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- Écrit par David Sicé
Bane Of The Black Sword (1962)
Sorti en Angleterre en août 1977 chez COLLINS UK (poche).
Sorti en France en 1983 chez TEMPS FUTURS (broché, couverture de ?)
Sorti en France le 14 juin 1984 chez POCKET (poche, couverture de W. SIUDMAK).
Sorti aux USA le 15 août 1987 chez ACE BOOKS US (poche).
De Michael Moorcock.
Pour adultes.
Comprend les quatre nouvelles suivantes :
Le Voleur d'âmes (janvier 1962, The Stealer of Souls)
Les Rois oubliés (août 1962, Kings in Darkness)
Les Porteurs de flammes (octobre 1962, The Flamebringers)
Sauver Tanelorn (1963, To Rescue Tanelorn)
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(Traduction au plus proche)
LIVRE UN
Le voleur d'âmes.
UN
Dans une cité appelée Bakshaan, laquelle était assez riche pour faire passer toutes les autres cité du Nord Est pour pauvres, dans une taverne à haute tour, une nuit, Elric, Seigneur des ruines fumantes de Melnibone, souriait comme un requin et plaisantait à froid avec quatre puissants princes marchands, lesquels, dans un jour environ, il entendait appauvrir.
Lunetriste l'Etranger, le compagnon de Elric, regardait l'albinos élancé avec admiration et préoccupation. Pour Elric, rire et amuser était rare - mais qu'il partage sa bonne humeur avec la gente du cachet marchand, c'était sans précédent. Lunetriste se félicita d'être l'ami de Elric, et se demanda comment tournerait la rencontre. Elric avait, comme d'habitude, peu détaillé son plan auprès de Lunetriste.
"Nous requérons vos qualités particulières d'homme d'épée et de sorcier, Sire Elric, et, bien sûr, vous serez bien payé en retour." Pilarmo, trop habillé, intense et maigrichon, était de fait le porte-parole pour les quatre.
"Et comment comptez-vous payer, gentilshommes?" interrogea Elric poliment, encore souriant.
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(Texte original)
BOOK ONE
The Stealer of Souls
ONE
In a city called Bakshaan, which was rich enough to make all other cities of the North East seem poor, in a tall-towered tavern one night, Elric, Lord of the smoking ruins of Melnibone, smiled like a shark and dryly jested with four powerful merchant princes whom, in a day or so, he intended to pauperize.
Moonglum the Outlander, Elric's companion, viewed the tall albino with admiration and concern. For Elric to laugh and joke was rare—but that he should share his good humour with men of the merchant stamp, that was unprecedented. Moonglum congratulated himself that he was Elric's friend and wondered upon the outcome of the meeting. Elric had, as usual, elaborated little of his plan to Moonglum.
"We need your particular qualities as swordsman and sorcerer, Lord Elric, and will, of course, pay well for them." Pilarmo, overdressed, intense and scrawny, was main spokesman for the four.
"And how shall you pay, gentlemen?" inquired Elric politely, still smiling.
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(traduction de Frantz Straschitz)
Livre 1: Le Voleur d'Âmes.
I
Dans une ville nommée Backshaan, qui éclipsait par sa richesse toutes les autres cités du Nord-Est, une nuit, dans la haute tour d'une taverne, Elric, seigneur des ruines fumantes de Melniboné, souriait comme un requin en plaisantant froidement avec quatre puissants princes-marchands qu'il comptait bien réduire à la pauvreté.
Tristelune l'étranger, compagnon d'Elric, regardait le grand albinos avec un mélange de souci et d'admiration. Il était déjà rare qu'Elric daignât plaisanter, mais sans précédent qu'il le fit en compagnie de vulgaires marchands. Tristelune se félicita d'être l'ami d'Elric et se demanda comment se terminerait cette soirée. Fidèle à ses habitudes, Elric ne lui avait pas fait part de ses intentions.
- Nous avons besoin de vos remarquables qualités de sorcier et d'escrimeur, seigneur Elric. Bien entendu, nous vous paierons bien. Pilarmo, plein d'une sombre exaltation, servait de porte-parole aux quatre marchands.
- Et comment paierez-vous, messieurs? demanda Elric avec un sourire poli.
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- Écrit par David Sicé
The Cul De Sac S01E02 (2016)
Traduction du titre original : L'impasse.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Le Cul-de-Sac (2016)
Diffusé en Nouvelle-Zélande le dimanche 10 avril 2016 à 18 heures sur TV2 NZ.
De Stephen J. Campbell ; avec Greta Gregory, KJ Apa, Beulah Koale, Molly Leishman, , Flynn Steward, Simon Mead.
Pour adultes et adolescents.
Un avion cargo dans le ciel. Dans la soute, un militaire demande au père de Rose si tout ira bien pour lui. Celui-ci répond qu’il avait prévenu le militaire du risque que « cela » arrive. Le militaire répond qu’il avait des ordres. Avec humeur, le père de Rose demande de quel genre d’ordres le militaire parle : protéger le pays ? il ne reste plus rien du pays. C’est alors que le radar du poste de pilotage se met à biper, tandis que dans le ciel en avant entièrement bloqué par les nuages les éclairs se multiplient. Arrive la vague de foudre en boule. Le radio lance un appel au secours tandis que l’avion se met à tanguer. En contrebas, le militaire voit la vague de lumière raser la surface des terres.
Au sol justement, quelqu’un soulève le rideau de fer derrière lequel s’étaient réfugiés Rose, sa sœur Eliza et leur ami Jack. C’est Lucas, un homme à casquette couverte par son capuchon, qui leur dit de venir avec lui s’ils veulent vivre… et de préciser qu’il a Tom, le frère de Rose, et que celui-ci va bien. Les trois adolescents ramassent leur sac et suivent l’inconnu, Jack en boitant. Ils trottent jusqu’à un autre garage, où effectivement Tom et Sam sont bien là et en bonne santé. Jack identifie Lucas comme un ancien élève qui s’est fait exclure de lycée, mais Lucas proteste, c’était seulement à cause de la cantine. Jack ironise alors sur la nourriture qui y est très mauvaise, mais Lucas ne répond rien et préfère vérifier que la porte est bien verrouillée, alors Rose lui demande de quoi il a peur ? De la vague. Lucas répond alors simplement : pas de la Vague. Rose couche Sam sur la banquette d’une voiture, tandis que les autres attendent assis sur le sol à la lumière de deux lampes à gaz.
Rose constate qu’ils sont tous fatigués et affamés, et demande alors à Lucas s’il y a quelque chose à manger, mais il n’y a rien, alors Rose propose d’aller visiter une boutique en face du garage. Lucas le déconseille. Rose répond qu’elle sait prendre soin d’elle-même. Comme elle va pour sortir, Lucas déclare soudain qu’il a vu ce qui est arrivé aux adultes : il travaillait avec son père au garage, quand la Vague arriva pour la première fois. Son père s’est évanoui dans les airs. Mais il y a avait autre chose : quand la Vague a pris les adultes, elle a laissé quelque chose à la place. Il ne sait pas ce que c’est, mais ça rôde dehors la nuit. Et ça gratte pour essayer d’entrer. Rose sort alors en claquant la porte, et après avoir demandé à Eliza si ça grande sœur est toujours comme cela, Eliza répond que oui. Du coup, Lucas sort à son tour pour l’accompagner à la boutique : il a besoin de lait. Mais une fois dans la boutique, après s’être servi, ils entendent gratter à la porte. Rose décide de partir, et alors qu’elle regarde derrière elle, elle aperçoit…
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret blu-ray de Fear the Walking Dead - Saison 1
Ici la page Amazon.fr du coffret DVD de Fear the Walking Dead - Saison 1
Fear The Walking Dead S02E01: Monster (2016)
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série Fear The Walking Dead (2015)
Diffusé aux USA le 10 avril 2016 sur AMC US.
Diffusé en France le 11 avril 2016 sur CANAL PLUS FR.
De Robert Kirkman et Dave Erickson, d'après la bande dessinée de Robert Kirkman et la série télévisée The Walking Dead du même ; avec Kim Dickens, Cliff Curtis, Frank Dillane, Alycia Debnam-Carey, Lorenzo James Henrie, Colman Domingo, Elizabeth Rodriguez, Rubén Blades.
Pour adultes.
La nuit, alors que l’armée bombarde la ville, Madison Clark fixe l’horizon noir de l’océan en attendant que le canot à moteur qui fait la navette entre la plage et l’Abigail, le yacht de Victor Strand, ne revienne les chercher. Chris, le fils de Travis Manawa refuse d’abandonner le corps de sa mère, laquelle a demandée d’être abattue d’une balle dans la tête pour ne pas devenir un zombie à son tour – et c’est avec une certaine fierté qu’il laisse sa belle-mère, Madison et son père, Travis (qui a dû abattre sa mère) affronter seul les zombies qui arrivent sur plage, à coup de pierres.
À bord du yacht, Strand a mis le contact et constaté qu’ils ne sont pas seuls sur l’océan : il ordonne à Nick, le fils de Madison Clark, de repartir seul à bord du canot à moteur chercher les autres membres de leur groupe. Malgré les zombies, et malgré l’obstination de Chris à vouloir embarquer le corps de sa mère, Nick ramène tout le monde à bord du yacht, tandis qu’ils contemplent la ville en flammes sous les bombes qui explosent. Le lendemain matin, ils ne tardent pas à croiser une embarcation surchargée de réfugiés, qui bien sûr veulent monter à bord. Strand, le propriétaire du yacht refuse catégoriquement, malgré l’insistance de Madison et les tergiversations de Travis : ils doivent déjà s’estimer heureux que Strand ait bien voulu embarquer leur famille, et il n’est pas question de prendre le moindre risque supplémentaire – et d’être passé par-dessus le bord par les premiers venus.
Cependant les trois adolescents de la troupe se croient visiblement en vacances : tandis que Chris boude, Nick profite du confort du yacht et sa sœur Alicia écoute et répond à Jack, un mystérieux correspondant qui lui passe de la musique sur la radio de bord et lui raconte son histoire très vague mais si romantique, et auquel elle donne tous les détails de l’équipement du yacht, tout en cachant le plus longtemps possible ce qu’elle est en train de faire, d’autant que leur sauveur et propriétaire du yacht a interdit tout contact radio. Puis Alicia promet que son yacht ira chercher Jack, dont le petit bateau semble en difficulté.
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- Écrit par David Sicé
La Grande Anthologie de la Science-Fiction : Histoires de robots (1974)
Sorti en France en 1974 chez LE LIVRE DE POCHE FR (486 pages).
Présenté par Gérard Klein, Jacques Goimard et Demètre Ioakimidis.
De Fritz Leiber, Robert Silverberg, Robert Sheckley, Eric Frank Russel, Isaac Asimov, Lester Del Rey, Clifford Simak, Anthony Boucher, Ray Bradbury, Robert F. Young, Alfred Bester, Frederik Pohl, James Blish, Walter M. Miller Jr., Peter Philips.
Un mauvais jour pour les ventes (A Bad Day for Sales) 1954 de Fritz Leiber : Robie est la dernière curiosité à la mode à New-York sur Time Square. C'est un robot mobile distributeur, qui peut aussi rendre de nombreux petits services comme répondre aux questions des enfants et offrir des échantillons gratuits...
Le sixième palais (The Sixth Palace) 1964 - de Robert Silverberg : Lipescu et Bolzano sont deux voleurs de l'Espace qui espèrent bien rafler le trésor légendaire en répondant juste aux énigmes d'un robot meurtrier. Leur truc ? Un ordinateur qui sait tout, volé pour l'occasion...
L'homme minimum (The Minimum Man) - de Robert Sheckley : Sur la Terre surpeuplée, Anton Perceveral est la malchance personnifiée - le dernier individu que l'on songerait à envoyer sur une planète vierge en vue de sa colonisation, avec pour tout équipement un robot à tout faire. Et pourtant...
Boomerang (Boomerang) 1953 - de Eric Frank Russel : Deux militaires haut gradés testent William Smith, un robot d'apparence humaine conçut pour assassiner sa cible et revenir faire son rapport. Pour le test de validation de ce prototype, les militaires choisissent cinq personnages des plus importants, afin d'avoir le plus tôt possible les retours par la presse du succès ou de l'échec de l'expérience.
Menteur (Liar) - de Isaac Asimov : Alfred Lanning et Peter Bogert sont incapables d'expliquer pourquoi un exemplaire unique d'un robot qu'ils produisent à la chaîne se trouve être télépathe. Ils chargent le Docteur Calvin, psychologue pour robots - une vieille fille, et le plus jeune technicien en chef de l'US Robot Milton Ashe - un garçon charmant, de résoudre l'énigme tout en gardant le secret sur toute l'affaire.
Cure de jouvence (A Pound of Cure) 1953 - de Lester Del Rey :
A la recherche de Saint Thomas d'Aquin (The Quest For Saint Aquin) - de Anthony Boucher :
Châtiment sans crime (Punishment Without A Crime) - de Ray Bradbury: George Hill fait appel aux services de Automate SA pour assassiner sa femme Catherine, ou plutôt un robot qui lui ressemblerait en tous points.
Septembre avait trente jours (September Had Thirty Day) - de Robert F. Young: Danby achète un robot à l'image d'une institutrice soldée à un prix imbattable, Miss Jones, devenue obsolète à cause de l'enseignement par la télévision. Officiellement, c'est pour soulager des tâches ménagères sa femme Laura, officieusement, c'est par nostalgie d'une époque révolue.
Hélène O'Loy (1966) de Lester Del Rey :
Brikol'Age (How 2) de Clifford Simak : Gordon adore bricoler, et pour cela, il commande régulièrement des kits de la société Brikol'Age, qu'il attend ensuite impatiemment. Seulement cette fois, le paquet ne contient pas le chien-robot qu'il avait commandé, mais le modèle au-dessus. Ne pouvant résister à la tentation d'assembler le robot, il réveille Albert, très impatient de servir son nouveau maître. Cependant, Albert a un petit plus que les autres robots n'ont pas : il adore lui aussi bricoler ses propres outils...
L'androïde assassin (Fondly Farenheit - Température préférée) 1955 de Alfred Bester : James Vandaleur vient d'embarquer en catastrophe sur le vaisseau interstellaire Paragon Queen. Il fuit les rizières de la planète Paragon III où l'on vient de retrouver une enfant morte dénudée. Vandaleur n'est pourtant pas le meurtrier, mais il n'a pu se résoudre à abandonner son bien le plus cher, un robot à forme humaine capable de travailler à n'importe quel poste à sa place, et qui, suite à une panne inexplicable passagère, a commis, après une série de maladresses, l'irréparable - sans jamais en conserver le souvenir.
L'artiste et son œuvre, de James Blish :
Le tunnel sous l'univers (The Tunnel Under The World, le tunnel sous le monde), de Frederik Pohl : Le matin du 15 juin, dans la petite ville de Tylerton, guy Burckhart se réveille en hurlant. Il a fait un cauchemar atroce, et toute sa journée s'en trouve perturbée - une journée par ailleurs émaillées de petits incidents. Mais rien en comparaison de la journée qui va suivre...
Le gardien du savoir : de Walter M. Miller Jr. Asir est un jeune voleur martien. Capturé et crucifié, il attend la mort ou la mutilation comme châtiment après avoir volé des phrases sacrées, des bribes des textes anciens qui servent désormais aux villageois à épargner et spéculer. Or, en tant que voleur, Asir a lu beaucoup plus de phrases sacrées que les plus sages, et sait que le déclin technologique de la colonie martienne ne peut que conduire qu'à son asphyxie - littérale, car l'atmosphère respirable de Mars s'échappe dans l'Espace.
Instinct 1951 de Lester Del Rey :
Amnésie (Last Memory, dernier souvenir) 1952 de Peter Philips.
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(Traduction au plus proche)
UN MAUVAIS JOUR POUR LES VENTES
Les grandes portes brillantes de l'immeuble de bureaux se séparèrent avec un woosh pneumatique et Robie flotta jusque dans Times Square. La foule qui se trouvait à regarder la fille de quinze mètres de haut s'habiller sur le panneau publicitaire, ou qui lisait les dernières nouvelles à propos du Pacte de dernière minute dont les lettres d'un mètre de haut rampaient dessous, se précipitèrent pour le voir.
Robie était encore une nouveauté. Robie était amusant. Pendant encore un petit moment, il pourrait voler la vedette. Mais l'attention qu'il recevait ne rendait pas Robie fier. Il n'avait pas plus d'émotions que la géante de plastique rose qui s'habillait et se déshabillait sans cesse que la foule soit là ou que la rue soit vide, et dont les yeux bleus mécaniques n'avaient jamais cillé. Mais elle attirait le chaland tandis que Robie, lui, allait le chercher.
Car Robie était l'aboutissement logique du progrès en matière de distributeurs automatiques. Tous ses prédécesseurs occupaient une seule position fixe, sur le sol ou accrochés à un mur, et livraient la marchandise sans broncher en échange de pièces, tandis que Robie recherchait ses clients. Il était le modèle de démonstration d'une ligne de robots-vendeurs sur le point d'être manufacturés par Shuler Vending Machines, pour autant que le public investissent assez d'actions pour donner à la compagnie le capital pour se lancer dans la production de masse.
La publicité que Robie ramenait stimulait les investissement merveilleusement. C'était amusant de voir la télévision et les journaux couvrir les ventes de Robie, mais ce n'était rien à côté de se voir personnellement approché par lui. Ceux à qui cela arrivait achetaient de une à cinq cents parts, s'ils avaient assez d'argent et de clairvoyance pour réaliser que les robots-vendeurs seraient un jour dans toutes les rues et sur toutes les autoroutes du pays.
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(texte original de Fritz Leiber)
A BAD DAY FOR SALES
The big bright doors of the office building parted with a pneumatic whoosh and Robie glided onto Times Square. The crowd that had been watching the fifty-foot-tall girl on the clothing billboard get dressed, or reading the latest news about the Hot Truce scrawl itself in yard-high script, hurried to look.
Robie was still a novelty. Robie was fun. For a little while yet, he could steal the show. But the attention did not make Robie proud. He had no more emotions than the pink plastic giantess, who dressed and undressed endlessly whether there was a crowd or the street was empty, and who never once blinked her blue mechanical eyes. But she merely drew business while Robie went out after it.
For Robie was the logical conclusion of the development of vending machines. All the earlier ones had stood in one place, on a floor or hanging on a wall, and blankly delivered merchandise in return for coins, whereas Robie searched for customers. He was the demonstration model of a line of sales robots to be manufactured by Shuler Vending Machines, provided the public invested enough in stocks to give the company capital to go into mass production.
The publicity Robie drew stimulated investments handsomely. It was amusing to see the TV and newspaper coverage of Robie selling, but not a fraction as much fun as being approached personally by him. Those who were usually bought anywhere from one to five hundred shares, if they had any money and foresight enough to see that sales robots would eventually be on every street and highway in the country.
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(traduction de Didier Coupaye)
Les grandes portes métalliques de l'immeuble s'ouvrirent avec un bruit pneumatique. Robie sortit et glissa vers Time Square. Une fille haute de quinze mètres sh'abillait sur un panneau publicitaire. En lettres géantes, une bande lumineuse donnait les dernières nouvelles de la Trêve Ardente. La foule détourna les yeux et se pressa pour voir Robie.
Car Robie était encore une nouveauté - et une nouveauté amusante. Pendant un certain temps encore, il aurait la vedette. Mais il n'en était pas plus fier pour cela. Il n'éprouvait pas davantage d'émotions que la géante de plastique rose qui s'habillait et se déshabillait sans fin, qu'il y eût foule ou que la rue fût déserte, et dont les yeux bleus mécaniques ne cillaient jamais. Elle attirait la clientèle mais lui, Robie, allait la chercher.
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