Blood Drive S01E01: The F-cking Cop (2017)
Traduction du titre original : propulsion sanglante / moteur à sang / poussé par le sang.
Ici l'article de ce blog sur la série Blood Drive (2017)
Diffusé aux USA le 14 juin 2017 sur SYFY US.
De James Roland ; avec Alan Ritchson, Christina Ochoa, Thomas Dominique, Marama Corlett, Colin Cunningham, Sean Cameron Michael.
Pour adultes
Un message de la Direction : les cadres assignés à ce spectacle ont décidé de le tester dans le Jersey. Résultat, ils pensent que vous autres débiles sont trop idiots pour comprendre mon chef-d’œuvre. Alors ouvrez vos oreilles les petits c…s et laissez-moi vous planter le décor : le monde est cassé, plus personne n’a de nourriture ; le pétrole coûte 2000 dollars le baril et le seul moyen de se sortir de cette vie de m…, c’est une course automobile secrète avec à la clé un prix de dix millions de dollars en liquide. Mais il y a une embrouille : toutes les voitures roulent au sang humain. Bienvenue à... La Soif du Sang.
Les territoires Californiens, en 1999. Au bord d’une route déserte au milieu des vallées arides, une jeune femme – Grace – aux longs cheveux noirs en petite robe bleue a le nez dans le moteur de sa voiture de sport rouge. Comme une autre voiture de sport – jaune – passe en trombe, elle se redresse, suçant une sucette. La voiture jaune fait demi-tour et vient se garer derrière la voiture rouge. Grace sourit.
Descendent de la voiture jaune deux beaufs : un jeune blanc athlétique à casquette blanche retournée en débardeur et jeans et son camarade, un noir à chemise à carreaux bleus également baraqué. Le premier commence par complimenter Grace sur la carrosserie de sa voiture, ce à quoi elle répond qu’il devrait voir le moteur. Le jeune propose alors de jeter un coup d’œil, se vantant d’être plutôt habile de ses dix doigts. Grace répond en riant qu’elle l’aurait parier – mais referme le capot de sa voiture. Comme le jeune insiste, Grace répond que s’il veut regarder sous son capot, faudra d’abord qu’il lui offre à dîner – peut-être une autre fois ?
Grace veut ouvrir sa portière avant, mais l’homme à la casquette blanche l’arrête : où est-ce qu’elle va ? La jeune femme semble soudain moins sûre d’elle : elle prétend être en retard – elle doit arriver là-bas avant le coucher du soleil. Le jeune homme la laisse remonter dans sa voiture : Grace démarre et s’en va. L’homme à la chemise noir dit à son camarade que ce sera peut-être pour une prochaine fois, mais celui à la casquette blanche n’est pas de cet avis : il veut la rattraper…
Los Angeles – une ville en ruine remplie de clochards drogués. Dans une ruelle, l’un d’eux s’écrie « Laisse tomber » et se lève, un petit de bidon de plastique à la main – il rejoint un autre voyou à un distributeur métallique rappelant un distributeur de monnaie, sauf qu’il s’agit d’un distributeur d’eau fonctionnant selon le même principe : le camarade du drogué introduit une carte de crédit trafiqué tandis que le drogué place son bidon sous le robinet alors qu’une voix féminine annonce qu’il faut insérer le récipient pour l’eau. L’eau se met à couler.
Soudain une fenêtre rouge – Alerte, les autorités ont été prévenues – se met à clignoter sur l’écran bleu : ration d’eau non autorisée. Le drogué crie « contra ! » et arrive une voiture de police – privée, la Contra-Crime, qui fait brièvement hurler sa sirène. Les drogués tentent alors de décamper.
Le premier Contra-policier tire avec une espèce de fusil d’assaut, qui envoie une décharge kinétique faisant voler en l’air le drogué, qui retombe tête en bas sur le côté d’une benne à ordures. Les deux autres fuyards sont immédiatement appréhendés, et tandis que le second Contra-policier sonne son fuyard en lui cognant le crâne contre son capot, sa caméra personnelle annonce d’une voix féminine qu’elle est en train de juger des images vidéos du crime – puis annonce la liste des crimes : consommation d’eau volée, résistance à l’arrestation. En conséquence, la punition autorisée est de niveau trois.
Le second policier commence donc à passer son fuyard à tabac, et la voix féminine annonce aussitôt une liste d’autres crimes : violences aggravées, dépôt d’ordures sur la voie publique tandis que le drogué crache ses dents… Possession de la drogue Ravissement Rouge. Comme un autre voyou ramasse le petit bidon d’eau abandonné, la voix féminine ajoute : vol. Ce dernier se retrouve alors bloqué dans sa fuite par une seconde voiture de Contra-Police.
Comme le premier policier, un grand noir – Christopher Carson, descend et commence à passer à tabac le voleur, la caméra du second policier, un grand blond – Arthur Bailey, annonce qu’elle juge des images vidéos, Bailey lui répond de la fermer. Carson tient le voleur par le col et déclare qu’il sera mis en boite pour cela. Bailey renchérit : voler de l’eau est un crime de niveau huit, et Carson rappelle que s’ils ne rationnent pas l’eau, beaucoup plus de gens vont mourir. Puis il relâche le voleur, déclarant à son camarade que ce dernier ne vaut pas la peine d’être sauvé.
Le voleur supplie : il ne veut pas mourir. Alors Carson remarque le creux du bras violacé et impacté de nombreux petits trous groupés par cinq et pousse un juron : ils s’injectent le Ravissement Rouge désormais. Mais Bailey objecte : on ne peut pas s’injecter le Ravissement Rouge, ça ne marche pas comme ça. Alors il pose la question au voleur : c’est quoi les marques sur son bras ?
Carson répond que le voleur est un drogué, c’est des marques de piquouses. Bailey répond que l’héroïne a disparu depuis des années, donc le voleur vend son sang – mais à qui ? Les hôpitaux n’ont pas besoin du sang de drogué. Le voleur répond qu’il n’a rien fait, il voulait juste l’eau. Bailey insiste : à qui il vend son sang ? Le voleur répond qu’on le tuera s’il le dit. Bailey s’approche et baisse le ton : il ne peut pas aider le voleur s’il ne parle pas. Le voleur maintient qu’il ne sait pas qui ils sont – ils ne sont pas « normaux ».
Carson répond de parler autrement qu’en langue de drogué, mais le voleur maintient : personne ne sait qui ils sont ; ils saignent l’arc-en-ciel ! Le voleur sourit de toutes ses dents abîmées, Carson déclare que ce dernier est trop grillé pour être sensé, l’interrogatoire n’a aucun intérêt. Alors Bailey répond qu’il va essayer autre chose, et il ramasse le bidon. Le voleur tente alors de s’enfuir, mais on lui crie de s’arrêter, et entendant le fusil monter en tension, le voleur obéit. Comme il se retourne, Bailey lui lance le bidon – et le voleur parle : c’est dans un entrepôt rue Perrino, et c’est tout ce qu’il sait.
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