This Island Earth (1955)
Sorti aux USA le 1er juin 1955.
Sorti en France le 19 octobre 1955.
Sorti en blu-ray allemand le 30 octobre 2015.
Ici l'article de ce blog sur le blu-ray allemand de 2015.
De Joseph M. Newman, Jack Arnold. Avec Jeff Morrow, Faith Domergue, Rex Reason, Lance Fuller, Russell Johnson, Douglas Spencer, Robert Nichols. D'après la nouvelle de Raymond F. Jones (The Alien Machine).
Le professeur Cal Mitchum, également pilote d’essai, discute avec des journalistes des améliorations à apporter à un prototype, et de la conférence sur les applications de l’énergie atomique à laquelle il va assister. Puis il s’envole à destination de l’aéroport privé de Ryberg Corps Electronic. Il a une demi-heure de retard et s’amuse à des acrobaties au-dessus de l’aéroport quand il perd le contrôle de son appareil. Alors qu’il va s’écraser, un rayon vert l’entoure et remet l’avion d’aplomb, qui atterrit tout seul dans un étrange vrombissement. Pour son assistant, Wilson, les UFO sont devenus une réalité car il a vu le jet devenir vert. Cependant, Cal recommande le secret jusqu’à ce qu’ils sachent ce qui est arrivé.
Les deux hommes travaillent de fait sur un projet de micro-centrale atomique, mais le prototype n’est pas au point et prend facilement feu. Autre étrangeté, ils viennent de recevoir un nouveau modèle de condensateurs miniaturisés et plus résistant pour remplacer les condensateurs XC précédents, qui ont également frit. Ils testent le nouveau condensateur, le faisant exploser après avoir poussé bien au-delà du maximum imaginable. Après un appel au fournisseur, ils apprennent que celui-ci n’a pas encore envoyé les condensateurs en question. Cal veut alors savoir de quoi sont faits les étranges condensateurs, et n’arrive même pas à égratigner l’ampoule qui les contient. Il s'avère qu'ils ont reçu une quantité de caisses, accompagnées d’un manuel d’assemblage dont les pages sont dans une sorte de métal.
Cal veut absolument savoir ce que l’on peut construire avec, tandis que Wilson s’inquiète de plus en plus. Ils assemblent pas moins de 2000 composants à la main… et branchent la machine. Une voix sort alors de la machine et finit de les guider : il s’agit d’un écran vidéo sur lequel un homme aux cheveux blancs et au front haut se présentant comme Exeter lui annonce qu’ils ont passé le test d’attitude. L’homme représente un consortium à la recherche de gens aussi brillants que lui et parie sur la curiosité de Cal pour prendre une décision immédiate : il doit rejoindre leur équipe à bord d’un avion qui viendra le chercher dès le lendemain. Cal demande ce qui arrivera s’il refuse. L’homme lui demande de placer le manuel sur la table en face et de s’écarter, et un rayon embrase le manuel. Puis il leur demande de se reculer. Cal tente alors de débrancher la machine, mais elle se désintègre.
Si Wilson n’apprécie pas du tout, Cal annonce qu’il sera à bord de l’avion. Or, le lendemain matin, un brouillard à couper au couteau empêche tout atterrissage. Et pourtant, un avion atterrit sur la piste… L’engin semble complètement automatisé : aucun pilote à bord, un seul fauteuil passager, pas de hublots. Un écran triangulaire s’allume et lui souhaite la bienvenue, lui annonçant qu’il n’a pas besoin de ceinture de sécurité. Wilson supplie alors Cal de quitter l’avion, et la porte se referme. L’avion atterrit en Géorgie à la grande surprise de Cal, et il est accueilli par Ruth Adams, une jeune fille qu’il avait connu il y a long, mais celle-ci prétend ne plus être l’étudiante d’alors. Elle l’emmène en voiture vers ce qu’elle appelle « leur club », une grande maison luxueuse comprenant un laboratoire, mais également un vaste salon, une bibliothèque et de nombreux ascenseurs.
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