The Cursed (2022)
Autre titre : Eight For Silver (8 pour Argent)
Sorti aux USA et en Australie le 18 février 2022.
Annoncé en blu-ray américain le 10 mai 2022 chez Decal Releasing US.
De Sean Ellis (également scénariste) ; avec Boyd Holbrook, Kelly Reilly, Alistair Petrie.
Pour adultes et adolescents.
(Horreur Fantastique) La Somme, 1917 : un certain capitaine visite les tranchées françaises tandis que les tirs d’artilleries résonnent. Explosent au-dessus de la tranchée des charges de gaz moutardes. Tous les soldats remontent un masque, tandis que la manche de l’un d’eux, attaquée par le gaz, se met à fumer. Puis des obus tombent, et un poste de mitrailleurs allemands mitraillent.
Le capitaine blessé est amené dans une infirmerie anglaise ? où l’un des patients très velu semblent avoir une crise et l’on coupe des pieds. On retire trois balles dans le torse du capitaine, mais à la troisième, le médecin découvre qu’il ne s’agit pas d’une balle allemande.
Une voiture vient se garer devant le perron d’un château converti en hôpital. Une dame en noir en descend, et demande (en anglais) comment va un certain patient. Dans un salon, la dame — Charlotte — contemple une photographie, puis elle a un flash (back, horreur malheur) la ramenant trente-cinq années en arrière, alors qu’un garçon nommé Edward taquinait sa sœur aînée Charlotte et se retrouvait rappelée à l’ordre par leur mère, tandis que le père chassait sans visibilité dans le parc et ramenait un lièvre.
Une caravane de gitans arrivent dans les prés voisins, toujours nimbés de brouillard, et la diseuse de bonne aventure annonce un orage. Le patriarche s’occupe alors à fondre des pièces en argent (ils sont super riches) pour faire des dents, et profite de l’occasion pour graver des dents d’une mandibule arrachée à quelqu’un. La voyante prétend alors que le gitan sera protégé par le talisman comme celui-ci les a protégés pendant des générations.
Dans le manoir, on s’interroge à propos de revendications des gitans sur leur terrain, qui semblent avoir des droits remontant à 80 ans. Les gitans ayant refusé une réparation, le propriétaire des lieux décide de se débarrasser des gitans, avec la complicité des autres gentlemen autour de la table et du prêtre. Ils arrivent donc en vue du camp à cheval et armés de torches. Les gitans, pas craintifs (ils ne doivent pas avoir l’habitude des persécutions) les regardent arriver torche haute sans bouger ni s’armer. Ça discutaille, le ton monte et le premier des cavaliers abat le négociateur. Les gitans s’affolent un peu mais restent à se faire tirer comme des lapins les après les autres tandis que leurs tentes et chariots sont incendiés.
Mais apparemment tout le monde n’est pas mort : les cavaliers posent pour des photos avec les cadavres et traînent des femmes par les cheveux. Puis on ramène au propriétaire la diseuse de bonne aventure qui aurait tenté de mordre un cavalier avec la mâchoire en argent gravé. L’homme ordonne de faire un exemple avec le compagnon de la voyante (un exemple pour qui, ils ont tué tout le monde ou presque ). Ils mettent la tête de l’homme dans un sac après l’avoir accroché à une croix revêtu d’un grossier manteau « pour qu’il n’ait pas froid » et lui coupe les mains et les pieds à la hache puis bourre les manches avec de la paille. Ils redressent et plantent la croix. La voyante promet de l’empoisonner dans son sommeil et d’invoquer le Diable — et sans la tuer, ils l’enterrent vivantes. Pendant ce temps dans le manoir Charlotte et son petit frère Edward chantent une chanson d’amour accompagnés par leur mère.
Plus tard, Charlotte rêve qu’elle déterre quelque chose au pied de l’épouvantail, qui tourne alors la tête vers elle. Un soir, le père de Charlotte et Edward, un pathologiste (métier rare pour l’époque me semble-t-il) descend dans une auberge et demande s’il y a des gitans dans les parages. L’aubergiste refuse de répondre. Le père dîne avec un homme qui lui dit qu’il est désolé pour ce qui est arrivé à Gévaudan (pas le même siècle, incidemment).
Un autre jour brumeux, c’est Edward qui joue tout seul — car c’est la tradition chez les familles super-riches de laisser leurs enfants jouer tout seul dans la campagne, si possible à côté de cadavres crucifiés, sans tuteurs ni surveillances. Et lui aussi creuse au pied de la croix pour découvrir la mâchoire d’argent gravé, puis voir apparaître la voyante, qui lévite. Mais c’était un rêve, le garçon est seulement devant la maison dans la nuit à hurler, et cela ne dérange personne que toutes les portes soient ouvertes, sans doute pour que chacun dans la nuit puisse visiter le manoir et égorger ses habitants.
(Horreur Fantastique) La Somme, 1917 : un certain capitaine visite les tranchées françaises tandis que les tirs d’artilleries résonnent. Explosent au-dessus de la tranchée des charges de gaz moutardes. Tous les soldats remontent un masque, tandis que la manche de l’un d’eux, attaquée par le gaz, se met à fumer. Puis des obus tombent, et un poste de mitrailleurs allemands mitraillent.
Le capitaine blessé est amené dans une infirmerie anglaise ? où l’un des patients très velu semblent avoir une crise et l’on coupe des pieds. On retire trois balles dans le torse du capitaine, mais à la troisième, le médecin découvre qu’il ne s’agit pas d’une balle allemande.
Une voiture vient se garer devant le perron d’un château converti en hôpital. Une dame en noir en descend, et demande (en anglais) comment va un certain patient. Dans un salon, la dame — Charlotte — contemple une photographie, puis elle a un flash (back, horreur malheur) la ramenant trente-cinq années en arrière, alors qu’un garçon nommé Edward taquinait sa sœur aînée Charlotte et se retrouvait rappelée à l’ordre par leur mère, tandis que le père chassait sans visibilité dans le parc et ramenait un lièvre.
Une caravane de gitans arrivent dans les prés voisins, toujours nimbés de brouillard, et la diseuse de bonne aventure annonce un orage. Le patriarche s’occupe alors à fondre des pièces en argent (ils sont super riches) pour faire des dents, et profite de l’occasion pour graver des dents d’une mandibule arrachée à quelqu’un. La voyante prétend alors que le gitan sera protégé par le talisman comme celui-ci les a protégés pendant des générations.
Dans le manoir, on s’interroge à propos de revendications des gitans sur leur terrain, qui semblent avoir des droits remontant à 80 ans. Les gitans ayant refusé une réparation, le propriétaire des lieux décide de se débarrasser des gitans, avec la complicité des autres gentlemen autour de la table et du prêtre. Ils arrivent donc en vue du camp à cheval et armés de torches. Les gitans, pas craintifs (ils ne doivent pas avoir l’habitude des persécutions) les regardent arriver torche haute sans bouger ni s’armer. Ça discutaille, le ton monte et le premier des cavaliers abat le négociateur. Les gitans s’affolent un peu mais restent à se faire tirer comme des lapins les après les autres tandis que leurs tentes et chariots sont incendiés.
Mais apparemment tout le monde n’est pas mort : les cavaliers posent pour des photos avec les cadavres et traînent des femmes par les cheveux. Puis on ramène au propriétaire la diseuse de bonne aventure qui aurait tenté de mordre un cavalier avec la mâchoire en argent gravé. L’homme ordonne de faire un exemple avec le compagnon de la voyante (un exemple pour qui, ils ont tué tout le monde ou presque ). Ils mettent la tête de l’homme dans un sac après l’avoir accroché à une croix revêtu d’un grossier manteau « pour qu’il n’ait pas froid » et lui coupe les mains et les pieds à la hache puis bourre les manches avec de la paille. Ils redressent et plantent la croix. La voyante promet de l’empoisonner dans son sommeil et d’invoquer le Diable — et sans la tuer, ils l’enterrent vivantes. Pendant ce temps dans le manoir Charlotte et son petit frère Edward chantent une chanson d’amour accompagnés par leur mère.
Plus tard, Charlotte rêve qu’elle déterre quelque chose au pied de l’épouvantail, qui tourne alors la tête vers elle. Un soir, le père de Charlotte et Edward, un pathologiste (métier rare pour l’époque me semble-t-il) descend dans une auberge et demande s’il y a des gitans dans les parages. L’aubergiste refuse de répondre. Le père dîne avec un homme qui lui dit qu’il est désolé pour ce qui est arrivé à Gévaudan (pas le même siècle, incidemment).
Un autre jour brumeux, c’est Edward qui joue tout seul — car c’est la tradition chez les familles super-riches de laisser leurs enfants jouer tout seul dans la campagne, si possible à côté de cadavres crucifiés, sans tuteurs ni surveillances. Et lui aussi creuse au pied de la croix pour découvrir la mâchoire d’argent gravé, puis voir apparaître la voyante, qui lévite. Mais c’était un rêve, le garçon est seulement devant la maison dans la nuit à hurler, et cela ne dérange personne que toutes les portes soient ouvertes, sans doute pour que chacun dans la nuit puisse visiter le manoir et égorger ses habitants.
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