Kiseijuu (2015)
Autre titre : 寄生獣.
Ce film adapte la bande dessinée Parasite (1988, Kiseiju), également adaptée en série animée avec Parasyte - The Maxim (Kiseijū: Sei no Kakuritsu (2014).
Sorti au japon le 29 novembre 2014.
Sorti en blu-ray anglais le 11 avril 2016.
De Takashi Yamazaki (également scénariste) ; sur un scénario de Ryôta Kosawa ; d’après la bande dessinée de Hitoshi Iwaaki ; avec Shôta Sometani, Eri Fukatsu, Ai Hashimoto, Kazuki Kitamura, Masahiro Higashide, Tadanobu Asano, Miko Yoki, Jun Kunimura, Hirofumi Arai, Pierre Taki.
Pour adultes et adolescents.
(âmes sensibles s'abstenir)
Si le nombre d’humains pouvait être réduit de moitié, est-ce que le nombre de forêts brûlées serait divisé par deux ? Si le nombre d’humains était réduit à un centième, est-ce que les ordures générées le seraient aussi ? Quelqu’un le pense certainement quelque part… pour sauver la vie de quelques-uns.
La nuit, au large d’un important port japonais, des blobs pulsants remontent à la surface de l’eau de mer et s’approchent des quais où des milliers de containers sont chargés sur des camions. Lorsqu’un blob touche la rive, des larves s’en échappent, serpentent et bondissent pour se glisser dans le moindre interstice et se laisser emporter en ville.
Toujours la nuit, sur le parquet d’un appartement d’un quartier résidentiel, l’une de ces larves serpente puis escalade un lit. Arrivé à la hauteur de l’oreille d’un homme d’âge mur endormi, elle prend son élan, dard frontal en avant – et rentre par l’oreille. L’homme pousse un cri, grimace et gémit, convulsant de la tête. Cela réveille son épouse, qui demande ce qui lui arrive – mais l’homme redevient calme et semble se rendormir, alors son épouse fait de même.
Ailleurs, la même nuit, à l’étage d’une petite maison, un jeune étudiant nommé Shinichi Izumi, sommeille, toutes les lumières allumées, les écouteurs de son téléphone portable sur les oreilles… Une larve lui tombe du plafond, puis veut lui entrer par l’oreille – mais celle-ci est obstruée par l’écouteur. Dépitée, elle grimpe sur le visage du jeune homme pour lui entrer par la narine – mais chatouillé, Izumi se réveille, réalise qu’il a quelque chose dans le nez, l’attrape et le jette au loin en criant !
La larme se retrouve plaquée au mur, et Izumi bondit hors de son lit, s’emparant d’une liasse de papiers roulés pour tenter de l’écraser. Mais le sol de la chambre est recouvert d’objets qui traînent, et la larve est rapide. Soudain la larve bondit et frappe Izumi à la main droite, qui tenait la liasse. Izumi lâche la liasse, voit la queue de la larve qui dépasse entre ses doigts, veut la retirer, mais la queue s’enfonce complètement dans sa main. Alors, horrifié, Izumi voit la peau de son avant-bras se soulever au passage de la larve qui remonte... Jurant, Izumi attrape le fil de son casque et fait un garrot à son bras, ce qui bloque la larve. C’est alors que sa mère, alertée par les cris du jeune étudiant, entre dans la chambre. Arrêtée à la porte et à moitié endormie, elle demande à Izumi ce qu’il est en train de faire. Izumi bredouille qu’un serpent est entré par sa main. Sa mère s’étonne.
Comme Izumi répète sa version, sa mère le rejoint et lui demande ce qu’il a dans la tête – et sans plus attendre, défait le garrot improvisé malgré les protestations de son fils. Elle examine le bras d’Izumi, le frictionne, lui demande si ça va bien, lui posant une main sur le front. Puis comme Izumi hoche la tête, elle ramasse les écouteurs et le téléphone portable, qui continue de jouer de la musique rock, et le sermonne : pas étonnant qu’il fasse des cauchemars en écoutant une musique pareille ! Elle repose le téléphone et sort en lui souhaitant bonne nuit. Resté seul, Izumi examine sa main, la secoue. Tout semble normal.
Le soleil s’est levé sur la ville portuaire embrumée. Izumi descend à pas lourds dans la cuisine où sa mère lui prépare un petit-déjeuner. Comme elle perce accidentellement l’œuf sur le plat, le majeur de la main droite d’Izumi se relève et se tend, puis se repose sur la table. Izumi ouvre et referme alors plusieurs fois sa main, tandis que sa mère lui annonce qu’elle partira avant lui et qu’il doit manger tout son petit-déjeuner, qui se trouve être copieux ; ne pas oublier son casse-croûte ; et de ne pas se laisser aller ( !). Et elle lui ébouriffer les cheveux comme si Izumi était encore un petit garçon. Izumi déclare alors que sa main droite a l’air bizarre. Sa mère lui répond que c’est évidemment à cause de ce qu’il en a fait la nuit dernière : étrangler sa propre main droite avec des écouteurs ! Elle ramasse ses affaires et sort de la maison. Izumi considère sa main droite, qui a l’air parfaitement normale, puis commence à manger.
L’homme qui avait été attaqué par la première larve, quant à lui, a dû mal à coordonner les mouvements de son visage alors qu’il est debout devant le miroir de sa salle de bain. Ses yeux partent dans tous les sens, il tâte sa bouche ouverte. Puis il rejoint son épouse qui lui demande pourquoi il tarde tant à prendre son petit-déjeuner, et lui annonce qu’elle faire des courses à côté. Son mari fait alors deux pas vers elle pour la prendre par les épaules, l’air hagard.
Comme son épouse relève la tête, le visage de son mari s’ouvre lentement en étoile en une gueule monstrueuse, avec une grappe de globes oculaires pédonculés qui se balancent au centre. L’épouse écarquille ses propres yeux, et, interloquée, laisse échapper un soupir de surprise. La gueule affreuse se referme alors sur la tête entière de la jeune femme, la décapitant net.
Dehors, dans la rue, Izumi continue d’examiner sa main droite tout en marchant au milieu de la foule. Son amie Satomi Murano en profite alors pour lui faire peur en s’approchant dans son dos et en lui agrippant les épaules. Puis elle s’étonne de l’air effrayé d’Izumi, qui lui demande ce qu’elle fera s’il meurt d’une crise cardiaque. Puis comme elle lui ébouriffe les cheveux parce qu’il rougit comme un petit garçon, il proteste et demande de le laisser tranquille.
Comme Satomi obéit, la main droite d’Izumi se pose d’elle-même sur la joue de la jeune fille, et comme celle-ci s’arrête étonnée, Izumi s’arrête à son tour, tandis que sa main palpe tout le visage de Satomi, très surprise. Elle lui demande ce qu’il fait. Alors la main se met à palper les seins de la jeune fille. Satomi indignée écarte le bras d’Izumi, qui ne comprend pas. La jeune fille s’exclame qu’elle ne peut pas croire qu’Izumi ait osé lui faire une chose pareille, puis s’éloigne à pas rapide.
En cours d’Histoire, Izumi fait accidentellement tomber sa gomme sous la chaise de son voisin. Le jeune homme s’incline pour la récupérer, mais son bras est trop court. Alors d’un coup, son poignet s’allonge et sa main attrape la gomme, puis revient à sa place. Confus, Izumi examine rapidement sa main et regarde de tous les côtés, de peur que quelqu’un ait vu quelque chose.
Le second incident a lieu en cours de sport, alors que Izumi joue au basket-ball. Comme son équipe est en difficulté, Izumi se retrouve avec la balle en main – et comme tout le monde lui crie de passer la balle, son bras droit attrape la balle et la lance par-dessus son épaule gauche. La balle rebondit contre le plafond et va droit dans le panier. Izumi, qui s’est figé sur place, est alors acclamé par ses camarades.
De retour chez lui, Izumi fait des recherches Internet sur les mouvements involontaires de la main. Comme il utilise la souri, un œil marron s’ouvre soudain entre la base de son pouce et celle de son index et regarde dans tous les sens. Quand l’œil croise le regard du jeune homme, il s’empresse de se refermer et de disparaître complètement de la surface de la peau ! Izumi examine alors de très près le point de la peau où l’œil a disparu, puis prend un cutter de la main gauche et, posant sa main droite à plat sur le bord du bureau, commence à tâter de la lame la peau de sa main droite. Puis comme il semble se décider à commencer à tailler, d’un coup sa main se transforme en tête de dragon baveux et dentu, grondant furieusement.
Épouvanté, Izumi bascule en arrière et hoquète, tandis que la gueule de dragon gargouille – puis rétrécit et se transforme en main déformée, avec une bouche humaine au centre de la paume, un globe oculaire au bout de l’index, deux pseudos mains à trois doigts au bout du pouce et de du majeur – et deux pseudos pieds au bout de l’annulaire et de l’auriculaire… Et tandis que Izumi sanglote, la bouche grince, pousse des petits cris de bébé – puis l’appelle papa.
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