Ici la page Amazon.fr du blu-ray NETWORK DVD (pas de version française, apparemment épuisé)
The Owl Service S01E07 : Who Is There? (1970)
Traduction : le service de la chouette, qui est là ?
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacré à la série The Owl Service 1969.
Noter que les épisodes originaux n'ont pas de titres, mais la page IMDB en donne.
Diffusé en Angleterre le 1er février 1970 sur ITV UK en noir et blanc.
Rediffusé sur ITV en 1978, sur CHANNEL 4 en 1987.
Sorti en DVD anglais NETWORK DVD UK le 28 avril 2008.
Sorti en blu-ray anglais NETWORK DVD UK le 27 mars 2023 (image avec dommages légers de temps à autre, son correct, détails HD fins absents même avec mise à échelle 4K, commentaires audios d’un intérêt très limité, mais deux interviews d’Alan Garner).
De Alan Garner, d’après son roman de 1967, réalisé par Peter Plummer, (également producteur); avec Gillian Hills, Michael Holden, Francis Wallis, Edwin Richfield, Dorothy Edwards, Raymond Llewellyn.
Pour adultes et adolescents.
(fantasy, possession, mystère, horreur) Dans la salle de billard, Roger tente de se concentrer pour son coup suivant, mais Alison ne cesse de tapoter des poings sur le bord de la table. Il lance à se demi sœur : « Tu permets ? » Alison se contente de contourner la table pour se retrouver face à son demi-frère, mais avant que la dispute ne commence, Clive, le père de Roger et beau-père d’Alison passe la tête par la porte et s’exclame : « Ah, je vous cherchais tous les deux ! »
Et Roger de rater son tir. Alison répond joyeusement à Clive : « Bonjour !!! » Roger se redresse et accuse Clive : « Tu as cassé ma concentration ! » Clive répond nonchalamment : « Pas du tout : ce truc est une queue de billard, pas un gratte-dos ! » Et le père de Roger de prendre la queue de billard des mains de Roger, et l’air fièrement dégagé, avance le long du grand côté de la table, jaugeant la configuration des boules sur le tapis vert. « La rose ! » annonce-t-il, désigant la boule rose placée au bord du trou en face de lui, parfaitement alignée avec la boule blanche, qu’il tire.
La boule blanche s’en va frapper en douceur la boule rose, la boule rose tombe dans le trou et la boule blanche la remplace au bord du trou. C’est un coup extrêmement simple et pourtant Alison s’exclame : « Vous êtes brillant !!! » Clive rit avec Alison et va reposer la queue de billard pour déclarer, faussement humble : « Preuve d’une jeunesse dilapidée, c’est ce qu’ils diront. » Puis il va à la fenêtre.
Roger demande alors, méfiant : « Vous étiez à notre recherche, hein ? » Clive confirme, et prenant Alison par les épaules, commence : « Il va falloir se montrer coulant pour les deux prochains jours, ce sont des gens bien ici… » Roger rétorque : « Que sommes-nous supposé avoir encore fait ? » Clive répond : « Ecoute, je ne suis pas inquiet, mais jusqu’à ce que notre vieille Nancy abdique, les choses sont un peu délicates. »
Alison s’alarme : « Qu’est-ce qui s’est passé ? — Rien, c’est seulement qu’elle applique les règles à la lettre, c’est tout. » Alison fronce des sourcils et tout en souriant déclare : « Je ne comprends pas. » Alors Clive explique : « Nancy s’est plainte à Margaret au sujet de la cuisine qui est son domaine jusqu’à ce qu’elle termine son préavis, alors pas de safaris, hein ? »
Roger s’est approché et interpelle son père : « Est-ce que vous allez bien ? » Alison s’est détournée et grimace, n’appréciant pas du tout les insinuations de Clive. Clive soupire : « Eh bien, elle dit que le garde-mangé a été vidé du pain et du fromage. » Roger proteste, hautain : « Ce n’est pas moi ! » Et Alison ajoute : « Ni moi ! »
Clive leur répond : « Je ne m’en fais pas : nous referons le plein demain : il nous faut juste nous modérer pendant les deux prochains jours, c’est tout. » Roger hausse le ton : « Non, mettons les choses au clair ! » Clive se détourne : « Oh, inutile de s’en faire. » Alison a l’air furieuse, Roger monte sur ses grands chevaux : « Ecoutez, je parierais que c’est ce mendiant aux doigts qui collent qu’elle promène avec elle ! »
Mais Alison affirme aussitôt : « Ce n’est pas Gwyn. » et comme Roger et son père la regardent, elle bafouille : « Je sais que, oui, il prend des trucs… » Roger s’exclame : « ‘Vraiment ? Attend une seconde… » Et de demander à Alison : « M’as-tu emprunté mon anorak ? — Non ! — J’ai vu qu’il n’était plus dans le vestiaire quand on est rentré… » Et prenant son père à témoin : « Si c’est lui qui l’a, je lui fais sauter les dents de devant !!! »
Clive insiste : « Laisse tomber, ça n’en vaut pas la peine ! » Alison s’écarte de Roger qui la suit d’un regard noir tandis qu’elle va s’appuyer à la table de billard non loin de son beau-père. « Nous en serons débarrassés après-demain. » ajoute Clive en souriant. Puis : « Tu viens dîner ? » Roger s’exclame : « Un plouc qui vole ! » Clive se détourne et répond : « Je lui dirai un mot ce soir. » Et comme Clive sort, Roger le poursuit : « Je ne me contenterai pas d’un mot !!! »
Roger rejoint son père au lavabo qui lui lance : « Tiens-toi à l’écart, ça n’en vaut pas la peine ! » Et Roger vocifère : « Au cas où ça dérangerait Margaret ? Tout ce qu’il lui faut à elle, c’est d’être dérangée, hein ? » Et cette fois Clive se fâce : « Maintenant fais gaffe ! fais gaffe ! » Mais cela n’arrête pas Roger qui crie de plus belle : « Tu t’es déjà fais avoir une fois et tu n’en finis pas de le regretter ! C’est ta mère ou quoi !? — DANS TA CHAMBRE !!! »
Puis Clive baisse tout à fait le ton : « Si tu décides que tu te sens capable de dîner avec nous, prend la peine de t’assurer d’être prêt quand le gong sonnera : c’est un repas entre gens civilisés, et nous ne voulons pas de morveux qui n’ont jamais sû leurs bonnes manières ! » « Naturellement, répond Roger, tremblant de rage. Bonne nuit, mon père ! » et de claquer la porte.
Clive soupire, mais en se retournant, il tombe en arrêt devant Alison. Très pâle, Clive sourit, puis s’approche : « Désolé à propos de cela, il fera ses excuses. » Alison se détourne : « Ça n’a pas d’importance. »
Clive se raidit et la suit : « Ecoutez, Princesse, je suis qui décide si c’est important ou pas, que cela soit clair entre nous, n’est-ce pas ? »
Mais le jardinier vient d’entrer dans la salle de billard : « Excusez moi !!! » Clive et Alison se retournent vers lui et Clive répond : « Oui, qu’y-a-t-il ? — Excusez-moi de demander, Monsieur, est-ce que le garçon est ici ? — Le jeune Gwyn ? — Exact, Monsieur. — Eh bien, je l’espère. »
Alors Alison intervient, clairement mal à l’aise : « Je pense… qu’il est peut-être parti faire une balade. » Le jardinier demande : « Oui ? » et Alison précise : « Il a emprunté un anorak. » Alors Clive rejoint le jardinier : « Tant que vous y êtes, ne pourriez-vous pas nous trouver une autre gouvernante ? »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à cet épisode.
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