Jurassic World: Rebirth (2025)
Traduction : Le monde jurassique, renaissance.
Titre français ou plutôt franglais : Jurassic World: Renaissance.

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Annoncé en France, aux USA, en Angleterre pour le 2 juillet 2025.

De Gareth Edwards, sur un scénario de David Koepp, d'après le roman de Michael Crichton ; avec Scarlett Johansson, Mahershala Ali, Jonathan Bailey, Rupert Friend, Manuel Garcia-Rulfo, Ed Skrein, Luna Blaise, David Iacono, Bechir Sylvain.

Pour adultes et adolescents.

(prospective, catastrophe, dinosaures, woke toxique artificiel) 17 années auparavant. Une rivière coule au clair d’une jungle, avec des singes qui épient une rumeur qui se rapproche. Celle d’un hélicoptère qui survole la jungle, puis la baie pour atterrir sur un héliport au centre d’une retenue d’eau, sur l’île de Saint Hubert à 226 miles à l’Est de la Guyane française.

Les écrans de surveillance montrant l’héliport et le personnel s’affairant à l’extérieur alterne comiquement avec un écran intitulé ADN d’espèces hybridées, parce que lorsque vous surveillez une piste d’atterissage, faire sa cuisine génétique, c’est un peu comme le tricot : ça passe le temps.

Ce n’est pas la moindre bizarrerie d’un laboratoire INgen, séquençage et développement, de manipulation génétique ouvert à tous les vents, où tout le monde travaille en combinaison environnemental sous un cadavre bicéphale de dinosaure fièrement exposé suspendu dans sa cage de verre, et tout ce qui ressemble à d’énormes bouches d’aérations avec en contrebas des portes pressurisées grandes ouvertes.

Et plutôt que d’envoyer électroniquement vos notes, pourquoi ne pas se pencher par-dessus le bastingage — aïe le bas du dos, afin de tendre un document — tandis que le récipiendaire de petite taille, vraisemblablement une femme, a la flemme de s’approcher davantage et tend la main tout en continuant à marcher pour récupérer le document, et demi-tour droit repartir sur la perpendiculaire, ce qui objectivement ne doit arranger que le mouvement de caméra.

Et à nouveau des pupitres avec des tubes de spécimen exposés à tout venant dans ce laboratoire décloisonnés : c’est vrai si un virus mutant s’échappe, autant que tout le monde en profite. Ils devraient cultiver des bébés xénomorphes, tiens, ça nous changerait des vélociraptors et les bébés seraient pondus plus vite, directement hybridés avec n’importe quel espèce. Et hop, v’la t’y pas une séquelle de plus intéressante, plus qu’à tout situer sur Pandora, et on pourra combiner toutes les franchises Disney Machin en une seule et en faire une comédie musicale avec des zombies, des loups-garous et des vampires, plus des jeux de la faim.

Une grande cage haute technologique vitrée – c’est important que le spécimen ait vue sur les casses-croutes ambulant avant de se lancer dans une carrière de Pac-Man, est obligeamment intitulée Mutadon Raptor et a plein de griffes, de pattes et de dents en plus. Et il glousse.

Et voilà deux zigs qui comptent en finir avec une tâche que l’on suppose ingrate, celle d’avoir eu à traverser tout le décor au lieu transférer leur paquet par un système de livraison sécurisé à la manière d’un distributeur de médicament dans une pharmacie.

Et bien sûr, il faut franchir un sas… euh, d’une seule porte vitrée, et pour cela le monsieur… ouvre le casque de sa combinaison environnementale, pour mordre dans une barre chocolatée, dont l’emballage tombe mollement au sol.

L’homme blanc barbu (serait-il également roux ?), sans refermer son casque, déverrouille la porte avec une clé puis un code, puis compte avec ses doigts avec la femme également en combinaison pressurisée de l’autre côté de la vitre : « Un, deux… »

Étonnamment il a refermé son casque entre-temps. Chat GPT doit être au montage… Les deux tournent leurs clés respectives, la porte s’ouvre avec un bruit de dépressurisation, sauf que ce n’est pas un sas, la porte donne directement sur la vaste pièce dont l’atmosphère était censée être hermétiquement protégée de celle de la vaste salle voisine, le laboratoire où ça cuisine n’importe quoi et ça bouffe des barres chocolaté sans poubelle recyclable pour déposer ses emballages. Sur le panneau d’exposition lumineux, il est écrit D-REX v. 23.LLL.

Et tandis que ça papote, la porte se referme et l’emballage de barre chocolaté est aspiré au lieu d’être expulsé, ce qui n’est pas possible physiquement si le sas, car en réalité s’en est bien un, était surpressurisé comme cela devrait être toujours le cas quand on tente de maintenir une atmosphère interne non contaminée.

Les rires enregistrés manquent tandis que l’emballage à la marque parfaitement visible suit le pas du barbu blanc pas malin, puis est aspiré par une bouche d’aération au bas de la porte du sas suivant qui ne devrait avoir aucune bouche d’aération pour fonctionner normalement.

Le papier d’emballage provoque un court-circuit avec flamme parce qu’un papier d’emballage est naturellement incendiaire au contact d’une grille ou d’un ventilateur à moins que cette bouche d’aération ne soit le réacteur d’un mini-jet avec tous ses passagers accrochés à la verticale au-dessus de la porte.

La flamme ne déclenche aucune alerte parce que c’est normal dans un laboratoire à atmosphère contrôlé d’avoir des flammes qui jaillissent du bas d’une porte pressurée, comme il est tout à fait normal qu’aucune alerte ne se déclenche quand la porte pressurisée reste ouverte. Mon réfrigirateur domestique n’est pas si accommodant.

Un écran d’exposition affiche que l’échec critique du confinement a bien été détecté mais étonnamment personne ne surveille l’écran, même pas les gardes que l’on aperçoit pourtant posté en face. L’écran bipe, mais bien entendu le plus discrètement possible parce que ce n’est pas comme si une alarme devait alerter qui que ce soit, surtout quand ce qui que ce soit est systématiquement casqué en combinaison environnemental qui doit logiquement étouffé les sons extérieurs.

Et bien entendu en cas de panne du système d’ouverture d’une porte, le système doit redémarrer : c’est d’ailleurs ce que fait mon ordinateur à chaque fois qu’un truc coince le tiroir de mon lecteur CD, parce que c’est tout à fait normal de redémarrer l’informatique quand c’est la mécanique qui est physiquement détruite ou reste ouverte. Par exemple, vous prenez de la vitesse sur l’autoroute et devez aborder une méchante courbe mais, oups, l’ordinateur détecte que la portière est mal fermée ou qu’une ceinture de sécurité n’est pas bouclée : qu’importe, coupez toute l’électronique de la voiture dont la direction et le contrôle de la vitesse et redémarrez.

D’un coup tous les laborantins réalisent que quelque chose ne va pas et se mettent à courir en hurlant « Le D-REX est lâché ! » sans que rien n’ait pu leur indiquer une chose pareil sans équivoque. On doit être un mardi.

Bien sûr le barbu blanc très c.on parce que c’est un homme blanc est le seul à se faire enfermer quand les portes se referment, mais pas la femme avec laquelle il avait dû se synchroniser pour ouvrir la porte, et là, bizarrement, quand il veut qu’elle tourne la clé en même temps, elle se contente de le regarder fixement.

Il est vrai qu’il n’y a pas meilleur système d’évacuation d’urgence que celui qui ne permet pas d’évacuer dans l’urgence. Elle retire sa clé malgré les suppliques du barbu : « Allez, ouvre la porte ! » qui ne peut pas manquer de voir se refléter la gueule griffu du D-Rex mutant. Étrangement, la femme de l’autre côté de la baie vitrée n’a pas sorti son smartphone pour faire un selfie, mais elle ne perd pas une miette du spectacle, alors que la consigne d’évacuation était plutôt claire et des plus urgentes.

Alors que la wokette s’efforce de nous copiter la réaction de Veronica Cartwright dans le premier Alien, à moins que quelqu’un ait copié collé cette prestation de Veronica Cartwright sur le visage de la figurante et possiblement la voix sur la bande son, le truc à grande gueule semble attraper le barbu blanc trop c.n parce que c’est un homme blanc de surcroît, et disparaît avec dans le brouillard éclairé de rouge afin d’éviter une interdiction aux moins de 16 ans.

De nos jours… Cela fait trente-deux ans depuis que les dinosaures sont revenus. Mais le climat moderne et les maladies leur ont coûté et l’intérêt du public s’est épuisé. Sans doute avec le nombre d’individus survivants du public ? D’un autre côté, le réchauffement climatique, c’est pas censé nous ramener à des températures comparables à celles de l’époque jurassique ?

La plupart des espèces survivants ne s’épanouissent que sous des latitudes formant une ceinture tropicale autour de l’Equateur. Les voyages d’êtres humains là-bas sont strictement interdits.

Un embouteillage en ville tandis qu’on repeint en blanc une fresque publicitaire à propos d’un parc d’attraction de dinosaures. Un rétroviseur avec la devise Les objets dans le miroir sont plus près qu’il n’y parait… donc n’en profitez pas pour presser le pus de votre gros bouton sur le nez.

Le conducteur profite de l’arrêt de son véhicule pour zapper les chaînes de radio et boire son gobelet de café… qu’il a acheté quand et comment vu qu’il est bloqué et depuis combien de temps, déjà ? Puis il descend de son véhicule pour admirer un hélicoptère qui passe au-dessus du pont de… Brooklyn ? Sous lequel se trouve la cause de l’embouteillage, un plésiosaure que des grues s’efforcent de soulever. Depuis quand New-York s’est déplacée à l’Equateur, aucun écran ni texte d’exposition n’a pris la peine de nous le dire… le réchauffement climatique, sans doute.

A moins qu’il ne s’agisse d’un dinosaure publicitaire ? Le conducteur a carrément abandonné son véhicule parce que c’est l’usage à New-York : tout le monde est si gentil et si respectueux de la propriété des autres. Mais ne vous inquiétez pas, sans transition il est de retour dans l’habitacle, et apparemment, non seulement il parle tout seul mais il n’est pas seul et sursaute, parce qu’une certaine Miss Bennett a pris place dans le fauteuil passager.

Il est strictement impossible que le conducteur n’ai pas vu Miss Benett en rouvrant sa portière et en s’installant dans le fauteuil du conducteur. Ce film est non seulement écrit par Chat GPT, mais il est aussi réalisé par Chat GPT et possiblement joué par Chat GPT. C’est fou les progrès que l’intelligence artificielle a fait depuis que Will Smith a bouffé ses premiers spaghetti.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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