Freaks Of Nature (2015)
Traduction du titre original : Les monstres de foire de la Nature.
Titre de travail : The Kitchen Sink (l'évier de la cuisine)
Sorti aux USA le 30 octobre 2015.
Sorti du blu-ray américain le 9 février 2016.
De Robbie Pickering, sur un scénario de Oren Uziel ; avec Mackenzie Davis, Ed Westwick, Joan Cusack, Vanessa Hudgens, Keegan-Michael Key, Cerina Vincent, Bob Odenkirk, Patton Oswalt, Chris Zylka, Rachael Harris, Denis Leary, Nicholas Braun.
Pour adultes et adolescents.
La nuit, à l’entrée de la petite ville de Dillford, le foyer du Riblet. Aux cris des oiseaux locaux vraiment bruyant se mêle un premier hurlement humain, puis le fracas d’une explosion, accompagné d’une colonne de flamme. Dag et Lorelei, deux lycéens épouvantés arrivent alors encourant dans le virage, apparemment poursuivi par une foule prête à les lyncher : c’est vendredi soir, dans la ville natale de Dag – et les gens qui en ont après Dag sont en fait ses voisins – des vampires aux dents acérés, aux globes oculaires noirs et aux gueules ensanglantées.
Dag et Lorelei doivent alors se jeter sur le côté de la route pour éviter une voiture de police arrivant à toute vitesse – en flammes. Ils dévalent alors la pente herbue jusqu’à une petite maison, avec vue sur la petite ville – également en flammes. Dag arrive à ouvrir la porte et entre dans le salon avec Pétra, qui continue de hurler. Ils referment la porte derrière eux, mais lors qu’ils se retournent… le salon est rempli d’une horde de zombies.
Les bras d’un zombie passent à travers la porte et agrippent Pétra, tandis que d’autres vampires passent à travers les fenêtres. Dag libère Pétra des mains vampires qui la tenait… Et tous les vampires se jetent sur tous les zombies. La voiture de police en flammes traverse alors le mur du salon. Ne restent plus dans la salle ravagée que Dag face à la vampire Pétra et au zombie Ned. Comme ils allaient pour s’affronter, une lumière éblouissante inonde le salon à travers l’énorme brèche ouverte dans le mur, et les trois se retournent.
Alors pourquoi tout le monde a pété les plombs à Dillford et comment Dag s’est retrouvé coincé avec les deux monstres de foire que sont Pétra et Ned ? Hé bien, c’est parce que les extraterrestres ont débarqué.
Mais rembobinons plutôt. C’est la veille, une journée ordinaire au lycée de Billford : les zombies descendaient en titubant du bus scolaire tandis qu’un surveillant scannait leur collier. Dag était persuadé que quelque chose allait lui arrivait : il le sentait jusque dans ses os, et il avait beau essayer d’en parler avec l’un de ses amis, Parminder – un humain – celui-ci n’écoutait même pas. Et ce quelque chose c’est Lorelei, la jeune fille dont il est épris : il sent qu’ils sont faits l’un pour l’autre – elle vient plus souvent que d’habitude chez lui. Mais Parminder lui répond que c’est seulement parce que Lorelei cache sa réserve de cannabis dans la chambre de Dag – parce que le père de Lorelei est un scientifique et que tout le monde appelle désormais Dag le placard à cannabis de Lorelei. Dag est choqué : est-ce que c’est vraiment comme cela que les gens l’appelle ? Tout le temps, selon Parminder.
Ils entrent dans le lycée, et Dag soupire : ça le fait passer pour un idiot ! Dag demande alors si Parminder le soutient dans cette histoire, et celui-ci répond que non. Alors Dag proteste : le travail de Parminder en cas d’ami est de veiller à la bonne réputation de Dag, et Parminder est nul comme ami. Et comme Parminder essaie d’accéder à son casier, mais se trouve bloqué par une camarade zombie qui se cogne la tête de manière répétée dessus, Dag avance que peut-être que Lorelei utilise sa réserve de cannabis comme une excuse pour lui rendre visite encore et encore : est-ce que Parminder y a pensé ? Parminder arrive enfin à accéder à son casier, et répond que non. Pour Dag, c’est certainement cela : le langage non verbal de la jeune fille a été super collant ces derniers temps... Et justement Lorelei passe devant Dag, qui l’interpelle. La jeune fille ne lui répond pas et ne s’arrête même pas, et Parminder commente ironiquement que la colle était palpable. Furieux, Dag rétorque à Parminder de se taire.
À quelques casiers de là, Pétra – une humaine – se refait une beauté, assortissant son rouge à lèvre à ses mèches rose. Soudain elle sursaute : c’est Milan Pinache, son petit ami vampire qui lui a fait « bouh » dans la nuque. Milan demande à Pétra si elle est prête pour sa première fête vampirique ce soir-là, et il assure qu’elle va adorer, mais Pétra est un peu inquiète, car elle a entendu dire que les fêtes vampiriques pouvaient être un peu brutales. Arrive alors Ned, un intello à lunettes et cheveux longs, qui voudrait accéder à son casier. Milan repousse Ned sans ménagement et demande à Pétra si elle a trop peur alors… Mais Pétra s’empresse de répondre qu’elle n’a pas peur, et Milan assure Pétra qu’elle est sa copine préférée.
Comme Ned revient à la charge pour son casier, Milan lui rétorque de la fermer, faisant vivement reculer le lycéen, qui se reçoit alors en pleine figure un livre préparé par un camarade vampire de Milan. Ned se retrouve par terre et le camarade vampire lui dit de ne plus croiser son chemin, tandis que Pétra essaie de s’excuser tandis que Milan l’entraîne au loin. De l’autre côté du couloir, Dag a tout vu, mais ne fait rien, ni ne dit rien, et après un instant d’hésitation, il rentre dans sa classe. Plus tard, Ned se présente à la salle des professeurs pour trouver M. Keller, son professeur vampire de littérature, qui vient de constater sur son ordinateur qu’aucune vampire en lingerie fine n’a répondue à son profil illustré par une photo de lui torse nu et bronzé montrant ses biceps. Keller répète à Ned qu’il est dans la salle des professeurs, puis admoneste ses collègues : s’ils finissent un pichet de sang, ils doivent en remettre un autre à chauffer – ils peuvent tous le faire ! Mais Ned insiste : il n’a qu’une seule question, car il pense que Keller s’est trompé de note. Keller rétorque qu’il a deviné : dans sa tête, Ned pensait avoir écrit un magnifique essai, et Ned confirme.
Alors Keller part dans un sermon : Ned n’a pas le contrôle de tout dans sa vie et parfois les gens ne font pas ce qu’il voudrait qu’ils fassent ; parfois il pense à eux et ils ne pensent pas à lui en retour ! Keller déclare alors qu’il a voulu prouver à Ned que le monde est cruel, et qu’il faut qu’il apprenne cela avant de se faire des idées fausses. Et Keller se met à tambouriner contre le mur et vocifère qu’il n’y a plus un seul beignet, aucun professeur n’a pensé à en lui laisser un. L’un des collègues tend alors le bout restant de son propre beignet, mais Keller s’écrie, indigné, qu’il ne veut pas un quart de beignet, mais un beignet entier. Le professeur se remet alors à déguster le reste du beignet.
Ned attend quelques secondes, puis se retourne et demande à Keller s’il était en train de dire qu’il avait délibérément mal noté son devoir pour lui donner une leçon. Keller se retourne alors vers Ned, la voix enrouée par l’émotion : la plupart des lycéens devraient être enchaînés à leur casier, et Keller pourrait leur lancer un bâton de dynamite, ce qui épargnerait aux professeurs la peine. Mais Ned est un lycéen extraordinaire aux yeux de Keller – le meilleur en 97 ans de carrière. Et voilà pourquoi Keller devait étrangler les rêves de Ned et le briser en tant qu’individu. Et comme Ned ne comprend pas, Keller déclare que l’essai de Ned est un chef d’œuvre – qui devrait être encadré et placé dans un musée dédié aux plus beaux essais. Et Keller ne peut pas décrire sa joie d’y avoir mis un F (la pire des notes, éliminatoire dans les lycées américains) : pour Keller, ce F veut dire « Fun » – plaisir. Le plaisir de Keller.
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