais compte tenu de frais de livraison réduit, mais tout de même, tout le monde sait à quel point dans la région la totalité des habitants et occupants et pilotes de drones se soucient de limiter le réchauffement climatique tout en préservant les ressources de la planète et en minimisant le coût carbones de leurs opérations civiles comme militaires.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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