Blanche Neige et les sept nains, le film animé de 1937Feu vert cinéma

Snow White and the Seven Dwarfs (1937)

Noter que ce film n'existe dans sa version correcte que depuis sa restauration digitale de 1993 qui a permis de réaligner les cellophanes de la dernière scène.

Sorti aux USA le 21 décembre 1937 (limitée).
Sorti aux USA le 4 février 1938 (générale)
Sorti en Angleterre le 24 février 1938 (limitée)
Sorti en Angleterre le 12 mars 1938 (générale)
Sorti en France le 6 mai 1938. Nombreuses ressorties par la suite.
Sorti en France en VHS.
Sorti en France en DVD.
Sorti en coffret 2 blu-ray + DVD américain le 6 octobre 2009 (édition Diamant)
Sorti en blu-ray+DVD américain le 2 février 2016 (édition Signature)

De David Hand, Perce Pearce, William Cottrell, Larry Morey, Wilfred Jackson et Ben Sharpsteen ; sur un scénario de Ted Sears, Richard Creedon, Otto Englander, Dick Rickard, Earl Hurd, Merrill De Maris, Dorothy Ann Blank et Webb Smith, d'après le conte Sneewittchen 1812 des Frères Grimm, d'après les légendes germaniques. Avec les voix originales de Adriana Caselotti, Harry Stockwell, Lucille La Verne, Roy Atwell, Pinto Colvig, Otis Harlan, Scotty Mattraw, Billy Gilbert, Eddie Collins, Moroni Olsen, Stuart Buchanan.

Pour tout public.

(comédie romantique de fantasy) Une fois à un moment vivait là une ravissante petite princesse du nom de Blanche Neige. Sa vaine et vicieuse belle-mère, la Reine, craignait qu’un jour la beauté de Blanche-Neige eusse surpassé la sienne. Alors elle habilla la petite princesse de haillons et la força à travailer comme servante d'arrière-cuisine.

Chaque jour, la vaine reine consultait son miroir magique : « Miroir Magique sur le mur, qui est la plus jolie de toutes ? » … Et tant que le miroir répondait, « Vous êtes la plus jolie, » Blanche Neige était à l’abri de la cruelle jalousie de la Reine.

Un château perché sur un rocher au-dessus d’un lac entouré de forêt. Le vent souffle et fait défiler quelques nuages dans le ciel bleu. En haut de l’une des tours, la Reine, en manteau noir et col blanc, monte les quatre marches qui mènent à l’arche abritant son grand miroir magique. Puis elle incante : « Esclave dans le Miroir Magique, viens depuis le lieu le plus reculé : à travers les vents et les ténèbres, je t’invoque ! »

Alors un vent surnaturel se lève dans la pièce, faisant battre les pans du manteau noir au revert violet de la Reine. Et la Reine d’ordonner : « Parle ! »

L’image de la Reine dans le Miroir Magique s’efface, noyée de brume. Puis un éclair et le tonnerre, et un rideau de flammes. La Reine ordonne encore : « Laisse moi voir ton visage ! »

Le rideau de flammes s’écartes, révélant un masque verdâtre grimaçant éclairé par le bas tandis que les fumées montent encore autour de lui. L’Esclave demande : « Que voudriez-vous savoir, ma Reine ? »

La Reine répond : « Miroir Magique sur le mur, qui est la plus jolie de toutes ? »

L’Esclave répond : « Réputée est ta beauté, Majesté — mais voilà que j’aperçois une ravissante jeune fille… Les haillons ne peuvent cacher sa grâce attendrissante… Hélas, elle est plus jolie que toi. »

La Reine croise ses bras et pointant son menton vers le haut, déclare : « Hélas pour elle ! Révèle son nom. »

L’Esclave répond : « Des lèvres rouges comme la rose, des cheveux noirs comme l’ébène, une peau aussi blanche que la neige. »
La reine décroise ses bras et souffle : « Blanche Neige ! »

Et pourtant, l'intéressée qui brosse les marches d’un escalier du jardin du château, entourée de blanches colombes, a le visage et les bras plutôt roses, et même rougis, tandis qu’elle fredonne un air. Puis elle soupire, se relève et à l’aide de l’eau qui reste dans son seau, rince la marche — sans effrayer le moins du monde les colombes — et s’en va nonchalamment au puits voisin. Elle tire sur la corde, et alors que les colombes s’assemblent à nouveau, cette fois sur la margelle, hisse un autre seau, celui-là plein.

Puis la toute jeune fille demande aux colombes si elles voudraient savoir un secret, si elles promettent de ne rien dire ? Les colombes s’entre-regardent en roucoulant, puis hochent toutes ensemble la tête.

Alors la jeune fille se met à chanter : « Nous nous tenons à un puits aux souhaits : si vous faites un souhait au puits, c’est tout ce que vous avez à faire, et si vous l’entendez en écho , votre souhait se réalisera bientôt… »

Et de joindre la pratique à la théorie, la jeune fille chante dans le puits, qui effectivement lui répond en écho : « Je souhaite… » et le puits répond avec la même voix : »je souhaite… »

La jeune fille reprend : « … que celui que j’aime, me trouve… (Me trouve… ) — … Ce jour (…Ce jour). J’espère (j’espère), et je rêve des jolis choses (… jolies choses) qu’il me dira. »
Et à ces mots chantés, en bas de la muraille, arrive justement un prince sur son cheval blanc, attiré par la voix de Blanche Neige qui résonne depuis le jardin.

Comme la jeune fille se met à vocaliser, le prince escalade le mur défendant le jardin – et juché en haut de ce mur, aperçoit Blanche Neige, qui épète son souhait : « Je souhaite que celui que j’aime me trouve ce jour… »

Et à l’instant où la jeune fille prononce ces derniers mots, le prince la rejoint au puits pour conclure en chantant à son tour : « Ce jour ! ». Blanche Neige sursaute, rougit considérablement, et comme le prince lui demande si il lui a fait peur, prend la fuite et se réfugie dans le château, refermant la porte derrière elle.

Ce qui n’empêche pas le prince, clairement sous l’emprise du souhait que la jeune fille a prononcé , de chanter à nouveau : « Maintenant que je vous ai trouvée, écoutez ce que j’ai à vous dire… »

Et c’est exactement l’intention de Blanche Neige, qui n’a pas fuit plus loin qu’une fenêtre, puis le balcon surplombant la scène, où elle se cache derrière un rideau rouge, et clairement apprécie l’aubade improvisée : « Une chanson, je n’ai qu’une chanson, une chanson seulement pour vous ; un cœur battant tendrement, respectueux, constant et honnête… »

Blanche Neige se précipite à la rembarde du balcon, penchée vers prince, qui continue de chanter : « un amour qui a pris possession de moi ; un amour qui me fait frisonner ; une chanson, que mon cœur ne cesse de chanter, à propos d’un seul amour, seulement pour vous. »

Et à ces mots, Blanche Neige attrape une colombe et l’envoie au prince. La colombe se perche sur l’index du jeune homme et se pâme en rougissant à son tour, puis dépose un baiser sur la bouche du prince charmant, qui regarde un instant la colombe s’envoler avant de se retourner vers Blanche Neige au balcon, plus rouge qu’une pivoine, qui referme sur elle les rideaux rouges.

Or il se trouve que la Reine elle-même a assisté à l’aubade depuis une autre fenêtre donnant sur le jardin. Retournée à la salle du trône, elle donne ses ordres à son chasseur : « Emmenez-la loin dans la forêt ; trouvez-lui une clairière isolée où elle pourra cueillir des fleurs sauvages ; et là-bas, mon fidèle Chasseur, vous la tuerez ! »

Blanche Neige et les sept nains, le film animé de 1937

Blanche Neige et les sept nains, le film animé de 1937

Blanche Neige et les sept nains, le film animé de 1937

Blanche Neige et les sept nains, le film animé de 1937

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Ici la page du site Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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