Akudama Drive (2020)
Titre original : アクダマドライブ(Akudama Doraibu).
Une saison animée de 12 épisodes de 22 minutes chaque.
Diffusé au Japon à partir du 8 novembre 2020 sur SUN JA.
Sorti en coffret 2 blu-rays + 2DVD américain Funimation le 30 novembre 2021.
De Tomohisa Taguchi, sur un scenario de Norimitsu Kaihō et Tomohisa Taguchi, d’après la bande dessinée de Rokurou Oogaki, avec les voix japonaise de Tomoyo Kurosawa et Yūichirō Umehara.
Pour adultes.
(Cyberpunk) Kansai, une cité noyée dans un brouillard de pollution jaune orangé, illuminé par les néons, au ciel sillonné par petits des dirigeables. Dans les rues du quartier Sud, les voitures aux parebrises miroirs roulent parechoc contre parechoc et pour traverser, un chat en profite pour sauter d’un toit à l’autre des véhicules. Un feu de signalisation affiche à coups d’hologrammes superposés à sa couleur ses ordres : ne marchez pas ! marchez ! Et quand il faut marcher, une barrière holographique apparait tout le long du passage piéton avec le message « Stop » à l’intention des conducteurs — et alors le chat peut tranquillement lui aussi traverser la rue avec les autres piétons.
Soudain, une aurore boréale file le long de la crête d’un mur qui semble défendre la ville, et tous les passants s’arrêtent et regarde son passage, les mains jointes, comme pour prier. Et le chat – ou peut-être bien la chatte s’est perchée en haut d’un poteau pour, elle aussi, regarder passer l’étrange phénomène, qui se reflète dans ses pupilles.
Ailleurs, une jeune fille range son uniforme de serveuse dans un placard, et l’uniforme disparait en scintillant, dans un buzz électronique. Alors qu’elle marche dans la rue, son téléphone-portefeuille pliable affiche 17 heures et quinze minutes et elle se félicite d’être sortie à l’heure. Elle est dans le quartier sud, à Dontoburi, et se rend à la station de bus, les bus étant les petits dirigeables qui sillonnent le ciel orangé de la ville. Assise dans le dirigeable, elle soupire, puis regarde à travers la vitre, et en guise de publicité, un autre « bus » affiche sur son flanc « Aujourd’hui : exécution de l’égorgeur ».
Descendu du « bus », la jeune fille s’étire, puis s’exclame qu’il est temps d’acheter de quoi faire à manger. Elle traverse un pont au-dessus d’un canal, toujours dans Dontoburi, tandis que la nuit est apparemment tombée — et s’étonne de croiser un chat blanc tacheté de marron. Celui-ci va pour traverser la rue — alors qu’une voiture arrive droit sur lui. Horrifiée, la jeune fille s’élance en criant « attention », ramasse le chat devant le parechoc de la voiture, qui pour éviter la jeune fille dévie et est stoppée net par l’hologramme interdisant le trottoir aux voitures. Le chauffeur baisse sa vitre et demande à la jeune fille en hurlant si elle est suicidaire.
La jeune fille, le chat dans ses bras, s’excuse platement et part en courant, s’engageant dans une ruelle sombre. Au-dessus d’une porte, un néon holographique répète : « Aujourd’hui : exécution de l’égorgeur ». Alors le chat saute des bras de la jeune fille, qui se retrouve tout près d’une petite boutique de vente à emporter, devant laquelle s’est garé un livreur à moto. Elle lit sur l’enseigne « Takoyaki ? » (brochettes de poulet épicé). Et elle réalise qu’elle n’en a plus mangé depuis des années… et décide en conséquence qu’elle devrait en acheter.
C’est une boutique minuscule tenue par une vieille dame qui compte « 1, 2, 3, 4… », et le jeune motard attend d’être servi. Sans attendre, la jeune fille s’excuse et commande une part de takoyaki. La vieille dame lui répond joyeusement que c’est parti et que cela lui coûtera 500 yens. Puis elle tend au jeune homme sa part, qui fouille dans sa poche et fait tomber une pièce de 500 yens, qui roule au sol. La jeune fille le remarque et prévient le jeune homme, qui l’ignore et va à sa moto. Elle hésite, ramasse la pièce, le rejoint à sa moto alors qu’il est assis dessus et mange sa part. Elle répète qu’il a perdu son argent et lui tend la pièce. Il déglutit, et finit par répondre que l’argent tombé porte malheur. Puis il jette sa barquette de Takoyaki vide par terre. La jeune fille est effarée et crie de ne pas le faire : il faut mettre les ordures dans une poubelle ! Mais tandis qu’elle ramasse la barquette vide, le jeune homme démarre sa moto et part en trombe.
Comme elle reste stupide à lui demander d’attendre, la vendeuse l’appelle pour lui dire que sa commande est prête. Servie et ravie par l’odeur, elle propose son téléphone-portefeuille, mais la vendeuse refuse : ici, on ne paye qu’en liquide. Et la vieille dame pointe l’affichette. La jeune fille est très étonnée : à leur époque, payer en liquide ? La vieille dame s’énerve : quoi ? elle n’a pas de quoi payer ? La jeune fille proteste : bien sûr que non. La vieille dame exige alors d’être payée immédiatement.
Alors la jeune fille réalise qu’elle tient encore dans la paume de sa main droite la pièce de 500 yens que le jeune motard a laissé tomber. Et son cerveau se bloque : si elle ne paye pas, elle est une voleuse — mais si elle paye, elle est aussi une voleuse car cette pièce de 500 yens n’est pas à elle, et elle ne pourra plus la rendre. Elle finit par refermer sa main et dire à la vieille dame que maintenant elle n’a pas d’argent liquide mais que si elle attend un peu, elle pourra… Alors la vieille dame l’accuse de vouloir partir sans payer parce que tous les autres le font : elle n’est pas née d’hier. Et la vieille dame de composer sur le cadran holographique le numéro de la police, qui arrive aussitôt toutes sirènes hurlantes…
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série animée.
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