A.I Artificial Intelligent (2001)
Sorti aux USA le 29 juin 2001.
Sorti en Angleterre le 21 septembre 2001.
Sorti en France le 24 octobre 2001.
Sorti en blu-ray français le 2 février 2011 (multi-régions).
Sorti en blu-ray américain le 5 avril 2011.
De Steven Spielberg (également scénariste), sur un scénario de Ian Watson, d'après la nouvelle de Brian Aldiss "Supertoys Last All Summer Long". Avec Haley Joel Osment, Jude Law, William Hurt, Frances O'Connor, Jake Thomas.
C’était les années après que les calottes polaires aient fondu à cause de l’Effet de Serre. Et le niveau des océans était monté pour noyer tellement de villes côtières du monde entier : Amsterdam, Venise, New-York – perdues à jamais. Des millions de gens furent déplacés. Le climat devint… chaotique. Des centaines de millions de gens mouraient de faim dans les pays plus pauvres. Ailleurs, un grand niveau de prospérité subsista à partir du moment où les gouvernements des pays développées mirent en place des lois pour limiter strictement les naissances à celles légalement autorisées. Voilà pourquoi les robots, qui n’ont jamais faim et ne consomment pas les ressources au-delà de celles investies lors de leur fabrication devinrent à ce point un maillon essentiel de cette société cote-de-mailles.
Dans les locaux d’une entreprise robotique Cybertronic de New-Jersey, le professeur Hobby rappelle à son public à quel point la création d’un être artificiel a obsédé l’Humanité – et depuis les monstres primitifs jouant aux échecs, celle-ci a fait du chemin. L’être artificiel est un simulacre parfait, articulé par ses membres, ses mots, et ne manquant pas de réactions humaines.
Soudain, le professeur Hobby plante une aiguille dans la main d’une jeune femme – Sheila – assise parmi le public. Puis après lui avoir fait parler de sa douleur, il lui fait ouvrir la bouche et appuie sur un bouton à l’intérieur, révélant un crane de métal, du front duquel il extrait un cube de métal. À partir de là, le professeur Hobby propose que leur entreprise construise un robot qui puisse aimer, comme un enfant aime ses parents. Hobby veut qu’ils construisent un enfant-robot qui puisse aimer ses parents, avec un niveau d’inconscience, de compréhension métaphorique, un robot qui rêve. Cependant une des cadres fait remarquer qu’étant donné la haine qui règne vis-à-vis des robots, la question serait plutôt comment un humain pourrait aimer en retour un robot, et quelle responsabilité cela impliquerait pour l’humain vis-à-vis du robot qui l’aimerait. Ce à quoi le créateur répond par une question théologique : est-ce que Dieu a créé Adam pour qu’il l’aime ?
Vingt mois plus tard, un couple va rendre visite à son jeune garçon dans le coma, conservé congelé dans une capsule étanche. Sa mère lui passe une valse extraite de la Belle au bois dormant de Tchaïkovski et lui lit une histoire. Cela fait cinq ans que cela dure, et le médecin dit au père que son fils est peut-être hors de portée de la Science, mais que son épouse peut encore être aidée. Pendant ce temps, à Cybertronic, Hobby estime la situation de la famille comme étant idéale pour le test auquel ils entendent procéder.
Et un jour, le mari serre sa femme dans ses bras, lui disant qu’il l’aime, et de ne pas le tuer. Puis il ouvre la porte et un sosie robot de leur fils sort. Après un premier pas, il déclare aimer leur sol, et leur sourit. Dans la chambre à coucher, la femme - Monica- fait une scène à son mari - Henry : comment peut-il oser lui proposer un substitut à leur fils. Le mari promet de le ramener à Cybertronic dès le lendemain matin. Cependant son épouse est troublée : l’enfant robot a l’air si vrai…
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