Bob Morane S01E11: Échec à la main noire (1964)
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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Bob Morane (1964)
D'abord diffusée en Suisse début 1964 sur RTS
Ensuite diffusé en Belgique à partir du 17 mai 1964 sur RTBF 1 BE le dimanche vers 16h30.
Diffusée en France le 6 juin 1965 sur ORTF 2 FR le dimanche vers 14h30.
Diffusé au Canada à partir du 7 septembre 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.
Sori en quatre VHS en 2000 chez LCJ FR, réunies en coffret le 17 mai 2001.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.
De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation Robert Vernay (également scénariste), adaptation et dialogues de Solange Terac ; avec Claude Titre, Billy Kearns, Anne Corelli, Reinhard Kollderhoff ; images : Marcel Combes, montage : Jacques Mavel ; musique Louiguy.
Pour tout public.
Les berges de la Seine sur une voie le long de laquelle sont garées de nombreuses voiture... Une femme appelle au secours : deux brutes en imperméables sont en train de l'enlever, l'un la ceinturant, l'autre lui plaquant sa grosse main sur sa bouche. L'un finit par la soulever, la charger sur son épaule, et l'emporter. Comme les deux se précipitent vers leur voiture toute proche, voilà qu'accourent Bill Ballantine et Bob Morane. Ballantine se jette sur le kidnappeur qui porte un imperméable clair, le plaquant sur le capot de sa voiture, et Morane commence à boxer l'autre, à l'imperméable plus sombre.
La jeune femme profite de la diversion pour redescendre de la voiture et s'enfuir, et les deux kidnapeurs remontent précipitamment dans leur véhicule au volant duquel un chauffeur les attendait. La voiture démarre en trombe, laissant Ballantine et Morane interloqués. Puis Ballantine pointe du doigt le sol et Morane ramasse un pistolet automatique. Puis tous les deux cherchent des yeux la jeune femme, et l'aperçoivent à quelques pas, s'appuyant contre un arbre, visiblement émue.
Morane demande à la jeune femme : "Vous êtes blessée ?" Elle répond que non. Il se présente : "Bob Morane..." et pointant son acolyte : "... mon ami Bill Ballantine." La jeune femme se présente à son tour : "Sabrina Alferi. Je ne sais comment vous remercier..." Tenant toujours le pistolet, Morane remarque : "Un Smith et Wesson 9 mm, c'est pas un joujou d'amateur..."
La jeune femme bredouille : "Excusez-moi, je voudrais..." mais comme elle semble vouloir se frayer un chemin entre Ballantine et Morane, une concierge un peu grasse aux cheveux blancs arrive et l'interrompt : "On a téléphoné à la police." La jeune femme répond immédiatement : "C'était pas la peine !" Mais la concierge insiste : "Ils ont dit qu'ils venaient !"
Morane s'interpose : "Vous ne voulez pas voir la police ?" Comme elle répond, confuse : "Non, je préfèrerais...", Morane propose immédiatement : "La station taxi est au coin de la rue..." Elle répond : "Mais je ne peux pas rentrer chez moi : ils m'attaqueront encore..." Un petit vieux à casquettes se colle à Morane, qui l'écarte agacé et dit à Ballantine : "Pas de taxi, plus de domicile... eh bien je ne vois plus qu'une solution..." Il écarte encore le même petit vieux, pour proposer à nouveau : "Venez chez moi, mon appartement est à deux pas." Et constatant la mine déconfite de Ballantine, Morane ajoute en tapotant l'épaule de ce dernier : "Et mon ami Bill habite avec moi."
Sabrina Alferi répond, soulagée : "Je vous fais confiance." Morane répond tandis qu'une sirène de police se rapproche : "Alors filons !" Puis donnant le pistolet par le canon à la concierge : "Tenez, vous donnerez ça aux flics : comme ça, ils se seront pas dérangés pour rien !"
Ils s'en vont, plantant là la concierge qui soupire en les regardant s'éloigner en hâtant le pas : "Oh ben ça alors..." Cependant, la concierge n'est pas la seule à les avoir vu partir dans cette direction : un homme à gabardine noire et chapeau mou s'allume tranquillement une cigarette et se met à les suivre.
Comme Morane ouvre la porte et éclaire l'entrée de son appartement, Sabrina Alfieri s'exclame : "C'est le ciel qui vous envoie à mon secours !" Ballantine répond aussitôt : "Je parie que vous êtes orpheline." Surprise, la jeune femme confirme et demande : "Oui, pourquoi ?" Ballantine explique, amusé : "Oh, le Ciel envoie toujours les veuves et les orphelines en détresse à Bob."
Croyant à une plaisanterie, Sabrina Alfieri rit de bon cœur, et Morane allume les lumières du salon. Ballantine propose : "Tiens, je vais faire du thé : ça vous remettra." Morane entraîne la jeune femme dans le salon et la fait asseoir à côté d'une petite table décorée d'un grand vase, tout en demandant, l'air de n'y pas y toucher : "Vous connaissiez vos agresseurs ?" Elle répond en ouvrant son sac à main : "Non, mais je sais pourquoi ils voulaient m'enlever..."
Ballantine rapparait à l'entrée du salon pour demander : "Vous aimez duthé au moins ?" Sabrina Alfieri confirme, fouillant dans son sac à main : "Oui, oui..." Elle sort un rouleau de papier aux extrémités abîmées : "C'est à cause de ça : le testament de mon ancêtre Tancrède Alfieri, mort en 1765 dans les Pays-Bas où il s'était installé..."
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Ici la page du forum Phliippe-Eby.fr consacré à cet épisode.
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