The Lair (2022)
Traduction du titre : le repaire.
Ne pas confondre avec la série télévisée de vampires gays de 2007 du même nom.
Sorti aux USA le 28 octobre 2022.
Annoncé en blu-ray français le 18 janvier 2023, en VOD le 13 janvier 2023.
DeNeil Marshall (également scénariste), sur un scénario de Charlotte Kirk (également actrice), avec Jonathan Howard, Jamie Bamber, Mark Strepan, Troy Alexander, Leon Ockenden, Harry Taurasi.
Pour adultes et adolescents.
(guerre, woke, monstre) Avril 2017. Les forces aériennes états-uniennes ont déployé une bombe à effet de souffle massif, l’arme non nucléaire la plus puissante de son arsenal, sur une cible mystérieuse dans une province reculée Afghane. Des rapports officiels affirment que la bombe aura été utilisée pour détruire une forteresse rebelle clé de la zone. Officieusement, des rumeurs ont fait état d’une activité dérangeante des heures avant l’explosion. Voilà ce qui est vraiment arrivé…
Le désert. Un avion de combat fonce au-dessus des terres. La pilote, Foxtrot 217, déclare à son commandement Widow 12 qu’elle ne voit rien qu’elle retourne à la base et qu’elle n’a plus beaucoup de carburant. Widow 12 accuse bonne réception du rapport, lui souhaite bon voyage de retour et lui dit de contacter Zeus pour sa trajectoire. C’est alors qu’une alarme s’affiche et que le tableau de bord de l’avion se met à biper… Et c’est une alerte missile à 9 heures. Foxtrot réussit à esquiver le missile et lâche des fusées de détresse pour tenter de le déboussoler tandis que le missile revient sur elle.
Mais ce n’est que l’alarme du réveil-matin de la jeune femme qui se réveille à cinq heures du mat (j’ai des frissons…) pour l’arrêter. Habillée, elle va à la cuisine où sa mère qui s’était tenue prête toute la nuit lui tend sa tasse de café. Puis elle enfile sa veste de cuir top gun, va embrasser son petit garçon profondément endormi et lui souhaite de rêver qu’il vole. Retour à bord de l’avion de chasse parti en vrille qui perd de l’altitude et s’éjecte. Trois supposés afghans scrutent depuis le bas de la montagne la descente de deux parachutes. La pilote semble s’appeler Sinclair et est réveillée par son camarade moustachu qui lui assure qu’elle va bien, je ne sais pas à quoi il peut bien voir ça, vu que le nez de Sinclair saigne et qu’elle ne s’est pas relevée.
Mais les afghans ont déjà franchi instantanément à vue de nez dix kilomètres en terrain montagneux et font bruyamment savoir qu’ils arrivent, puis mettent en joue le moustachu, qui a pris tout son temps avant d’aviser alors qu’il y a des pierres qui roulent partout pour signaler qui arrive à dix kilomètres à la ronde et que le plus grand silence règne. Il devrait aussi y avoir de l’écho, mais apparemment quelqu’un au son n’a pas fait ses devoirs. Le moustachu fait signe à Sinclair, dégaine son flingue et se lève… au lieu de rouler à terre, probablement il préférait mourir debout. Il est bien sûr immédiatement abattu par l’un des deux afghan. Un troisième vient demander à Sinclair si elle va bien, elle s’empare de lui et ses camarades mitraillent le leur tandis qu’elle leur tire dessus, et curieusement vu le calibre et la faible distance, aucune des trois balles ne traverse l’afghan qui incidemment n’a strictement pris aucune précaution avant de se pencher sur Sinclair. Pourtant, c’est un pays où les pièges de cadavres sont fréquents, et si c’est un soldat à terre, il est rare qu’il soit désarmé et coopératif avec ceux qui viennent de descendre son binôme.
La wokette elle, sait rouler à terre et descendre tout le monde mieux que la lavette mâle qui l’accompagnait, tandis que soudain un écho retentit à chacun de ses tirs : quand c’est les autres qui tirent, il n’y a pas d’écho, et quand c’est elle, il y a un écho pour faire plus tonitruant, c’est une nouvelle loi de la physique woke. Le survivant sort un sabre et se rue vers elle en hurlant, mais le temps qu’il arrive, le moustachu qui finalement n’était pas tout à fait mort, descend l’afghan au sabre, et meurt juste après, afin de laisser toute la place à l’écran à la wokette de service.
Voilà donc la dénommée Sinclair à marcher d’un bon pas dans le plat désert en direction des montagnes, visible à des milliers et des milliers de kilomètre à la ronde, et si cela ne suffisait pas, elle utilise sa radio pour signaler qu’elle s’est crashée et que son artilleur est mort. Elle ne peut rester parce qu’il fait trop chaud sur le site du crash. D’autres afghans arrivent sur les lieux de la fusillade, et devinez quoi, l’Afghan qu’elle avait descendu n’est pas mort. Ignore-t-on la règle de la doublette dans l’armée américaine ?
Instantanément, voilà que Sinclair entre dans une base russe désaffectée tandis que les mêmes afghans en voiture se sont téléportés juste derrière elle. L’un des afghans ouvrent obligemment la porte blindée du complexe en tentant de la viser avec un bazooka, je suppose qu’il était à court de munitions ordinaires. Elle descend alors dans les profondeurs de la base et dans une lueur verte qui est seulement sa torche, et explore ensuite les recoins – un genre de dortoirs, des vestiaires.
Lui ayant laissé tout le temps qu’il fallait pour se planquer, trois afghans (ils sont toujours trois…) se décide enfin à la suivre, au lieu de simplement condamner la seule issue, à moins bien sûr qu’il y en ait plusieurs. Sinclair continue de se promener pendant qu’ils descendent à sa suite pour trouver des masques à gaz au mur, qu’elle laisse à leur place, puis un cadavre modifié semblant hurler de terreur … Apparemment un scientifique qui a laissé un dictaphone au milieu de feuilles de formules chimiques et d’un message en russe que personne n’a pris pas la peine de nous traduire ; et bien sûr les afghans la talonnent parce que non contents de se téléporter à la surface, ils se téléportent aussi sur la terre ; Quelqu’un allume alors l’électricité et les cuves avec des corps apparemment humains flottant dedans apparaissent dans la lumière glauque.
Evidemment, quand la lumière éclaire le labo, Sinclair est dans leur dos, parce qu’en temps que wokette, elle est parfaite et ce n’aurait pas été son genre de se retrouver au milieu de ses poursuivants comme une c.nne, alors qu’elle n’avait aucun moyen de savoir que les lumières seraient allumées ou de connaître la topographie du laboratoire. Elle tabasse alors le pauvre garde qui attendait gentiment qu’elle le frappe, et les autres afghans mitraillent partout sauf dans sa direction alors que le laboratoire est illuminée. Ils éventrent de leur tir une première cuve avec un corps dedans, sans crainte d’avoir visé une réserve de bouteilles de gaz hautement inflammable, parce qu’un laboratoire ne contient jamais quoi que ce soit d’un peu volatile.
Toujours sans personne pour viser correctement, la wokette se vautre gratuitement sur une autre momie qui reposait sur une table derrière des rideaux de plastique, puis estimant être à couvert, elle va mitrailler de l’embrasure des rideaux de plastiques les Afghans auquel bien entendu ne viendrait pas l’idée de se metter à couvert ou de tendre la moindre embuscade. Ma brève expérience du Laserquest m’a appris que des gamins de dix ans savaient pourtant le faire, et jusqu’à preuve du contraire, aucun n’avait l’expérience du maquis et encore moins des commandos français, américains et autre OTAN qui forment habituellement les terroristes d’orient à harceler les troupes qui voudraient les empêcher d’égorger les civils innoncents pour couvrir les opérations de vol de pétrole dans la région.
C’est alors que Miss Wokette aperçoit une grille de bouche d’égout au sol et elle écarquille les yeux. Bien sûr, non seulement la grille n’est pas scellée, mais elle donne sur un passage suffisamment haut où elle pourra circuler à sa guise sans rencontrer le moindre dispositif censé empêcher par exemple les rats ou des crocodiles ou un commando ennemi d’envahir le labo. Les deux afghans laissent un pauvre plouc derrière eux monter la garde et bien sûr, celui-ci commence à vouloir regarder de plus près les corps. L’un d’eux se relève, avec une gueule monstrueuse, et le pauvre plouc attend tranquillement de se faire frapper, et dévorer dans la foulée. Plus malin, son camarade (ils sont plus que trois maintenant) pousse un cri et s’enfuit en refermant la porte blindée derrière lui. Pourquoi n’ont-ils pas commencé par faire ça.
De l’autre côté, Miss Wokette prétend se rendre à un afghan qui savait pourtant qu’elle était dangereuse et armée (elle porte un fusil mitraileur, des grenades etc.), et avec un sourire sadique, la Miss utilise une fusée de détresse pour la lui expédier dans le buffet. Je ne suis pas certain que cela soit aussi efficace que cela dans la réalité, surtout que l’afghan n’était pas en petite robe comme leur chef. La wokette remonte sans encombre le puits en trucidant quelques afghans, mais le dernier est tué par le monstre. Sans même remercier, elle sort, le mitraille et semble-t-il il a la tête trop grosse pour passer.
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