Firefly, la série télévisée de 2002 Feu vert télévision

Firefly S01E06: Safe.
Traduction : Sécurité ; canadien : Protection ; français : sains et saufs).

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Diffusé aux USA le 8 novembre 2002 sur FOX US.
Sorti en DVD anglais le 19 avril 2004 (piste français canadien incluse, sous-titres français inclus).
Diffusé en France le 28 avril 2005 sur SERIE CLUB FR.
Sorti en Blu-ray américain le 11 novembre 2008 (multi-régions, piste français canadien incluse, sous-titres français inclus).

De Joss Whedon, avec Nathan Fillion, Gina Torres, Alan Tudyk, Morena Baccarin, Adam Baldwin, Summer Glau, Sean Maher, Mark Sheppard.

(Space opera, Western spatial, horreur) La nuit. Le manoir Tam, onze ans auparavant. Une grande maison de briques à deux étages illuminées, avec des pots de fleurs décorant le perron et des arbres qui semblent en plastique. Le périmètre est apparemment limité par un halo verdâtre émis à un poteau lumineux vert.

Dans le vaste salon, sous le manteau d’une grande cheminée, brûle un joyeux feu de bois. Assis sur le long divan de cuir noir à court dossier devant la table basse en verre, un adolescent pâle, studieux, d’allure aristocratique, écrit sur une tablette lumineuse posée sur ses genoux. Le salon est décoré de bibelots orientaux, les lumières — des appliques au mur, une lampe près de la haute baie vitrée — sont tamisées.

Une toute jeune fille sort alors la tête de derrière le divan. Elle regarde à gauche, puis à droite, puis déclare, à l’attention de son frère : « Nous avons des ennuis. » La fille disparaît à nouveau derrière le divan. Le garçon n’a pas bronché et continue de tracer sur sa tablette.

La fille repasse la tête au-dessus de la banquette du divan, et insiste, le ton alarmé : « Nous avons été séparés ! » Sans se retourner, le garçon demande : « Séparés de quoi ? »

La jeune fille répond : « De notre compagnie, Simon ! » et d’enjamber le dossier pour s’asseoir à côté du garçon et lui expliquer : « Nos flancs ont été débordés par l’escouade indépendantiste, et nous n’arriverons jamais à rejoindre notre compagnie ! »

Et comme le garçon — Simon — ne répond rien, la jeune fille, vêtue très sagement, ajoute, posément : « Il va nous falloir nous résoudre au cannibalisme. »

Rien ne semble troubler Simon, qui répond : « C’est du rapide : n’avons-nous pas des rations (de survie) ou (quelque chose) du (même) genre ? »

Mais la jeune fille a réponse à tout : « On les a perdues, il va nous falloir manger nos soldats. »

Simon lève enfin la tête de sa tablette : « N’es-tu pas supposée pratiquer en vue de ton récital de danse ? » La jeune fille répond aussitôt : « J’ai tout appris. » et ajoute, pointant du doigt une ligne sur la tablette lumineuse : « C’est faux. »

Simon regarde et la regarde, sentencieux : « C’est recopié du livre, River (NDT Rive / Rivière). » Mais River n’en démord pas et prend le livre ouvert dont il s’agit : « Non, le livre est faux — toute cette conclusion est fallacieuse.

Simon, sourit, dépose sa tablette sur la table voisine du divan et se retourne vers River : « Alors, comment les indépendantistes nous ont séparés ? » Et River répond sans hésiter : « Ils ont utilisé des dinosaures. »

Aussitôt Simon accuse : « Tche’nn mal agwê » et leur père qui vient d’entrer dans le salon le rappelle à l’ordre : « Ton langage, jeune homme ! »

Simon se retourne vers lui, hilare : « Désolé, Papa : les indépendantistes nous ont attaqué avec des dinosaures. » Et River de commenter sans rire : « Simon a perdu la tête dans le feu de la bataille. »

Le père en rit doucement et ajoute en chinois : « Na mê gwan shi ! » (NDT : billevesées ?) tout en s’asseyant à côté du feu de cheminée, puis déclare : « Parce que des dinosaures impliqués, je pense que nous allons laisser passer. »

Simon demande alors avec aplomb : « As-tu eu mon onde ? » Son père répond : « Je l’ai eu ; ton texte a été coupé. Mais j’ai eu le tut pendant un conseil d’administration, merci. »

Cela ne démonte pas Simon : « Si j’avais une boîte-source dédiée, ça ne couperait pas : j’ai perdu la moitié de mon essai. »

Son père n’est pas convaincu : « Oui, et tu aurais ainsi accès à tout shien she’nn deuh (NDT fausse information ?) qui déborde du cortex ! J’interdis absolument. » Simon proteste : « Papa ! » — imité par sa petite sœur : « Papa ! » Mais Monsieur Tam ne cède pas : « Cela n’arrivera pas sous mon toit ! »

Simon semble être horriblement déçu et se détourne. Son père reprend : « Mais étant donné que ta mère en a déjà commandé une, je pense que je devrais renoncer à cette chimère de me croire encore chez moi. »

Le visage du garçon s’illumine et il demande : « Est-ce que c’est une blague ? » Son père répond : « Tu me le remboursera… » Le père fait alors une pause dramatique, index pointé, puis achève : « … En devant un brillant docteur : c’est le contrat. » Simon hoche la tête, ravi, et son père rappelle : « Boite-source dédiée — brillant docteur. »

Alors River demande : « Et quand moi… » Son père l’interrompt : « Pas avant des années. »

Simon déborde d’enthousiasme : « Pa, c’est si dabia’nn wa ! Cela va vraiment… » Son père l’interrompt lui aussi : « Ouais je sais : tu pensez peut-être que je te laisserai travailler avec du matériel de second choix ? » Simon répond avec un large sourire : « Merci ! » Et son père répond : « Tu le vaux bien. » Puis il soupire et déclare : « A présent, pensez-vous que les deux génies que vous êtes pourraient donner à votre vieux père fatigué deux minutes de quiétude ? »

Et de ramasser le journal qui était sur la table basse.

« NOON, NOON, JE NE VEUX PAS ALLER LÀ-BAS !!! » hurle River, qui a bien grandi, dans le salon des passagers du Serenity. La jeune fille se laisse tomber sur le divan.

Simon, qui a lui aussi bien grandi s’élance pour tenter de la calmer : « Tout va bien !!! » Elle rétorque : « Tout ne va pas bien !!! Tu ne peux pas juste creuser en moi, m’enfoncer tes aiguilles pointues dans les yeux et de me demander ce que je vois !!! »

River sanglote, Simon s’écarte et assure : « On n’entrera pas ! » Et va refermer les portes coulissantes qui donnent directement sur l’infirmerie du Sérénité. « Regarde : pas de test aujourd’hui ! » River répond, assise sur le divan : « Pas de test de rut ? Ce stupide fils de pute m’a habillé comme une gorram de poupée ! »

Simon revient à elle : « Pas de test, pas d’injection, allez… » Il va ouvrir une malette orange qui contient des accessoires de coiffure : « Je vais juste te faire une coupe (de cheveux) plus sage. »

Mais soudain River se lève, attrape la mallette et la balance… sur le capitaine Malcom Reynolds qui descendait les marches menant au salon des passagers.

Simon s’écrie : « River ! » et tous les deux se retourne vers Mal, clairement excédé, tandis que la mallette s’écrasé contre une paroi et répandue sur le sol. River, soudain calmée, bredouille : « Pas lui ! » Et un lointain beuglement lui répond.

River débite alors du chinois, puis s’effondre prostrée sur le divan. L’air dégagé, Mal les rejoint : « Alors, elle a ajouté les jurons et balancer des trucs à son répertoire ? C’est un véritable prodige. »

Simon, apeuré, répond : « C’est juste un mauvais jour… » Mal corrige : « Non, un mauvais jour, c’est quand quelqu’un qui hurle terrorise le bétail, c’est compris ? Vous avez déjà vu un troupeau charger quand il n’a nulle part où aller ? C’est un peu comme un hachoir à viande, et nous y perdrions la moitié de nos têtes. »

Simon proteste : « Elle ne s’est jamais approchée du troupeau. » Malcom concède : « Non, mais au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, sa voix porte quelque peu. Nous sommes à deux miles au-dessus du sol et ils peuvent probablement ?... »

Mal se tourne vers River, tétanisée, revient à Simon : « … l’entendre depuis en bas. Alors dès que nous aurons déchargé, elle pourra hurler à nous en faire saigner les tympans… » Mal se retourne vers River : « Bien que je trouverais charitable qu’elle ne le fasse pas. »

Ce à quoi River, affalée comme une poupée abandonnée sur le divan, répond distraitement : « Le corps humain peut être drainé de son sang en huit virgule six secondes, à condition d’avoir un système d’aspiration adéquat. » Mal prend un air dégoûté : « Vous voyez, morbide et flippante, j’ai aucun problème avec ça, tant qu’elle le fait plutôt en silence. »

Simon répond : « C’est de la paranoïa schizophrénique, Capitaine, fabriquée par des scientifiques du gouvernement qui pensaient que le cerveau de ma sœur était un terrain de jeu eugénique ; je n’ai aucune idée de ce qui déclenche ses crises… Et si vous aviez quelque expertise…. »

Mal prend le jeune docteur par les épaules et sourit durement : « Je ne suis pas docteur ; et je ne suis pas non plus votre gorram de baby-sitter : bâillonnez-la s’il le faut : j’ai un marché à conclure. »

Et le capitaine de remonter les marches qui mènent du salon des passagers à la soute principale.

Firefly S01E06: Sains et saufs (2002)

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Firefly S01E06: Sains et saufs (2002)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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