Indiana Jones 5: Indiana Jones and The Dial of Destiny (2023)
Titre français : Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.
Annoncé au Festival de Cannes le 18 mai 2023.
Annoncé aux USA et en Angleterre le 30 juin 2023.
Annoncé au cinéma en France pour le 28 juin 2023.
De James Mangold (également scénariste), sur un scénario de Jez Butterworth, John-Henry Butterworth, David Koepp ; d'après le film Raiders Of The Lost Ark 1981 (Les aventuriers de l'Arche perdue); avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Antonio Banderas, John Rhys-Davies, Shaunette Renée Wilson, Thomas Kretschmann, Toby Jones, Boyd Holbrook, Ethann Isidore, Mads Mikkelsen.
Pour adultes.
(presse, aventure fantastique, voyage dans le temps, woke, toxique) Contient des représentations de tabac (sic — clairement plus grave que des représentations d’idéologie nazie). Un tic-tac, le tonnerre qui gronde. Un homme crie quelque chose en allemand (« sortez-le par ici.. » ?) en tirant un loquet, et les portes à l’arrière d’une fourgonnette s’ouvre, avec deux soldats nous supposons naze en pousse un autre dont la tête est recouvert d’un sac, sans doute pour réduire le coût budgétaire d’un ravalement de façade numérique.
La ville semble être bombardée et une bombe s’écrase sur ce qui ressemble à une cathédrale de l’autre côté de la place, sans produire le mondre souffle ni faire pleuvoir le moindre débris. Les soldats, complètement exposés au bombardement, ne bronchent pas, ne cherchent pas à s’abriter : seul le prisonnier se retourne au bruit de l’explosion. Les soldats semblent être en train de déménager divers objets, tandis qu’un petit homme furtif semble suivre dans l’ombre le mouvement du prisonnier.
Le prisonnier d’abord jeté sur des tessons de bouteilles — parce que sans cela il ne pourra pas en garder un pour s’enfuir, les soldats n’avaient aucune raison de le jeter dans cette direction alors qu’ils l’avaient parfaitement tenu tout le long jusqu’ici — est emmené dans une grande salle voûtée aux tables chargés de vaisselle en argent et en or éclairée par des projecteurs. Personne ne semble encore avoir imaginé que s’ils sont bombardés, et que l’immeuble en face a été touché, ce peut aussi être le cas de la salle en question. Sans doute parce qu’ils ont lu le scénario et savent qu’ils ne risquent rien tant que le héros au visage masqué sera à l’écran ?
Le prisonnier, en uniforme naze, est assis dans une chaise et présenté en allemand : « Un américain, il était au portail, se faisant passer pour un officier… » Quelqu’un ôte le sac de la tête d’Indiana Jones — vous croyiez vraiment que ce serait quelqu’un d’autres ? — et l’officier que nous supposons naze lui demande urbainement s’il était seul.
Indiana Jones ne répond rien, sans doute pour que les spectateurs ne réalisent pas tout de suite que sa voix a 80 ans — et se détourne brièvement. « Un espion », en déduit l’interrogateur, qui aime se répéter et lui demande à nouveau s’il était seul. Cette fois Indy répond qu’il aime être seul. L’interrogateur lui demande pourquoi Indy est venu. Indy répond en souriant : « Vous avez beaucoup de jolies choses… » puis regardant autour de lui : « Des choses appartenant à d’autres. » L’officier lui rappelle l’évidence : « Au victorieux revient le butin… »
Un peu comme tout ce qui se trouve dans les musées à travers le monde, et beaucoup de choses pillées et trafiquées ailleurs qu’en Occident, le trafic d’êtres humains et la piraterie étant la principale source de richesses des riches et des moins riches… Comme si les nazes avaient l’apanage de l’appropriation de biens qui ne vous appartient pas : d’abord cela ne s’appelle pas le capitalisme mais l’impôt et les taxes, qui n’ont rien à voir avec le communisme ou le capitalisme.
Et incidemment ce sont les grandes fortunes américaines et européennes qui finançaient le régime, les invasions et les atrocités Hitlérienne, mais étrangement aucune n’a été condamnée à Nuremberg et les Bush ont pu récupérer leur investissement alors qu’il aurait dû être confisqué après le bombardement de Pearl Harbour. Oui, rappelez-vous, les américains se fichaient de combattre l’Axe tant que le Japon n’avait pas décidé de les attaquer eux : tout le monde pouvait crever en Europe, du moment que leurs investissements dans les régimes fascistes se révélaient fructueux.
Et rien n’a été perdu des découvertes scientifiques liées aux expérimentations ou des technologies développées pour mieux bombarder et infester le reste du monde. Ne comptez pas sur Disney pour vous raconter ce genre de détail : Walt et ses associés faisaient partis des soutiens d’Hitler, et ils en font toujours partie aujourd’hui, à l’évidence de ses productions woke aka transhumanistes, et autres postures politiques.
Toujours attaché sur sa chaise, le jeune Indy répète ironiquement avec sa voix rauque de vieillard — si c’est une intoxication aux fumées des incendies ou à la cigarette, il devrait quand même tousser davantage — « Au victorieux ? Berlin est en ruines, votre Guide se cache, vous avez perdu ! »
L’officier naze ordonne d’emmener Indy en haut, et sincèrement je ne vois pas pourquoi il ne lui colle pas de suite une balle dans la tête — il n’est d’aucune utilité, ils sont pressés, ils peuvent se recevoir une bombe sur la tête d’une seconde à l’autre.
Apparemment, on rentre comme dans un moulin dans ce quartier général nazi où les soldats semblent faire de la figuration ou attendre les consignes de la production.
« Attendez une seconde, les gars ! (sic), Un moment, il faut que je parle à votre commandant. » Et comme celui se trouve opportunément à deux pas du type qui a apparemment forcé sans difficulté l’entrée du Quartier Général — donc, si Indy ne s’était pas déguisé, il aurait pu en faire autant en civil ?
S’adressant au “commandant” par un “Colonel”, ce qui sonne bizarrement dans toutes les langues — le nouveau venu, qui ne s’est pas présenté, n’a présenté aucun papier, et n’a été présenté à personne, exige que l’on ouvre une caisse plutôt petite, subitement apparue là pour figurer dans le plan. Étonnamment, le colonel n’ouvre pas la caisse lui-même comme le simple planton qu’il se trouve être apparemment.
De fait, le soldat qui se trouvait là rien que pour faire cela dans ce plan, sort un lourd trousseau de clé, trouve instantanément celle d’un gros cadenas qui fermait la caisse en question. Le nouveau venu s’avance déjà pour ouvrir la caisse, mais l’officier croit bon de l’y inviter, avec deux bonnes secondes de retard, l’appelant « Docteur ».
Ayant ouvert la petite caisse, le « docteur », commente pour tous ceux qui pourront l’entendre à trente mètre autour « La Lance de Longine », — parce que curieusement, il n’y a plus aucun brouhaha, et on n’a plus entendu de bombardement depuis que l’interrogatoire a commencé : apparemment, les Alliés ne bombardent que quand le scénariste l’ordonne.
L’officier croit bon de préciser de la même manière à l’encan : « La lame (sic) qui a fait coulé le sang du Christ. » Ils se croient soudain tous sur la chaîne Histoire (ou Arte selon votre goût ou vos habitudes) ? Ils ont l’objet sous le nez et aucun n’est capable de voir qu’il s’agit d’une pointe et non d’une lame ? Plus une lance, ça perce, donc avec une pointe, ils viennent de le dire ! Qui écrit ses dialogues ne sait même pas ce que leurs mots veulent dire !!!
Et au moment ou le docteur croit bon de répéter, « La lance sainte », parce que cette production aime se répéter et que les spectateurs doivent être sourds à son idée ou qu’ils estiment que le pop-corn va leur rester en travers la gorge à chaque réplique — et bien les bombardements reprennent : ils n’attendaient en effet que le signal du scénariste pour reprendre !
Les lumières vacillent, des débris fins semblent tomber de la voûte, le docteur veut protéger de son corps la relique en question, la pointe ou la lame selon la pauvreté de votre vocabulaire se trouve enserré dans une sorte du fourreau doré gravé de caractères. Et c’est seulement maintenant que quelqu’un s’en aperçoit ?
L’officier ordonne de doubler la garde, car ce serait la récompense à laquelle le Guide était à la recherche. Il fait mine de s’en aller, mais le docteur le rattrape : il faut qu’il lui parle. Incidemment, c’est exactement ce qu’il aurait pu faire durant toute la scène au lieu de fermer sa bouche tout le temps que le planton cherchait sa clé, ouvrait le verrou, qu’il ouvrait la caisse, et qu’il faisait un concours d’évidence avec l’officier naze.
Mais l’officier prétend ne pas avoir le temps de parler avec son complice, tandis qu’il avait tout le temps d’interroger Indy qui le narguait à l’évidence : selon l’officier, le train pour Berlin l’attend, et ça encore, c’est lancé bien fort à qui veut l’entendre. Mais comment le docteur complice de l’Officier pourrait ignorer que ce train pour Berlin les attend, alors qu’ils sont apparemment assiégés et bombardés ? Et comment le train pour Berlin compte-t-il échapper au bombardement ? les voies ferrées, les gares et leurs trains à l’arrêt comme en mouvement ne sont-ils pas la première cible d’une force d’invasion ayant pour but de réduire les capacités d’approvisionnement ou de mouvement d’un ennemi ?
Pas pressé le moins du monde, et surtout pas davantage bavard, le docteur reste planté là, à attendre que K.K. le sonne pour la prochaine scène. Pas si pressé non plus, l’officier sort et ordonne que ses soldats fouillent la forêt avec leurs chiens. Quelle forêt ? Pourquoi ? Quand est-ce qu’il compte prendre son train ? Et ce qu’il y a de bien avec ce colonel naze, c’est qu’il est soucieux d’expliquer aux spectateurs à ses soldats pourquoi il veut faire fouiller les bois au lieu d’évacuer ses troupes et son butin : « croyez-vous que cet espion était seul ? » — et d’enchaîner sur un ordre contradictoire : « Allez, allez, on s’en va, deux fois plus vite ! »
Et effectivement le petit homme qui suivait Indiana Jones sur la place s’est téléporté dans les bois — quels bois ? — et avec sa sacoche trotte dans les bois.
Pendant ce temps, les soldats ont emmené Indy « en haut », aka dans un clocher, heu, pour le pendre, sans doute pour que lorsqu’il se videra il pisse directement sur la Lance Sainte et/ou sur n’importe quel officier supérieur. Les soldats, qui sont armés de fusil mitrailleur, plutôt que d’abattre sur le champ l’espion contre un mur, ont pris le temps pour le pendre, tandis que Indy prétend les baratiner en leur racontant une histoire en anglais. Et pendant ce temps, il a commencé à scier le lien qui retient ses mains dans son dos. Pourquoi des liens ? Les menottes étaient ruptures de stock ? Qui lui a laissé le tesson qu’il a ramassé quand il est « tombé » exactement sur les débris de verre en question : ces soldats tenaient-ils vraiment à ce que le prisonnier égorge leur officier supérieur au court de l’interrogatoire ? D’ailleurs pourquoi Indy n’a jamais été fouillé, ni dépouillé de son uniforme volé ?
Et effectivement, non seulement le bombardement a repris exactement quand ça arrangeait les scénaristes, mais en plus la bombe tombe pile là où se trouve les soldats, qui restent bien sûr plantés là au lieu de fuir. Apparemment la production ignore que les bombes de l’époque ont une minuterie qui les font exploser après l’impact. La bombe s’enfonce dans un tapis parce qu’elle a apparemment percé le plancher dessous en tombant, et les soldats font la grimace, au lieu de s’enfuir : il faut bien faire quelque chose à l’écran en attendant les ordres de K.K.
La bombe traverse le plancher et tombe à l’étage en dessous, et les soldats restent toujours à attendre qu’il arrive quelque chose, et on dirait même qu’ils regardent en bas pour être aux premières loges quand ça leur pétera à la figure. Notez bien que nous sommes à la fin de la seconde guerre mondiale, et que les soldats en question ne sont pas les gamins que Hitler envoyait sans expérience se faire massacrer. Même ces gamins n’auraient pu ignorer comment fonctionnait les bombes de l’époque, vu les bombardements subis par l’Allemagne durant la première guerre mondiale comme la seconde, les Anglais étant les premiers a avoir délibérément bombardé des cibles civiles et des monuments, soit-disant pour démoraliser l’ennemi, mais en réalité par la pure barbarie dont sont coutumières toutes les nations impérialistes ou pas de la planète.
Indiana Jones, qui de manière stupéfiante, avait pu retenir un nœud coulant autour de sa gorge, ce qui est impossible, est envoyé voltigé au bout de sa corde à la force du souffle de l’explosion, ce qui aurait dû au moins lui briser la nuque voire le décapiter – tandis que la gargouille de bois (!) à laquelle la corde a été nouée n’a apparemment pas bougé d’un poil, tandis que les planches déchiquetées du plancher voltigeaient en tout sens, sans qu’une seule écharge ou éclats de bombe ne frappe le pendu pourtant totalement exposé.
Et là le plan qui tue si vous avez cru les instants précédents au rajeunissement numérique des acteurs : toujours accroché à son nœud coulant qui ne coule pas, Indiana Jones se balance à sa corde au-dessus des planchers éventrés sur plusieurs étages — le toit a tenu bon, merci, et pourtant ce ne sont que des tuiles posées sur des poutres, qu’un vent un peu violent ou que le souffle d’une explosion voisine auraient fait s’envoler aussitôt dans la réalité.
Comme Indiana Jones se balance sans aucun moyen physique d’écarter le nœud coulant de sa gorge, la bouche parfaitement fermée alors que l’air doit lui manquer, plus la pression de la corde aurait forcément dû faire sortir sa langue – se balance tant et si bien que c’est la gargouille qui casse et pas son cou. Et non, une colonne vertébrale n’est pas plus solide qu’une poutre en bois massif sculpté, surtout serrée au niveau des vertèbres avec un nerf sciatique au milieu qui pressé fait normalement se relever et danser la gigue aux jambes.
Indiana Jones atterrit comme une fleur sur la partie intact du plancher alors qu’il était tout le temps à valser au-dessus du vide. Il y a des petits débuts d’incendie allumés autour de lui, et je me demande comment : si c’était une bombe incendiaire, Indiana Jones lui-même aurait dû être transformé en torche, et le toit avec. Les vitraux au-dessus ont seulement un ou deux carreaux manquant. Et évidemment aucun des soldats n’auraient survécu.
Mais à la manière d’un Tex Avery, Indiana Jones perd son équilibre et tombe encore d’un étage, toujours retenu par le nœud coulant à son cou, que l’acteur ne se fatigue même plus à essayer de desserrer. Sachez si vous avez à secourir un pendu, que les nœuds coulants ou toute autre ligature reste à serrer à mort le pendu, même dépendu. Alors si en plus il chute avec la corde qui tire encore pour faire couler davantage le nœud, Indy aurait dû avoir les yeux et la langue qui sortent, le cou brisé depuis longtemps, la tête fortement inclinée ou arrachée et ce à plusieurs reprises dans la même scène.
Et comme le gag se répète, la gargouille tombe à nouveau et Indiana Jones, parfaitement alerte et pas du tout étranglé, tente d’ôter le nœud coulant… qui s’en va tout seul quand la gargouille tombe plus bas : le nœud n’était pas coulant du tout, il y avait suffisamment de largeur de corde pour passer sa tête comme pour la retirer. Impossible qu’un tel nœud « coulant » ait pu retenir Indiana Jones de tomber dès le début de sa pendaison, et plus encore lorsqu’il se balançait au-dessus du vide.
***