Firefly, la série télévisée de 2002 Feu vert télévision

Firefly S01E07: Our Mrs. Reynolds.
Traduction : Madame Reynolds / Notre Madame Reynolds / La femme du capitaine Reynolds.
Titre canadien et français : La femme du Commandant.

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Ici l'article de ce blog sur la série Firefly (2002)

Diffusé aux USA le 4 octobre 2002 sur FOX US.
Sorti en DVD anglais le 19 avril 2004 (piste français canadien incluse, sous-titres français inclus).
Diffusé en France le 14 avril 2005 sur SERIE CLUB FR.
Sorti en Blu-ray américain le 11 novembre 2008 (multi-régions, piste français canadien incluse, sous-titres français inclus).

De Joss Whedon, avec Nathan Fillion, Gina Torres, Alan Tudyk, Morena Baccarin, Adam Baldwin, Summer Glau, Sean Maher, Mark Sheppard.

Pour adultes et adolescents.

(Space opera, Western spatial, horreur, comédie) Un chariot bâché tiré par deux chevaux conduit par un couple rappelant les colons de l’Ouest Américain avance dans l’eau peu profonde d’un cours d’eau traversant une forêt illuminée par le couchant.

Mais le couple est guetté et soudain un premier bandit à cheval sort de la forêt à leur droite — puis trois autres arrivent de l’autre berge.

Le chariot attaqué fait halte tandis que les bandits se postent à trois sur leur gauche et un devant sur la droite. Le chef de la bande déclare alors, brandissant son colt : « Pardonnez de vous déranger, mais je crois que vous transporter un truc à moi. »

Le cocher lui lance, tête baissé, visage caché par son chapeau de cow-boy : « C’pas à toi ! »

Le chef des bandits répond calmement : « Tu pensais qu’on aurait pas découvert que vous aviez changé de route ? Vous allez nous donner notre dû, et tout le reste sur cette barque. » et d’ajouter : « Et je pense que vous allez même me donner un peu de temps en tête à tête avec vot’dame. »

La dame en question garde la tête tellement baissée sous son bonnet qu’on ne distingue même pas son menton. Le mari répond avec un accent de bouseux : « Oh, je pense que vous pourrier avoir envie de rétracter cette dernière phrase. »

Le mari relève la tête. C’est Jayne. « Voyez-vous, j’ai épousé une créature laide et forte. »

L’intéressée relève la tête vers Jayne, et d’une voix contrefaite s’indigne : « Comment peux-tu dire ça ? » Et d’une voix plus naturelle — celle du capitaine Malcom Reynolds : « Comment peux-tu me faire honte devant des nouveaux venus ? »

Jayne rétorque, gardant son accent de bouseux : « Si je pouvais te rendre plus jolie, je le ferai. » Et apparemment c’en est trop pour Mal, qui accuse Jayne : « Tu n’es pas l’homme que j’ai rencontré il y a un an. »

Et Mal et Jayne dégainent leurs armes à feu. Les bandits en restent bouche-bée. Mal retire son bonnet et sourit au chef : « Maintenant réfléchis bien : ça fait depuis un certain temps déjà que tu tournes autour de cette ville ; ça les dérangerait pas d’avoir ton cadavre sur les bras ; alors tu peux te prélasser dans une jolie cellule de prison, mais si ta main touche le métal, je jure sur mon mignon bonnet à fleurs que je te trucide. »

Le chef crie alors à celui qui a la mitraillette : « Abattez-les ! », mais celui-là est déjà abattu par Zoé qui s’était cachée sous la bâche. Et tout le monde ouvre le feu, l’équipage du Serenity atteignant leurs cibles à tous les coups.

Ce soir-là, c’est fête au village autour des feux de bois : les violoneux violonnent, les cow-boys et leurs dames dansent en lançant des cris de joie.

Mal explique à Inara : « Demain matin, nous partirons pour Beaumond ; ça vous donnera une chance de trouver du travail pour votre compte. »

Inara répond : « J’apprécie : c’est très jolie ici, mais… » Mal complète : « Ce n’est pas votre clientèle ? Je comprends : vous voulez jouer à la dame. » Inara l’admet : « Eh bien, oui. »

Puis Inara change de succès : « Alors, expliquez-moi à nouveau pourquoi ce n’est pas Zoé qui avait enfilé la robe ? »

Mal ne se trouble pas : « Tactique, Femme ! J’avais besoin d’elle pour couvrir nos arrières ; par ailleurs ces robes en coton doux sont plutôt agréables à porter : il y a tout un courant d’air. » Inara répond : « Et vous saviez cela parce que… »

Mal répond alors avec aplomb : « Vous ne pouvez pas ouvrir le livre de ma vie et zapper au milieu : comme une femme, je suis un mystère. »

Inara rit : « Oh, mieux vaut que cela en reste un : je retire ma question. » Mal sourit largement, très satisfait de son propre humour.

Et tandis que tout autour on danse et on saute, pas loin de l’orchestre, Jayne semble être en train de faire une réalisation mystique, comme le doyen de la communauté à barbe blanche lui montre un bâton de pluie : « Il fait venir la pluie quand vous le retournez… »

Il incline le tube et les grains à l’intérieur dégringolent bruyamment vers l’extrémité du bas : « La pluie est très rare… Elle n’arrive que quand elle est la plus nécessaire. »

Jayne a l’air fasciné. Le vieil homme achève, remettant le bâton de pluie à Jayne : « Et il en va de même… pour des hommes comme vous. »

Jayne a l’air très ému et bredouille, tenant le bâton de pluie à l’horizontale avec ses deux mains : « C’est le plus… Vous… ami… »

Puis il enfouit son visage dans le poitrail du vieil homme : « Vous êtes un gars (formidable) ! » Et Jayne renifle. Puis la tête relevée et les yeux dans les yeux, promet au vieil homme : « Je le garderai précieusement ! »

Pendant que la fête pas son plein, le pasteur Book, lui bénit sombrement avec des gouttelettes d’eau les cadavres des bandits alignés sous des couvertures, avec une torche qui flambe à côté. Il est cependant intrigué par l’étrange manège autour de Mal et de Jayne...

En effet, une jeune femme rousse es’est agenouillée aux pieds Malcom Reynolds, pour ceindre le front du capitaine du Sérénité d’une couronne de fleurs.

Book reprend sa bénédiction, et la jeune femme dépose alors une coupe de terre cuite vernissée dans les mains jointes de Mal, lui fait boire une gorgée. Puis, très satisfaite, elle se relève et commence à danser pour Mal, hilare, clairement îvre.

Sourire jusqu’aux oreilles, Mal se tourne vers Jayne pour pointer sa couronne de fleurs. Et de regarder la jeune fille danser autour du feu.

Pendant-ce temps, Wash étreint et embrasse Zoé emmitouflée dans une couverture. Alors une autre femme vient chercher Mal et Jayne pour les entraîner dans la danse, et Mal, toujours hilare danse avec la jeune fille.

Le lendemain, l’équipage du Serenity plie bagage et Mal déclare au chef de la ville : « Doyen Gommen, merci de votre hospitalité. »

Le vieil homme à barbe blanche répond : « Nous avons une grande dette envers vous ; je suis désolé que nous ayons si peu pour vous payer, bien que j’espère que nos cadeaux prouveront notre reconnaissance. »

Mal répond en souriant : « Eh bien je ne pense pas que Jayne lâchera jamais son bâton maintenant. »

Et les deux hommes d’en rire alors que Zoé arrive en courant. Zoé entraîne Mal à l’intérieur de la soute et lui souffle à l’oreille : « Une barge de patrouille de l’Alliance vient d’entrer dans l’atmosphère à l’instant. »

Mal revient aussitôt au doyen : « Eh bien, faut qu’on décolle ! » Le doyen répond : « Nous prierons pour une route sûre et espèrerons poser de nouveau nos yeux sur vous avant longtemps, mon ami. »

Ils se serrent la main : « Comptez là-dessus, répond Mal : à plus maintenant. » Le doyen ajoute encore : « Soyez bénis. » Et sous les acclamations et les au-revoir de la petite foule, la porte de la soute remonte et le Sérénité décolle verticalement dans un nuage de poussière.

Dans la soute, Mal fait du rangement en ramassant deux bobonnes de terre cuite, probablement de l’alcool distillé, et ouvrant une espèce de cage à provision, va pour les ranger, quand soudain, il aperçoit à travers les grilles de métal le visage de la jeune femme rousse de la veille.

Malcom recule avec un cri de frayeur. Puis il relève la tête et interroge : « Qui Diable êtes-vous ? »

La jeune femme semble très surprise et demande : « Qu’est-ce que vous voulez dire ? »

Mal se relève, la jeune fille de l’autre côté aussi : « Je pense que j’ai été très clair : qu’est-ce que vous faites sur mon navire ? »

La jeune femme répond en souriant : « Mais… vous savez bien que je dois m’accoupler avec vous… » Mal a les yeux ronds : « Qui doit quoi avec qui ? »

Alors la jeune femme approche et d’une voix toute douce et innocente demande : « Est-ce que le doyen Gommen ne vous l’a pas dit ? » Mal demande encore : « Me dire quoi ? Qui… Qui êtes vous ? »

La jeune fille baisse les yeux : « Monsieur Reynolds — Monsieur… » Elle relève les yeux et le regarde, rougissante : « Je suis votre épouse ! »

Firefly S01E07: La femme du commandant (2002)

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Firefly S01E07: La femme du commandant (2002)

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Firefly S01E07: La femme du commandant (2002)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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