Dark City (1998)
Traduction du titre original: La cité ténébreuse.
Ce film existe au moins en deux montages : cinéma et Director's Cut.
Sorti aux USA le 27 février 1998
Sorti en France le 20 mai 1998.
Sorti en Angleterre le 29 mai 1998.
Sorti en blu-ray américain le 29 juillet 2009.
Sorti en blu-ray français le 7 décembre 2010.
De Alex Proyas (également scénariste), sur un scénario de Lem Dobbs et David S. Goyer. Avec Rufus Sewell, Kiefer Sutherland, William Hurt, Jennifer Connelly, Richard O'Brien, Ian Richardson, Bruce Spence.
D’abord il y eut les ténèbres, ensuite vinrent les Étrangers. C’était une espèce aussi ancienne que le temps lui-même. Ils avaient maîtrisé la technologie ultime, la capacité à altérer la réalité physique, par la seule volonté. Ils appelaient cette capacité l’harmonisation. Mais ils mouraient. Leur civilisation était en déclin, alors ils ont abandonné leur monde, à la recherche d’un remède à leur propre mortalité. Leur voyage interminable les amena sur un petit monde bleu, dans le recoin le plus éloigné de la Galaxie, notre monde. Là, ils pensaient avoir enfin trouvé ce qu’ils avaient été à rechercher. Mon nom est Docteur Daniel Paul Schreber. Je ne suis qu’un homme. J’aide les Étrangers à conduire leurs expériences. J’ai trahis mes semblables.
Une grande ville illuminée, de nuit. La circulation s’arrête. Tous les gens s’endorment sur place, sauf Scheber, qui consulte sa montre, l’air satisfait, et reprend son chemin.
Plus tard, dans une salle de bain glauque, un homme nu se réveille dans une baignoire, le front tâché de sang. Il trouve ses vêtements sur une chaise. Quand il veut sortir de la salle de bain, il glisse dans l’escalier, brisant un aquarium. Il sauve alors le poisson rouge en le relâchant dans la baignoire. Puis il examine le contenu de sa valise : des vêtements, une carte postale pour Shell Beach, la plage aux coquillages, qui provoque chez lui un flash d’un ciel bleu, une vue sur la mer ensoleillée… Et il ne remarque pas une espèce de seringue brisée sur le sol dans un coin de la pièce mal éclairée.
Le téléphone se met à sonner : c’est Schreber, qui lui parle. Scherber se présente comme un médecin, et présente l’homme comme la victime d’une expérience qui a mal tourné, et qui l’a laissé amnésique. Il l’avertit que des gens arrivent pour lui, au moment même où ils sont en train de parler, et qu’il ne doit pas se laisser trouver. Schreber lui ordonne de partir immédiatement. C’est alors que l’homme aperçoit le corps d’une jeune femme sur lequel quelqu’un a gravé deux spirales sanglantes. Il heurte alors un couteau de boucherie ensanglanté qui était posé sur la table à côté. Alors l’homme se rue hors de la chambre d’hôtel, sa valise à la main, horrifié. Il trouve les clients et le réceptionniste endormis dans le hall. Alors qu’il va pousser la porte pour sortir, le réceptionniste se réveille et l’appelle Monsieur Murdoch. Selon lui, le restaurant rapide Automat a appelé pour dire que Murdoch avait oublié son porte-feuille là-bas. Le réceptionniste lui suggère alors d’y passer rapidement car Murdoch n’aurait payé sa chambre que pour trois semaines, et celles-ci se sont achevées il y a dix minutes. Murdoch lève les yeux, incrédule : il est minuit pile. Il s’étonne d’être là depuis trois semaines déjà, et le réceptionniste lui montre son registre des arrivées. Puis Murdoch sort, et va jeter sa valise à la rivière…
Pendant ce temps, le réceptionniste monte dans la chambre abandonnée, et se retrouve nez à nez avec trois individus blafards en gabardine et chapeau mou, qui lui demandent où est Murdoch, et comme le réceptionniste répond qu’il a quitté l’hôtel cinq minutes auparavant, le plus proche des trois individus lui ordonne de dormir, et le réceptionniste s’endort sur place.
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