Freedom Project (2006)
Traduction du titre original : Le projet Liberté.
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Ici la page de ce blog consacrée à la série animée Freedom Project (2006).
Cet épisode existe en deux montages : montage original sans le prologue, version longue avec prologue.
Diffusé le 24 novembre 2006.
Sorti en blu-ray français le 9 décembre 2008 chez Beez (édition limitée, 4 blu-rays, multi-régions, identique à la japonaise et l'américaine, très haute résolution, manga inclu).
Sorti en blu-ray anglais le 10 octobre 2011 chez Manga Home Entertainment (édition collector, 1 blu-ray, 2 DVD, cartes à collectionner, pas de version française).
Sorti en blu-ray français le 3 juillet 2013 chez Kaze (édition standard, un seul blu-ray)
De Shuhei Morita. Avec Daisuke Namikawa, Morikubo Shotaro, Kappei Yamaguchi. Univers et graphisme : Katsuhiro Otomo.
(Planet Opera prospectif post-apocalyptique, prologue) La nuit. Entourés de torchères sur un terrain sablonneux d’où émergent des éléments industrielles rouillées, quelques adultes et davantage d’enfants se sont réunis pour assister au lancement d’une fusée miniature en direction de la pleine lune. Celle-ci s’envole lestement laissant derrière elle son panache de fumée.
Un ciel bleu, avec une planète terre rougeoyante aux continents calcinés, au-dessus d’une route suspendue jalonnée de d’arcs lumineux. Trois garçons tirent en soupirant un peu, un engin rappelant une voiture de course monoplace.
Le premier garçon (Takeru), à la chemise blanche ornée d’écussons de la conquête spatiale terrienne, déclare : « Le jour se lève. » Son camarade, en combinaison bleu également ornée d’écussons similaires, lui répond : « Oui, on ferait bien de se dépêcher… »
Comme il entend pétarader deux monoplaces de la même sorte que celui qui tire — en moins vétuste tout de même — il prévient son camarade : « Takeru ! » Et ils s’arrêtent pour s’assurer d’être à l’abri sur la voie de droite de la route suspendu.
Les deux monoplaces les dépassent, fila, et le camarade de Takeru lui fait remarquer : « Vraiment, on aurait peut-être dû se contenter d’un modèle d’usine. » Takeru répond : « Les motos d’usine sont toutes les mêmes, mais de celle-ci, on va faire une machine de rêve ! »
(version sans le prologue) Un tunnel cerclé d’anneaux lumineux orangés ; six motos monoplace sont alignées sur une ligne de départ devant un public bruyant regroupé debout à leur droite le long de la muraille, derrière quelques caisses.
Parmi les pilotes, Takeru, en pantalons bleus ; veste et bottes blanches, gant rouge, profondément enfoncé dans son siège, chaque main sur une sphère de guidage, chaque botte posé sur une pédale pour freiner ou accélérer.
Son camarade Bismark l’interpelle : « Takeru, ne te fais pas dégager ! » Mais l’attention de l’adolescent est en réalité toute entière focalisée sur le charmant visage d’une toute jeune fille dans la foule. Et cela fait grimacer de mépris le principal rival de Takeru dans la course, rival (Taira) qui se trouve occuper la position voisine sur la ligne de départ.
Takeru réalise alors le sourire moqueur de son rival et fixe à nouveau son attention sur l’avant de la route… et le signal de départ. Les moteurs des motos vrombissent, la foule s’échauffe encore davantage, et en énormes chiffres verts holographiques, un compte à rebours s’affiche en avant de la route au-dessus d’eux, chaque nombre étant scandé par la foule : 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1… et en rouge, « zéro !!! »
Toutes les motos démarrent, Takeru en tête pendant une fraction de seconde, vite distancé par son rival.
Flash-back : stationné sur l’autoroute suspendu, Takeru essayait d’attraper le globe rouge de la Terre dans le ciel orangé de la ville lunaire sous dôme.
Soudain, les voix de ses camarades qui avaient terminer leurs révisions mécaniques le tirent de sa rêverie : « Qu’est-ce que tu fais ? » demande son meilleur ami Kazuma, et leur mécanicien, Bismarck, de confirmer : « Tout est prêt… — Oh oui ! » répond Takeru, qui démarre et fait ronfler le moteur de la moto, et de s’exclamer : « Le moteur ne fait plus du tout le même bruit ! » Bismarck confirme à nouveau : « On en a tiré tout ce qu’on a pu ! »
Et Kazuma de renchérie : « C’est presque une vrai moto de course ! » Takeru répond : « Peut-être, mais pas encore assez pour faire la course du Tunnel. » Bismarck s’alarme : « La course du Tunnel ? » et Kazuma s’étonne : « Ce n’est pas du tout ce que tu nous avais dit ! » Takeru réplique : « Mais il n’y en a pas de plus grande ! »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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