Ici la page Amazon.fr du DVD anglais du 23 avril 2007 (pas de version française, pas de sous-titres français)
Neverwhere S01E04: Blackfriars (1996)
Traduction du titre original : Les Frères (en) Noir.
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Ici l'article de ce blog sur la mini-série Neverwhere de 1996.
Diffusé en Angleterre à partir du 3 octobre 1996 sur BBC 2 UK.
De Neil Gaiman et Lenny Henry (également scénaristes), réalisé par Dewi Humphreys. Avec Gary Bakewell, Laura Fraser, Hywel Bennett, Clive Russell, Paterson Joseph, Elizabeth Marmur, Trevor Peacock, Richard Leaf.
Pour adultes et adolescents.
(Fantasy urbaine) Vous pouvez m’appelez Monsieur Croup ; et vous pouvez appeler mon… — …frère. — … Associé, Monsieur Vandemar ; vous avez pu avoir fait des cauchemars à notre sujet… Nous exécutons actuellement une commission dans le Londres du Dessous, cette ville des âmes perdues et oubliées, qui subsiste telle qu’elle était, contemporainement à l’autre Londres du même nom. Il y a une fille appelée Porte, et elle est en chemin pour voir un ange ; et il y a le Marquis de Carabas et il est venu nous voir : c’est toujours une erreur.
En effet, le Marquis de Carabas arpente à présent la chambre de tortures — pardon, le centre des opérations de Monsieur Croup, déclarant à celui-ci et à son associé : « Vous êtes, si je comprends bien, Monsieur Coup, un collectionneur de figurines de la Dynastie des Tang… »
Assis à son bureau, Monsieur Kroup rétorque lugubrement : « Comment auriez-vous pu savoir cela ? » De Carabas répond gracieusement : « Les gens me disent des choses… » et sourit : « Je suis approchable. »
Croup concède : « Et même si je l’étais… » De Carabas lui coupe la parole : « Si vous l’étiez, vous pourriez être intéressé par… ceci. »
Et le Marquis de sortir de la poche intérieure inférieure de son long manteau un odieux clown grimaçant, semblant être sorti tout droit d’un roman de Stephen King.
Aussitôt le voyant, Monsieur Croup, dans un râle d’envie, grimace, exorbite ses yeux et tire la langue au clown. Il tente alors d’attraper la figurine mais Carabas s’est déjà reculé d’un pas. Alors Croup se lève et gronde, sans quitter des yeux la figurine : « Qu’est-ce qui nous empêcherait de le prendre et de ne laisser que des petits bouts de vous partout Côté-Dessous ? »
Comme Croup avance pas à pas, le Marquis de Carabas recule lui aussi pas à pas, et Croup ajoute : « Nous n’avons jamais démembré un Marquis auparavant… »
Mais son associé, Vandemar, qui se tient bras croisé derrière le Marquis et le dépasse d’au moins une tête, corrige : « Je l’ai fait, à New-York, au 14ème siècle, sous la pluie. »
Mais Croup objecte : « Il n’était pas marquis, c’était le Comte d’Exeter. »
Mais Vandemar n’en démord pas, et patiemment rappelle : « Et Marquis de Westmorland. » Mais Croup n’en a cure et s’adressant à nouveau au Marquis de Carabas, hausse le ton : « Qu’est-ce qui nous empêcherait de vous hacher en autant de morceaux que nous avons haché le marquis de Westmorland ? »
Le Marquis menace soudain la figurine d’un petit marteau qu’il a, on l’espère, sorti d’une autre de ses poches, et sourit, tout en baissant le ton : « Oh, s’il vous plait, cessez ces futiles menaces... » Et d’ajouter l’air de rien : « Je pense que je me sentirais mieux si tous les deux vous vous asseyiez. »
Croup s’empresse de retourner s’asseoir à son bureau, puis levant haut le menton déclare : « Dites votre prix. » Très satisfait, le Marquis fait sauter en l’air son petit marteau et le remet dans l’une de ses poches.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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