Space 1999 S01E21: The Infernal Machine (1976)
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Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 8 janvier 1976 sur ITV 1 UK.
Diffusé le 12 février 1977 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par David Tomblin sur un scénario de Anthony Terpiloff et Elizabeth Barrows ; Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate, Leo MacKern et Gary Waldhorm.
Pour adultes et adolescents.
(space opera) La lune poursuit sa course dans l’Espace profond. Le commandant Koenig sort de son bureau donnant sur le poste de contrôle de la base et Sandra l’interpelle aussitôt pour lui demander comment va Paul. Pas trop mal, d’après Koenig : quelques côtes félées et une cheville cassée. La doctoresse Russel dit qu’il sera hors service quelques jours mais qu’il ira bien. Rien de grave.
Koenig se tourne alors vers un dénommé Winters et lui demande s’il pourra remplacer Paul à son poste un certain temps. L’intéressé se lève et répond tout bas que oui. Koenig commente : c’est ce qui fait la différence entre les petits garçons et les hommes. Winters répond d’une voix plus assurée qu’il ne laissera pas tomber son commandant. Koenig répond « Très bien ; en cas de problème, consultez Carter. » Et ajoute qu’il sera dans ses quartiers. Winters lui souhaite une bonne nuit.
Koenig se traîne ensuite dans les couloirs de la base, souhaitant bonne nuit à un couple qu’il croise, et la blonde lui souhaite une bonne matinée. D’abord surpris, Koenig utilise son communicateur pour ouvrir la porte de sa cabine et entre.
Dans le poste de contrôle de la base, une alarme se met à biper, et Winters lève les yeux vers l’écran principal tandis qu’une des membres d’équipage qui passait derrière lui se fige. Sandra tourne à son tour la tête, se redresse, puis demande à Kano de lui dire qu’il a déjà vu quelque chose de ce genre auparavant. Kano qui regarde aussi l’écran, répond que non. Il entre des commandes sur le clavier de son pupitre, qui crache en retour une bandelette de papier, et il ajoute que l’Ordinateur Central lui non plus.
Quant à Winters, il appelle le Commandant Koenig par l’interphone. Koenig est courbé dans un fauteuil design à côté de la table ronde surchargée de bibelots, à un pas de sa bibliothèque de livres anciens. Koenig répond sombrement que cela a intérêt à être plus qu’urgent. Winters répond tranquillement qu’il pense que ça l’est.
La doctoresse Héléna Russel et le professeur Bergman ont rejoint le personnel ébahi de la salle de contrôle, formant un rang avec Koenig et Carter, se tenant à côté de Winters assis à son propre pupitre. Koenig ordonne un grossissement de l’image à Sandra, qui obtempère en tournant une molette de son pupitre et en pressant divers boutons.
Sur l’écran géant apparait un astronef aplati filant dans le ciel noir étoilé en faisant tourner deux roues de chaque côté d’un axe occupant l’avant de l’engin. Kano commente qu’au nom de tout ce qui est scientifique, si ça c’est un vaisseau spatial… Bergman complète : « … il défie toutes les lois connues de la propulsion aérospatiale. » Koenig surenchérit : « Comme le bourdon qui ne devrait pas voler, mais le fait. »
Koenig demande alors à Kano de voir ce que l’Ordinateur a à dire sur ce sujet. Kano, une seconde encore distrait par l’aspect de l’astronef à l’écran, réagit : il enfonce un bouton et demande « Ordinateur, je veux une information détaillée à propos de l’objet spatial. » Un bip, et seul le silence lui répond, alors Kano insiste : « N’importe quoi. » Et la voix féminine de l’Ordinateur de lui répondre assez sèchement : « Je n’ai rien à dire sur ce sujet. »
Cela semble interloquer Koenig, et Kano répond : « Rien, Commandant, je ne peux pas l’expliquer. » Et l’Ordinateur d’ajouter : « Mon information est soumise à autorisation. » Et c’est autour du professeur Bergman et à la doctoresse Héléna Russel d’être interloqués.
C’est alors que la voix d’un homme jovial retentit dans les hauts-parleurs de la salle de contrôle : « Bonjour, chers amis. Je n’oserais pas déranger mais j’aurais assez besoin de votre aide immédiate. »
Sans se troubler le moins du monde, Sandra commente : « Nous avons perdu le contact visuel, Commandant. » Kano est plus alarmé : « il transmet par ondes radios, l’Ordinateur est brouillé. » Plus calme, Winters déclare qu’il essaie toutes les fréquences.
La voix joviale reprend : « Aucune inquiétude. Notre communication est excellente. » Cependant, à l’écran, l’image est complètement brouillée : des lignes poudroyante bleues et roses zébrées de blanc. Et de préciser : « Dans un moment, même avec votre vue limitée, vous me verrez. »
Koenig se tourne vers le professeur Bergman et souffle « Amical ? ». Bergman fait vaguement non de la tête puis ajoute en chuchotant : « Mieux vaut le demander à voix haute… » Et Héléna Russell de remarquer : « Supposez que vous obtenez la mauvaise réponse ? » Koenig soupire et demande à Kano de demander à l’ordinateur si la chose est armée. Et l’Ordinateur de lui répondre directement d’une voix féminine hautaine et blasée : « Je suis par ailleurs occupé. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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