The 7 Faces of Dr. Lao (1964)
Traduction du titre original : Les sept visages du Docteur Lao.
Autre titre : The Secret World of Dr. Lao.
Sorti aux USA le 18 mars 1964.
Sorti en DVD américain le 3 octobre 2000 (région 1, sous-titres français, image un peu abimée).
De George Pal, sur un scénario de Charles Beaumont, d'après le roman "Le cirque du Dr. Lao" (The Circus of Dr. Lao, 1935) de Charles G. Finney ; avec Tony Randall, John Ericson, Barbara Eden, Arthur O'Connell, Kevin Tate.
Pour tout public.
L’Ouest américain, dans les années 1900. Ce matin-là, le Docteur Lao, un vieux chinois arrive sur un âne doré par un sentier de pierre au milieu de la montagne. Il s’arrête devant le panneau marquant la direction de la ville d’Abalone, et s’allume une pipe…. avec son pouce ! Dans la petite ville de Abalone, trois barbus assis sur leur chaises au bord de la rue et leur gros chien Tonnerre, voient arriver le chinois sur son âne. L’un d’eux en tombe de sa chaise, et du coup les trois barbus suivent Lao. Lao laisse son âne devant la boutique du journal de la ville, et les trois barbus s’étonnent de trouver un aquarium attaché à l’âne, avec un poisson chat dedans. Alors qu’il s’apprête à entrer dans la boutique journal local, Lao rappelle à l’ordre les trois hommes : ils ne doivent pas toucher l’âne d’or d’Appolonius, car il est très méchant. Dehors, les trois barbus se demandent qui est Lao, mais l’un finit par conclure que qui que se soit, il a choisi la mauvaise ville pour venir.
Dans la boutique, Lao entre et appelle l’homme à la presse, qui ne répond pas à son salut, tant il semble occupé avec la presse qui fait beaucoup de bruit en imprimant le journal, Lao claque des doigts, et la presse tombe en panne. L’homme finit par se retourner et lui demander qui est le nouveau venu. Lao se présente et lui demande si c’est bien la boutique du journal, il répond que non, c’est de la lingerie féminine qu’ils vendent ici. Lao se fâche et demande à parler au patron, et l’employé lui désigne un jeune homme qui, selon lui, est occupé à écrire un article. Lao reprend immédiatement son calme, et déclare qu’il attendra. Arrive alors en voiture pétaradante l’homme le plus riche de la ville, Mr. Stark, avec deux brutes : Clint Stark salut Tim, l’homme à la presse, et Edward Cunningham, le jeune patron. Puis, comme il s’inquiète de la présence de Lao, le vieux chinois répond qu’il attendra.
Stark commence par féliciter le journaliste pour son éditorial de ce matin, car il admire les gens qui ne mâchent pas ses mots. Il tente de faire lire un extrait de l’éditorial par son homme de main, mais celui-ci trébuchant sur les mots et ne sait pas ce qu’est un paragraphe, Stark prend le relai : selon l’éditorial, Stark est un dictateur qui fait peur aux gens d’Abalone pour qu’ils vendent leurs terres. Stark prétend être inquiet à propos du propriétaire du journal, qu’il juge intelligent et qui ne devrait pas perdre son temps. Pour Stark, Ed donne seulement mauvaise conscience à la population, aussi il voudrait l’aider, car il est philanthrope : quel est son intérêt, pourquoi Abalone l’intéresse alors que la ville n’en vaut pas la peine ? Le journaliste lui demande pourquoi alors il veut en acheter jusqu’au dernier pouce carré. Stark répond que c’est parce qu’il est philanthrope. Le jeune homme répond qu’Abalone est sa ville, et comme l’autre rétorque qu’il y a un an, il ne savait même pas que Abalone existait – c’est un garçon de la grande ville, il répond alors qu’il est lui aussi un philanthrope.
Stark repartit, Ed aperçoit enfin Lao et lui demande ce qu’il veut : Lao déclare qu’il veut une publicité dans le journal. Le journaliste est surpris, car d’habitude ils n’ont que très peu de clients. Puis Lao déclare qu’il veut deux jours de suite la première page, et paye immédiatement le prix demandé, 50 dollars en liquide. Ed demande de quelle partie de Chine vient Lao – celui-ci répond qu’il vient de Pano Hi. Puis il sort, non sans avoir claqué des doigts à nouveau. Alors la presse se remet en marche. Alors que Tim demande à Ed s’il va vraiment publier l’annonce, Ed répond que bien sûr que oui – et en plus cela va faire un article.
Juste après, Ed se précipite à motocyclette jusqu’à la Bibliothèque pour trouver des renseignements sur la Chine. Il interpelle bruyamment Mrs Angela Benedict, la bibliothécaire, qui le rappelle à l’ordre et l’oriente vers la section de bonnes manières. Comme la dame lui demande avec un grand sourire quand est-ce qu’il s’en va, Ed réplique qu’il partira quand il l’aura épousé. Et d’embrasser la jeune femme sur la bouche. Puis il propose de dîner avec lui le soir-même. Elle refuse. Ed insiste : toutes les rumeurs à son sujet sont fausses, il ne cambriole pas les banques. Mrs Benedict lui répond qu’elle ne sortira jamais avec lui parce qu’elle à un garçon à élever et une belle-mère à entretenir et qu’elle le connait à peine. Ed affirme alors Mrs Benedict a peur de tomber amoureuse de lui et d’être une femme après la perte de son premier mari. Mrs Benedict, outrée, quitte les lieux.
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