Threads (1984)
Toxique: Ce film vise à traumatiser le spectateur dans l’espoir d’enrayer un conflit nucléaire. Alors que le spectateur n'a strictement aucun pouvoir sur l'arme nucléaire ou contre son industrie et que la peur rend bête et soumis. Le film ne montre rien des responsables et des profiteurs de la course au nucléaire, il ne donne aucun moyen d’empêcher ces conflits, même pas le désarmement nucléaire ni une biosphère ou la conquête spatiale pour survivre à l'holocauste comme à l'hiver nucléaire.
Traduction du titre : Les fils pour tisser.
Diffusé en Angleterre le 23 septembre 1984.
Sorti en VHS et BETAMAX anglais en 1987 chez BBC VIDEO UK. (sans la musique originale, sans bonus)
Sorti en VHS et DVD anglais en 2000 chez REVELATION UK. (sans la musique originale, sans bonus)
Réédité en DVD anglais en 2005 chez REVELATION UK. (sans la musique originale, sans bonus)
Sorti en blu-ray américain le 30 janvier 2018 (édition standard) SEVERIN US (avec une partie de la musique originale, sans bonus).
Sorti en blu-ray américain le 13 février 2018 (édition limitée) SEVERIN US (avec une partie de la musique originale, sans bonus).
Sorti en blu-ray anglais le 17 décembre 2018 nouveau master SIMPLY MEDIA US (avec l'intégralité de la musique originale, avec bonus).
Annoncé en blu-ray allemand le 1er juillet 2022.
De Mick Jackson, sur un scénario de Barry Hines, avec Karen Meagher et Reece Dinsdale.
Pour adultes
(apocalypse nucléaire, documentaire dramatisé) Une araignée tisse patiemment sa toile... Dans une société urbaine, tout est connecté. Chacun des besoins d’un individu est satisfait par les compétences de beaucoup d’autres. Nos vies sont tissées entre elles pour former une toile. Mais ces connexions qui fortifient la société la rende aussi vulnérable. Sheffield, le samedi 5 mars : des tours de béton, des usines qui fument, des clochers dans un ciel pollué. Tandis qu’un avion décolle, une voiture est garée sur une crête, à l’extérieur de la ville face aux champs verdoyants. Dans la voiture au son de Johnny Be Good, un jeune couple regarde les avions de chasse qui décollent passer au-dessus d’eux. La jeune femme se renfonce dans son fauteuil et fait remarquer (ironiquement) que c’est drôlement paisible ici en haut de la colline. Ils rient tous les deux.
La jeune fille ajoute qu’elle adorerait vivre à la campagne et le jeune homme — Jimmy — semble ne pas être de cet avis. Pourquoi ? lui demande sa petite amie : parce que la campagne, c’est mort, faut une heure pour arriver au plus proche rince-gosier. La jeune fille rit et baisse sa vitre : elle le sait, mais l’air est génial, elle adore à cette époque de l’année, avec le printemps qui arrive. Est-ce qu’il voit les feuilles qui commencent à pointer sur le buisson tout proche ?
Mais Jimmy semble absorbé, et ne regarde pas le buisson, alors la jeune fille lui demande ce qu’il regarde. En fait il fixe la ville et se demande où est leur maison : si seulement il avait une paire de jumelles. Ses réflexions sont interrompues par le bulletin d’information à la radio et il se demande l’heure qu’il peut bien être. Et comme le premier titre concerne la guerre civile en Iran, le jeune homme cherche une autre station. Sa petite amie s’indigne : ils sont venu pour faire une virée en voiture à la campagne et la seule chose à laquelle il pense, c’est au football ? Il la détrompe : la seule chose à quoi il pense… et de glisser sa main entre les cuisses de la jeune fille, qui l’écarte : oh, qu’il arrête avec ça ! Et de lui reprocher qu’honnêtement il n’a aucun respect parfois : il croit qu’il peut faire tout ce qui lui plait.Vexé, le jeune homme sort de la voiture. De retour avec des brins de bruyère, il l’offre à la jeune fille en guise d’offrande pour la paix. Pendant ce temps la radio donne les résultats des matchs de football. La jeune fille trouve cela adorable. Il répond que la bruyère est censée porter chance, et de se demander s’il va vraiment en avoir maintenant. Et d’embrasser la jeune fille. Les oiseaux chantent. En fait, leur voiture est garée au bord d’un précipice.
Jeudi 5 mai, à la télévision d’un pub que Jimmy et sa petite ami fréquente : ce film tourné mardi en secret par une équipe de la télévision de l’Allemagne de l’Ouest, montre l’un des convois militaires soviétiques en mouvement dans le nord de l’Iran. Les convois ont d’abord été repérés par les satellites des Etats-Unis lundi, franchissant trois des cols montagneux depuis l’Union Soviétique. Le ministère des affaires étrangères soviétique a pris la défense de ces incursions, accusant les Etats-Unis de délibérément inciter le coup d’état de la semaine dernière en Iran. Lors d’un discours à son arrivée à Vienne, M. Gromyko affirme que les véhicules soviétiques répondent à l’appel d’un des représentants officiels…
Ni Jimmy ni sa petite amie n’écoute les informations tandis que le patron rince les chopes de bières. Jimmy demande à la jeune fille si elle est vraiment sérieuse, et elle confirme : elle n’a jamais été plus sérieuse de toute sa vie. Ils rient tandis que la présentatrice de la BBC 1 à l’écran poursuit son bulletin d’information sur la situation en Iran. Mais la jeune fille insiste : que vont-ils faire ? Jimmy demande encore si elle en est sûr, et elle répond que oui : chez elle, d’ordinaire, c’est aussi régulier qu’une horloge. Et d’ajouter que de toute manière, même si elle l’était, ce ne serait pas la fin du monde, non ?
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