Counterpart, la série télévisée de 2018 Feu orange télévision

Counterpart S01E01: The Crossing (2018)

Premier épisode diffusé en avant-première aux USA le 10 décembre 2017 sur STARZ US.
Diffusé aux USA à partir du 21 janvier 2018 sur STARZ US.

Ici l'article de ce post sur la série télévisée Counterpart (2018).

De Justin Marks ; avec J. K. Simmons, Olivia Williams, Harry Lloyd, Sara Serraiocco, Ulrich Thomsen, Mido Hamada, Bernhard Forcher, Jamie Bamber, Karim Saleh, Nazanin Boniadi, Nicholas Pinnock.

Pour adultes et adolescents

La nuit. Un feu d’artifice au-dessus de Düsseldorf, et en contre-bas d’un hôtel, un corps s’écrase sur le trottoir tandis que les éclats de verre rebondissent tout autour. Des voitures de police arrivent aussitôt, sirènes hurlantes, et une escouade d’intervention fait irruption dans le hall de l’hôtel, puis, au pas cadencé, investissent le couloir menant à la chambre d’hôtel du défenestré... pour y découvrir encore deux cadavres d’hommes abattus, l’un dans l’entrée, l’autre dans un fauteuil du salon. Mais pas de tueur, apparemment.

Ils enfoncent ensuite la porte de la vaste salle de bain, dans la douche de laquelle s’est réfugiée une jeune femme brune en courte de robe rouge, apparemment terrorisée – qu’ils laissent libres comme des débutants, et en dépit de toute procédure en vigueur à ce jour. Celui que les policiers s’attendaient à trouver a disparu – et tout ce qu’il venait chercher est encore dans un sac – des liasses de billets – des visas, des papiers. L’inspecteur ordonne alors à l’équipe d’intervention de dégager. Le collègue de l’inspecteur fait remarquer que les billets, les visas, les papiers proviennent de « l’Autre Côté. » L’inspecteur en déduit brillamment que le suspect devait être drôlement pressé pour abandonner tout ça. L’inspecteur répète alors leur question à la jeune femme prostrée dans la douche : comment le suspect a-t-il réussi à s’enfuir de la chambre d’hôtel ?

Mais pour son collègue, il ne sert à rien d’interroger le seul témoin des exécutions, car elle serait trop choquée – une brillante déduction nullement vérifiée par le moindre examen. Néanmoins, l’inspecteur ordonne à son collègue d’escorter la jeune femme à sa voiture, parce qu’elle aurait vu le visage du suspect (encore une brillante déduction étayée sur aucun fait). Tandis qu’ils sortent de l’hôtel par l’entrée de service, l’inspecteur déclare au téléphone qu’ils ont un problème, quelque chose s’est mal passé lors de l’échange, puis explique qu’ils déplacent le témoin le plus vite qu’ils le peuvent parce l’endroit grouille de policiers. L’inspecteur semble cependant être certain que le suspect n’ira nulle part, parce qu’il n’a aucun moyen d’accéder à « leur monde ».

Et pendant que le collègue est au téléphone, la témoin en état de choc égorge son collègue avec un couteau qu’elle avait dissimulée sur elle, parce qu’elle n’a même pas été fouillée, bien sûr. L’inspecteur entend enfin un déclic dans son dos et se retourne lentement : la brunette le tient en joue avec l’arme de son collègue égorgé – et tandis que le feu d’artifice tonne au-dessus d’eux, elle descend l’inspecteur d’une balle en plein front. Elle ôte alors sa perruque et ramasse le sac plein de billets et visas et part tranquillement avec.

De jour à la terrasse d’un café au bord d’un canal. Deux hommes – Howard Silk et son beau-frère Eric, disputent une partie de jeu de Go. Quand Howard joue son coup, Eric se met à rire : c’est ainsi que Howard se punit lui-même ? Howard répond que même une partie perdue est une partie bien jouée. Eric lui répond que c’est ce que dit celui qui est sur le point de perdre. Howard répond qu’il essaie d’apprendre le Go à son beau-frère, et celui-ci répond qu’Howard est trop gentil... et cela se termine toujours de la même manière.

Erik pose une pierre de plus au milieu d’un secteur déjà très chargé du plateau. Howard soupire et se lève en souriant : tant pis, et à la prochaine. Le beau-frère attrape sa tasse de café tandis qu’Howard renfile son imperméable, et le premier remarque qu’il a parfois l’impression que le second le laisse gagner à chaque fois. Howard sourit encore plus et répond en demandant ce que pourrait bien être la leçon dans ce cas. Plus tard, Howard attend le métro aérien, qui l’amène jusqu’à l’entrée d’un vaste bâtiment administratif. Il passe une série de poste de contrôle, remet ses affaires personnelles, se change et fait tamponner son visa. En costume cravate comme tous les hommes qui circulent, il passe une espèce de douane et prend sa place dans un couloir aux côtés des autres. Il attend que les portes qui leur font face s’ouvre. Les voyants passent au vert, les portes buzzent. Il entre.

Howard se retrouve dans une petite cabine en face d’un autre homme habillé comme lui. Ils sont séparés par une vitre et ils s’échangent des enveloppes et des phrases codées, qu’ils cochent au fur et à mesure sur les listes de phrases que contenaient les enveloppes : j’ai pris le plus long chemin pour aller travailler » ; « le temps était trop chaud pour faire du vélo » ; « il ne se rafraichit jamais à cette époque de l’année » ; « ma mère adore l’hiver mais elle vit dans le sud », « la mienne préfère le printemps », « l’air est rempli de fleurs », « des orchidées », « c’est toujours la bonne saison pour les orchidées ».

Comme les deux hommes se lèvent, Howard bafouille en montrant sa propre cravate : « vous avez... », et l’autre homme réalise que sa cravate est tachée. Les portes buzzent à nouveau, ils sortent et Howard retourne se changer. Dans les vestiaires il discute apparemment d’une promotion que Howard espère, et son jeune collègue semble estimer qu’Howard perd son temps, tandis qu’Howard estime que son collègue a seulement peur de ne plus avoir Howard dans son service.
Howard se rend alors dans une salle d’attente, une femme vient le chercher, lui demande de se placer dans un cercle jaune au sol, en face d’une porte blindée à double battant – et le voyant rouge au-dessus s’éteint tandis qu’un voyant vert voisin s’allume. Les battants s’écartent et la femme demande à Howard de le suivre dans une grande salle de travail ressemblant à la rédaction d’un journal : des tables, des ordinateurs qui affichent des lignes de caractères verts.

Howard traverse la salle et entre dans le bureau d’un jeune en complet cravate. Comme Howard dépose un feuillet devant le jeune, celui demande si c’est le curriculum vitae de Howard et déclare qu’il peut très bien le lire sur l’écran de son ordinateur : Howard Silk, 29 ans de service, a gravi les échelons de l’Interface. Howard répond que comme son supérieur peut le voir, c’est la sixième fois qu’il est admissible à la promotion. Le jeune ne l’écoute pas et déclare qu’il est désolé pour l’épouse de Howard, et demande des nouvelles de celle-ci. Howard répond qu’elle va mieux...

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