FireBreather (2010)
Traduction du titre original : Cracheur de feu.
Diffusé aux USA le 24 novembre 2010 sur CARTOON NETWORKS USA.
Diffusé en France le 18 décembre 2011.
Sorti en blu-ray américain le 22 mars 2011 (région A, anglais seulement)
De Peter Chung, sur un scénario de Phil Hester et James Krieg ; d'après la bande-dessinée éditée de 2003 de chez IMAGE de Phil Hester et Andy Khun ; avec Jesse Head, Tia Texada, Amy Davidson, Dante Basco, Dana Delany, Gary Anthony Williams, Kevin Michael Richardson, Nicole Sullivan, Jameson Moss, Reed Diamond, Billy Evans, Josh Keaton, Grey Griffin, Tom Tartamella.
C’était les derniers jours de la guerre entre les humains et les monstres géants, les Kaiju. Mais pour lui, c’est plus que qu’une simple leçon d’Histoire – c’est aussi l’histoire de sa famille. Sa mère, Margaret Rosenblatt, conduisait à travers la ville attaquée. On dit que son courage sauva la ville ce jour-là, sauva le monde. Et c’est aussi le jour où sa mère rencontra son père… dans le creux de la patte griffue de ce dernier. Hé oui, son père est un Kaiju.
Une banlieue idyllique au petit matin, avec ses dizaines de pavillons alignés en pente douce et les oiseaux qui chantent. Dans le salon où traînent encore les cartons à demi déballés, Duncan Rosenblatt, un jeune homme mince parle de zapper le premier jour de lycée, parce qu’étant donné qu’il mangera du charbon comme déjeuner, il passera à tous les coups pour un monstre de foire. Sa mère le corrige immédiatement : il n’est pas un monstre de foire… tandis qu’elle lui verse en guise de céréales du charbon écologique pour barbecue. Duncan proteste : sa peau pourrait être qualifiée de potiron, tangerine ou terre de sienne brûlée, mais cela restera toujours de l’orange. Et sa mère de conclure qu’en orange, il est adorable.
Pour sa mère, il s’agit seulement d’une nouvelle école, pas d’une exécution : Duncan n’aura qu’à essayer de se mêler aux autres, se faire quelques amis et… Le jeune homme complète la phrase de sa mère : et d’arrêter de prendre part à des bagarres. Et il proteste : ce sont toujours les autres qui commencent, les imbéciles finissent toujours par lui arriver dessus, comme par instinct, comme s’ils étaient des pigeons voyageurs. Sa mère répond qu’il n’est qu’un garçon de 16 ans comme les autres, et que tous les gamins à l’école ont leurs problèmes à eux ; donc tout ira bien s’il essaie de s’entendre avec les gens et de garder la tête froide. Duncan capitule, enfile sa veste et va pour partir, alors sa mère lui fait un signe de la main que l’adolescent prend pour une marque d’affection. Sa mère le corrige : ça veut d’abord dire « Rock & Roll ». Duncan pousse alors un gros soupir.
Dehors, Duncan marche le long du trottoir, donnant encore et encore un coup de pied à une cannette écrasée qui lui revient toujours dans les jambes. L’adolescent finit par donner un coup de pied plus violent, et la canette rebondit contre une poubelle, et va frapper une voiture garée non loin de là, déclenchant un signal d’alarme. Duncan se met alors à courir, mais quand il arrive juste derrière une fille de son âge blonde platine en mini-jupe bleu, il reprend immédiatement une allure la plus normale possible. C’est alors qu’une voiture décapotable chargée de brutes de leur âge également freine brutalement pour s’arrêter le long du trottoir quelques mètres plus loin. Les quatre garçons appellent la jeune fille Jenna, mais cette dernière s’éloigne d’eux sans leur jeter un regard. Puis le chef de la bande aperçoit Duncan dans le rétroviseur, fait un demi tour sur le trottoir, les barrant la route, et lui lance qu’il excuse : il avait confondu Duncan avec une chiure d’oiseau sur son rétroviseur. Ses trois camarades s’esclaffent lourdement et le chauffeur se félicite lui-même de la qualité de sa plaisanterie – et repart en faisant crisser ses pneus.
Duncan arrive plus tard au lycée Herbert Hoover, un bâtiment très moderne sous un ciel radieux, et sur fond de murailles rocheuses. Comme Duncan monte un escalier en regardant tout autour de lui, méfiant, il ne voit pas Jenna qui quitte ses amies, une coupe de café brûlant à la main. C’est la collision, Duncan est aspergé de café, et commence à s’emporter, mais réalisant à qui il a affaire, il s’arrête avant d’avoir pu lâché le moindre qualificatif déplaisant, la seule chose lui venant à l’esprit étant « hot » (brûlante). De terrorisée, Jenna devient surprise, et il essaie alors de se rattraper en prétendant qu’il parlait du café, et se met à ricaner bêtement. Alors Jenna s’excuse platement : c’est de sa faute, elle avait insisté pour que son café lui soit servi à 70°C pour qu’il reste chaud une fois sorti de la cafétéria. C’est alors qu’elle s’étonne : comment se fait-il que le jeune homme n’ait pas été brûlé. Duncan assure qu’il n’en ait rien, que la température du café était même agréable pour lui, il mourrait de froid, à cause de la climatisation trop forte à son goût. Jenna fait alors remarquer qu’il doit faire peut-être 25°C dans le couloir, mais peu importe : puisqu’elle fait parti du conseil des étudiants, elle prend note et verra ce qu’elle peut faire. Comme Duncan lui fait remarquer qu’elle n’a pas le type de l’étudiante siégeant au conseil des étudiants, mais elle le lui confirme et se présente.
Tellement fasciné par la jeune fille qui s’éloigne, Duncan oublie de se présenter à son tour, et ne voit pas le chef de la bande de brute qui fait alors exprès de le bousculer. Puis ce dernier pointe son doigt vers Jenna, puis vers Duncan, puis fait le signe de l’égorger, et éclate de rire en voyant l’air furieux de Duncan. Et c’est en classe de Biologie que Duncan est présenté à l’ensemble de ses camarades. La professeur, Mrs Dreakford, insiste alors pour dire le nom complet du jeune homme, qui se trouve être Duncan Xerxes Absalom Belphegor Gressil Pythius Wu Fan… sauf que Duncan interrompt la vieil dame au milieu des ricanements de la classe : « Duncan » suffira.
***
Donnez votre avis sur ce téléfilm animé en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr
***