Firefly S01E14: Objects in Space (2002).
Traduction : (Des) Objets dans l'Espace.
Titre canadien et français : Objets volants identifiés.
Episode précédent <> La page de ce blog consacrée au film Serenity de 2005.
Ici la page de ce blog sur la série Firefly de 2002.
Notez que les épisodes jamais tournés prévus pour la fin de la saison ont été recyclés pour le film Serenity.
Diffusé aux USA le 13 décembre 2002 sur FOX US.
Sorti en DVD américain le 9 décembre 2003 (piste français canadien incluse, sous-titres français inclus, zone 1 ?).
Sorti en DVD anglais le 19 avril 2004 (piste français canadien incluse, sous-titres français inclus, zone 2).
Diffusé en France le 5 mai 2005 sur SERIE CLUB FR.
Sorti en Blu-ray américain le 11 novembre 2008 (multi-régions, piste français canadien incluse, sous-titres français inclus).
De Joss Whedon ; avec Nathan Fillion, Gina Torres, Alan Tudyk, Morena Baccarin, Adam Baldwin, Summer Glau, Sean Maher, Mark Sheppard.
Pour adultes et adolescents.
(Space opera, Western spatial, horreur, comédie) Le Sérénité glisse en silence dans l’Espace. Allongée sur sa couchette, River rêve de chants d’oiseaux, et de la voix d’un homme qui dit : « Nous sommes juste tous en train de flotter… » Elle ouvre les yeux.
River s’est levée et fait glisser la porte coulissante de sa cabine. Elle entend la voix de Kaylee s’extasier : « Non, tu n’as pas pu ! » La voix de Simon répond à la mécanicienne : « Non, je souhaiterais avoir menti, c’est seulement que, nous sommes tous devenus chirurgiens, et c’était tout : nous étions l’élite, le monde était à nous, tu comprends ? »
River entre dans le salon des passagers où Kaylee et Simon sont confortablement installés, Simon les pieds sur la table, Kaylee ses pieds nus sur les cuisses de Simon. Kaylee demande : « Alors il fallait que tu sois tout nu ? » Simon confirme, hochant la tête, caressant le mollet de Kaylee : « Tout nu, oui… Et au sommet de la statut d’Hippocrates. » Kaylee éclate de rire et se cache les yeux. Aucun des deux ne semble avoir remarqué River qui les regarde.
Simon demande : « Est-ce que tu es en train de m’imaginer ? » Kaylee répond : « Toi, tout nu… mm, voyons, il va falloir que je fasse la preuve de, euh, en fait ça va être difficile ! » Et de lui toucher des orteils la joue. Kaylee demande encore : « Alors, les flics ont débarqué ? »
Simon secoue la tête : « Il n’y avait pas de flics. » Puis Simon regarde Kaylee, les yeux brillants : « Jusqu’à ce que je me mette à chanter… » Ils éclatent de rire et Kaylee demande : « Qu’est-ce que tu as chanté ? »
River sourit, comme si elle imitait l’expression de Kaylee. Simon répond : « Ce n’est pas drôle, c’est une fable avec une moralité sur les dangers du saké. » Kaylee continue de rire, puis tous les deux remarquent enfin la présence de River. Plus personne ne rit, Simon regarde fixement River et déclare : « Je devrais être présent à cet instant. » Et River perd son sourire.
Dans la réalité, Simon et Kaylee ne se sont rendus compte de rien et continuent de rire aux larmes ; Simon continue de raconter : « C’était soit ça, soit l’hymne national, les témoignages divergent… » River, choquée, se détourne. Kaylee continue de rire : « Tu ne te souviens de rien de tout ça ? »
River avise l’escalier et en gravit les premiers degrés, Simon répond : « Je me souviens avoir persuadé les flics de ne rien dire à mon père… ou les avoir payés pour qu’ils ne disent rien à mon père… »
Pieds nus, River a atteint le palier suivant, le couloir des cabines de l’équipage. Elle touche les cloisons, observe les faisceaux de lumière quand ils frappent son bras nu. Dans la cuisine, Jaune demande à Book : « Alors, du genre, jamais ? » Book répond : « Eh bien, non. »
Jayne est incrédule : « Jamais de jamais ? » Book répond : « Certains ordres autorisent les pasteurs à se marier, mais je suis un chemin plus étroit. » River est à l’entrée de la salle à manger et touche l’embrasure de la porte coupe-feu.
Kaylee demande à nouveau : « Ce que je veux dire, c’est que vous avez toujours l’envie : ils ne vous ont pas… » Il fait un signe horizontal bas avec sa spatule à retourner les steaks : « … coupé quoi que ce soit ? »
Jayne est horrifié. Book répond tranquillement : « Non, je suis plus ou moins intact. » Le pasteur prend une inspiration et ferme les yeux : « Je dirige juste mon énergie ailleurs. » Jayne répond : « Vous voulez dire, du genre, la masturbation. »
River est entré dans la salle à manger et ni Jayne, ni Book ne semble l’avoir remarquée. Attablé, Book répond à Jayne : « J’espère que vous n’envisagez pas de rentrer dans les ordres vous-même… » Jaynes ricane : « Ouais, ça serait le bouquet ! » Jayne regarde alors River droit dans les yeux et dit très vite : « J’ai été stupide, l’argent me tentait trop… »
River se retourne vers Book, qui lui déclare, une expression de mépris absolu sur le visage : « Je me fiche éperdument de si vous êtes innocente ou non. » River est épouvantée, et Book ajoute avec une moue malfaisante : « Alors ça vous met dans quelle case ? »
Book éclate de rire, et dans la réalité Jayne assure : « Saint Jayne, ça sonne bien, non ? » Ce à quoi Book répond : « J’essayais justement de me souvenir combien de miracles vous avez accompli ! »
River s’éloigne tandis que Jayne répond : « Une fois j’ai tiré un type à la nuque à 500 coudées avec une lunette en coin, est-ce que ça ne compte pas à l’étage du dessus ? » Et Book répond : « Oh, ce sera pris en considération. » Jayne remarque : « Avec vous, ça a l’air de mauvaise augure. »
River est arrivé dans le couloir des cabines d’équipage, et tout au bout, elle aperçoit dans la cabine de pilotage, Zoé et Wash qui s’embrassent. Et River semble être submergée d’amour et de sensualité, comme si elle sentait les caresses sur le corps de Zoé sur son propre corps à elle et River se caresse le bras. River titube, recule et se rend sur la mezzanine. Elle y surprend Mal et Inara en train de parler d’un décision qu’Inara aurait prise, et dont elle tarderait à informer l’équipage.
Soudain Inara déclare à River : « Je suis une grande fille, juste dis-le moi. » Et Mal déclare en regardant droit devant lui, sans regarder ni River, ni Inara : « Rien de tout ça n’a de foutu sens. »
Le vent s’est mis à souffler, et avec lui le bruit d’un ressac enfle. River dévale l’escalier jusqu’au niveau de la soute principale. Là, son pied nu heurte la petite branche encore fraîche d’un arbre. Elle baisse les yeux, baisse la tête jusqu’au sol. C’est l’automne : la totalité du sol de la soute est recouverte de feuilles mortes dorées et de branches mortes.
River ramasse la branche et se redresse. Plus une seule feuille morte autour d’elle. River déclare, souriante : « C’est juste un objet… » Les oiseaux se sont remis à chanter. River ajoute : « … ça ne veut pas dire ce que l’on pense. »
Soudain Kaylee et Simon sont devant elle en train de crier, Simon : « Tu sais qu’il ne faut pas toucher à ça ! » et Inara depuis la mezzanine : « Restez calme, arrêtez de lui crier dessus ! » Car ce n’est pas une branche que River tient dans la main, mais un pistolet automatique brillant, de gros calibre.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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