- Détails
- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray anglais de la saison 1 de Cosmos 1999 (pas de version française)
Ici la page Amazon.fr du coffret intégral saison 1 et 2 13 DVD de Cosmos 1999 de chez TF1
Space 1999 (1975)
Diffusé à partir du 4 septembre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé à partir du 13 décembre 1975 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais saison 1 le 1er novembre 2010 chez NETWORK UK (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
Sorti en blu-ray anglais saison 2 chez NETWORK UK.
De Gerry et Sylvia Anderson. Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate.
Septembre 1999. Le Commandant Koenig débarque sur la Base Lunaire Alpha pour s'assurer que la première mission d'exploration d'une exo-planète partira bien à la date fixée. Cependant, les pilotes de la mission sont victimes les uns après les autres d'un mal mystérieux et son vieil ami, le professeur Bergman, ainsi que la Doctoresse Héléna Russel essaient de lui faire confiance que la mission sera vouée à l'échec si l'énigme du mal mortel qui atteint les pilotes n'est pas résolue.
Koenig découvre trop tard la cause du mal : contre toute attente, des moteurs interstellaires cachés dans la Lune s'active et la Lune quitte son orbite, détruisant la base spatiale en orbite et déclenchant un cataclysme sur la Terre. Les survivants de la Base Alpha regardent alors impuissants la Terre disparaître de leur ciel, et un nouvel horizon interstellaire la remplacer. En effet, désormais les moteurs interstellaires de la Lune font glisser la petite planète d'un point de rendez-vous extraterrestre à un autre, et les habitants de la base Alpha n'ont que trois jours pour décider d'évacuer ou bien faire face à une nouvelle menace.
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Saison 1 (1975, avec Barry Morse)
Space 1999 S01E01: A la dérive (Breakaway, séparation).
Space 1999 S01E02: Question de vie ou de mort (Matter Of Life And Death, Une question de vie et de mort).
Space 1999 S01E03: Le soleil noir (The Black Sun).
Space 1999 S01E04: L’Anneau de la Lune // La Lune de Triton (Ring Around the Moon)
Space 1999 S01E05: Direction Terre (Earthbound)
Space 1999 S01E06: Autre temps, autre lieu (Another Time, Another Place)
Space 1999 S01E07: Le Maillon (Missing Link)
Space 1999 S01E08: Le Gardien du Piri (Guardian of Piri)
Space 1999 S01E09: Puissance de vie (Force of Life)
Space 1999 S01E10: L’Enfant d’Alpha (Alpha Child)
Space 1999 S01E11: Le Dernier Crépuscule (The Last Sunset)
Space 1999 S01E12: Le Retour du voyageur (Voyager’s Return)
Space 1999 S01E13: Collision inévitable (Collision Course)
Space 1999 S01E14: Un autre royaume de la mort (Death’s other Dominion)
Space 1999 S01E15: Le Grand Cercle (The Full Circle)
Space 1999 S01E16: Au bout de l’éternité (End of Eternity)
Space 1999 S01E17: Ruses de guerre (War Games)
Space 1999 S01E18: Le Dernier Adversaire (The Last Enemy)
Space 1999 S01E19: En désarroi (The Troubled Spirit)
Space 1999 S01E20: Cerveau spatial (Space Brain)
Space 1999 S01E21: La Machine infernale (The Infernal Machine)
Space 1999 S01E22: La Mission des Dariens (Mission of the Darians)
Space 1999 S01E23: Le Domaine du Dragon (Dragon’s Domain)
Space 1999 S01E24: Le Testament d’Arcadie (The Testament of Arkadia)
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Saison 2 (1976, avec Catherine Schell).
Space 1999 S02E01: La Métamorphose (The Metamorph)
Space 1999 S02E02: Les Exilés (The Exiles)
Space 1999 S02E03: Humain, ne serait-ce qu’un moment (One Moment of Humanity)
Space 1999 S02E04: Tout ce qui luit (All That Glisters)
Space 1999 S02E05: En route vers l’infini (Journey to Where)
Space 1999 S02E06: Taybor, le commerçant (The Taybor)
Space 1999 S02E07: Les Directives de Luton (The Rules of Luton)
Space 1999 S02E08: La Planète Archanon (The Mark of Archanon)
Space 1999 S02E09: Le Cerveau ordinateur (Brian the Brain)
Space 1999 S02E10: Une autre Terre (New Adam, New Eve)
Space 1999 S02E11: Catacombes de la Lune (Catacombs of the Moon)
Space 1999 S02E12: Les Chrysalides AB (The AB Chrysalis)
Space 1999 S02E13: Le Secret de la caverne (Seed of Destruction)
Space 1999 S02E14: Le Nuage qui tue (The Beta Cloud)
Space 1999 S02E15: Déformation spatiale (Space Warp)
Space 1999 S02E16: Une question d’équilibre (A Matter of Balance)
Space 1999 S02E17: Un message d’espoir - 1re partie (The Bringers of Wonder - Part 1)
Space 1999 S02E18: Un message d’espoir - 2e partie (The Bringers of Wonder - Part 2)
Space 1999 S02E19: L’Élément lambda (The Lambda Factor)
Space 1999 S02E20: Le Spectre (The Seance Spectre)
Space 1999 S02E21: Dorzak (Dorzak)
Space 1999 S02E22: La Planète du diable (Devil’s Planet)
Space 1999 S02E23: Le Syndrome de l’immunité (The Immunity Syndrome)
Space 1999 S02E24: Les Dorcons (The Dorcons)
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Ici les pages du site Catacombs.net qui réunit toute la documentation sur la série Cosmos 1999.
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- Écrit par David Sicé
Doc Savage : Man Of Bronze (1975)
Sorti aux USA en juin 1975.
Sorti en Angleterre le 13 juillet 1975.
Sorti en France le 27 août 1975.
Sorti en blu-ray américain le 1er novembre 2016 (multi-régions, image apparemment bonne, anglais sous-titré anglais seulement - plus de détails sur les côtés que le DVD, une petite bande d'image en moins en bas.
De Michael Anderson ; sur un scénario de Joe Morheim et George Pal ; d'après le roman The Man of Bronze: A Doc Savage Adventure de 1933 de Lester Dent ; avec Ron Ely, Paul Gleason, William Lucking, Michael Miller, Eldon Quick, Darrell Zwerling, Paul Wexler, Janice Heiden, Robyn Hilton, Pamela Hensley, Bob Corso, Carlos Rivas, Chuy Franco, Alberto Morin, Victor Millan, Jorge Cervera Jr., Freddie Roberto, Michael Berryman.
Pour adultes et adolescents.
Le cercle de l’arctique, 1936. Un drapeau américain approche rapidement au-dessus d’une crête enneigée, dans un vrombissement de moteur à essence. Le drapeau surmonte en effet une motoneige qui vient se ranger au bas d’un grand igloo. Sur l’avant de la motoneige est gravé un logo au nom de Doc Savage. Doc Savage, car c’est lui, coupe le contact de la motoneige, se relève du siège et rabat sa capuche fourrée, puis retire ses lunettes de soleil. Grand, blond, athlétique et l’air satisfait, Savage décharge un grand sac marin de la motoneige, appuie de la paume de la main en un point de l’igloo. Alors la glace se fissure, un pan de mur s’écroule, révélant les ventaux d’une porte de métal qui s’écarte sur son passage.
Savage entre dans l’igloo, dont l’entrée est décorée à l’intérieur d’une pancarte indiquant « Forteresse de solitude ». Il jette alors négligemment son sac marin sur le côté de l’entrée, tandis que la forteresse de solitude se révèle être un vaste salon circulaire confortablement meublé. Comme les portes se referment, un feu s’allume tout aussi automatiquement au centre de la pièce et tranquillement, Savage retire son manteau de fourrure, et va s’installer dans le fauteuil à côté du feu pour lire le premier livre épais d’une haute pile à son côté.
La forteresse de solitude est en effet le lieu où Savage se retire de temps en temps de l’agitation du monde pour se concentrer et étendre encore davantage ses vastes connaissances, étudier l’astronomie à l’aide du télescope installé sous une meurtrière de l’igloo – les planètes, les étoiles, l’univers ; ou bien encore travailler sur ses inventions qui peut-être un jour seront utiles à l’Humanité – Savage ayant installé un atelier dans une autre partie du salon… Et de pêcher un gros poisson à l’aide d’un étrange trépied lance-fusée dont la cloche se met à sonner après le décollage et la remontée du poisson hors du trou dans la glace.
Doc Savage peut non seulement faire confiance à son cerveau, mais également à un groupe de cinq hommes : l’avocat et brigadier « Ham » Brooks, gringalet et moustachu ; Le lieutenant-colonel « Monk » Mayfair, le chimiste gras, rougeau et aux grands favoris roux, un petit cochon – Habeas Corpus – cochon pas rassuré sous le bras tandis qu’il dose à vue un mélange chimique fumant. Le troisième membre du groupe est l’ingénieur-colonel « Renny », John Renwick, constructeurs de ponts suspendus et de gratte-ciels ; le quatrième est « Johnny », William Harper Littlejone, un autre gringalet binocleux, archéologue et géologue ; et pour compléter le quintet, « Long Tom » alias Thomas J. Roberts, électricien et major. Mais revenons à Savage : l’athlète médite à présent en tailleur dans la neige et sans bleuir alors qu’il ne porte qu’une serviette autour de la taille. Soudain, il se lève et retourne dans l’igloo, non pas parce qu’il s’est gelé quelque chose, mais parce que…
La ville de New-York, toute illuminée la nuit. Un taxi jaune passe sans s’arrêter devant la devanture d’une agence de vente de ticket de spectacles sur Broadway. Un couple est justement en train de consulter les affiches tandis qu’un ivrogne passe, traversant la rue en titubant. Le couple s’en va avec le sourire… Au même instant, un indien d’amérique du sud en pagne escalade la façade d’un grand immeuble de briques, sans que personne ne l’ait remarqué. Le bout de ses doigts est peint en rouge et il porte sur la poitrine un tatouage de serpent vert. Il est armé non seulement d’un poignard mais également d’un fusil à lunettes moins traditionnel – et se hisse au sommet d’une corniche.
De là, il scrute la ville, et repère la baie vitrée illuminée d’un appartement luxueux où l’on dîne, appartement situé à l’angle d’un autre gratte-ciel, orné d’une tête d’aigle en guise de gargouille. L’indien sort alors son fusil à lunettes et le pointe en direction de l’appartement, et dans son viseur apparait d’abord le visage de « Ham » Brooks, l’avocat de Savage ; puis Monk le chimiste et son cochon. L’indien baisse alors son fusil et attend. Dans l’appartement, décoré d’objets archéologiques, les portes de l’ascenseur art-déco s’ouvrent, et c’est Savage, en tenue de ville, qui en sort, deux valises et son pardessus à la main. Les cinq hommes de son groupe, qui attendaient dans le salon, se lèvent et l’un d’eux le salut. Savage avance, pose ses valises et déclare que quelque chose ne va pas – et il demande aux autres ce que c’est.
Renny s’étonne : comment Diable Savage l’a-t-il su ? Savage répond qu’il a intercepté une onde mentale et est revenu aussi vite qu’il le pouvait. Alors Ham, l’avocat, s’avance, gêné, et comme à dire que c’est en rapport avec le père de Savage. Il est décédé la semaine dernière, en Amérique du Sud, dans un petit pays, la république d’Hidalgo. Il aurait apparemment contracté une maladie tropicale rare. Sans un mot, Savage va s’appuyer à la cheminée. Alors l’indien pointe à nouveau son fusil, sur la nuque de Savage, mais comme Ham reprend son histoire, il se place sans le savoir entre la nuque de Savage et le tireur : le père de Savage a envoyé une enveloppe juste avant de mourir, dont le contenu ne devait être lu que par Savage. Ham a donc enfermé l’enveloppe dans le coffre-fort de Savage.
Savage regarde la pendule du salon, qui indique minuit moins vingt. Puis il regarde sa montre, et change l’heure des minutes, et l’aiguille des minutes de la pendule du salon se synchronise avec celle du bracelet-montre de Savage. Savage change encore plusieurs fois l’heure des minutes – et le devant de la pendule s’ouvre avec un déclic, révélant l’intérieur d’un coffre-fort. Comme Savage marche alors vers la pendule, l’indien tente à nouveau d’ajuster son tir. Comme Savage est face au coffre-fort, de profil, immobile – l’indien tire. La baie vitrée est percée, mais Savage est indemne. Il referme le coffre et se précipite à un commutateur pour éteindre les lumières, tandis que tous les autres s’abritent et que le cochon gémit fortement. L’indien fait alors feu plusieurs fois, en direction cette fois des membres du groupe de Savage. Puis il tente de redescendre de son promontoire.
Alors les hommes de Savage n’entendent plus de tir, et chacun sort de sa cachette et Savage lui, va retirer à mains nues une balle du mur : elle provient d’un fusil à éléphant. Puis il se rend dans la tête d’aigle et pointe par l’œil de bœuf, qui fait également l’œil de l’aigle, un dispositif lui permettant de détecter les ondes de chaleur du fusil de l’indien encore chaud – et trouve l’immeuble d’où est en train de descendre l’assassin. En conséquence, tout le monde descend au garage et dans l’ascenseur, Johnny l’archéologue se félicite que Savage ait fait installer des vitres réfléchissantes : elles décalaient l’image du salon de cinq pouces vers la gauche, ce qui a fait rater d’autant tous les tirs de l’assassin.
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- Écrit par David Sicé
Rollerball (1975)
Sorti aux USA le 25 juin 1975.
Sorti en Angleterre le 3 septembre 1975.
Sorti en France le 12 novembre 1975.
Sorti en blu-ray américain édition limitée twilight time le 13 juin 2014 (région A, anglais seulement DTS MA 5.1; DTS MA Mono ; musique seulement DTS MA 2.0; épuisé)
Sorti en blu-ray anglais le 23 mars 2015 (région B identique à l'édition américaine twilight time, augmenté des bonus)
Sorti en blu-ray américain édition limitée twilight time "encore" le 14 juin 2016 (région A, anglais seulement DTS MA 5.1; DTS MA Mono ; musique seulement DTS MA 2.0)
Sorti en blu-ray français steelbook édition limitée le 4 décembre 2018 chez L’Atelier d’image.
Sorti en blu-ray et 4K (éditions séparées) allemand le 4 mars 2022 chez Capelight.
De Norman Jewison ; sur un scénario de William Harrison, d’après sa propre nouvelle Roller Ball Murder dans le magazine Esquire numéro de septembre 1973 ; avec James Caan, John Houseman, Maud Adams, John Beck, Moses Gunn, Pamela Hensley, Barbara Trentham.
Pour adultes et adolescents
Une piste de roller obscure. Les lumières s’allument et par une trappe, des hommes en combinaison blanche entre. Le panneau d’affichage indique HOU contre MAD. L’arbitre allume un but sur un côté de la piste puis inspecte un point de la piste. Dans une loge, des hommes d’âge mûr se félicitent en complet veston, et la foule remplit complètement les gradins. Sous les acclamations et les joueurs casqués en vert débarquent sur la piste, certains à motos vrombissantes, d’autres en patins à roulettes.
Le commentateur du match commence son boniment, souhaitant la bienvenue à tous à Houston, la Cité de l’Energie, foyer des tenants du titre de Champions du Mondes de Rollerball. Ce match international clé les font s’affronter avec l’équipe de Madrid, en vert. Entre alors les champions en titre de Houston, en orange. L’arbitre indique qu’il est prêt, tandis que les trente caméras multi-visions de la chaine s’alignent pour capter toute la vitesse, le frisson et l’excitation de ce match capital.
Et comme les deux équipes s’alignent sur la piste circulaire en deux carrés adjacents serrés, les haut-parleurs annoncent l’hymne corporatif, et tout le public se lève, tandis que les joueurs retirent leurs casques. Un orgue commence à jouer tandis que l’un des joueurs de Houston frappe rythmiquement contre sa cuisse de son poing ganté et garni de pointes.
Alors que tout le monde a l’air sinistre, les dernières notes de l’hymne retentissent et la foule acclame à nouveau. Le commentateur annonce alors que le tir traditionnel de la balle de test va bientôt indiquer le début du match. Et effectivement, un canon de métal placé le long de la piste circulaire tire à pleine vitesse une balle d’allure métallique dans une gouttière, tandis que l’on annonce dans les haut-parleurs le nom de l’arbitre : D.A. Nielhaus.
Les joueurs remettent leurs casques, le commentateur annonce que les officiels ont donné leur approbation pour le match, et précise que l’équipe de Houston sera menée par le fameux athlète Jonathan E. L’équipe en orange se met à patiner le long de la piste, en haut, suivie de l’équipe en vert, tandis qu’en bas les motos tournent. La première balle est lancée, Jonathan E attrape la première balle et doit la tenir haute suffisamment longtemps alors que les verts – patineurs comme motos foncent droit sur lui. Les motos et les joueurs volent dans tous les sens, quelques joueurs verts tentent de défendre le but vert, mais Jonathan E marque – et on ramasse un espagnol blessé. Déjà la seconde balle est tirée, et c’est à nouveau le chaos sur la piste…
Plus le match avance, plus le match est violent, et après que l’un de leur joueur ait été blessé, les orange en sont à rouler sur la tête des joueurs verts étalés. Comme Johnny E encourage l’un des siens, celui-ci s’élance et fait tomber une moto verte, récupère la balle, saute par-dessus quatre patineur vert et marque, faisant basculer le score en la faveur de Houston. Jonathan E de retour sur la piste marque à nouveau et le match est gagné. Jonathan et son second Moonpie se félicitent sous la douche – puis les officiels viennent les féliciter dans les vestiaires, dont Bartholomew, qui annonce que cette saison, Jonathan E. sera particulièrement célébré lors d’une émission spéciale en Multivision – jamais un joueur n’a reçu un tel honneur, et il sera regardé par le monde entier.
Puis c’est le toast, et comme Bartholomew s’étonne qu’ils ne boivent que du jus de fruit, il tend à Moonpie des petites pilules blanches. Moonpie en prend une, et Bartholomew lui souhaite de faire de beaux rêves. Bartholomew s’assoit et déclare que Moonpie a une mauvaise habitude, qui le fera rêver qu’il est un décideur en costume gris qui prend des décisions… Mais Moonpie sait-il de quoi rêvent les décideurs à leur bureau : ils rêvent qu’ils sont des grands joueurs de Rollerball, qu’ils sont Jonathan, qu’ils ont des muscles et qu’ils éclatent la figure de leurs adversaires. Bartholomew se lève alors sous les acclamations des joueurs et souffle à son entourage qu’ils s’en vont : ils ne peuvent pas garder les garçons au vestiaire toute la nuit. Puis il ajoute à l’attention de Jonathan de venir le voir le lendemain, et quitte sur ces derniers mots : c’est une grande équipe, une grande ville, de grandes choses sur le terrain.
Le lendemain, Jonathan est reçu seul à seul par Bartholomew et lui annonce qu’il va prendre sa retraite. Jonathan est troublé et rappelle qu’il veille sur son équipe. Bartholomew lui rappelle alors le principe de gouvernance du monde : il n’y a plus de guerre, même plus entre corporations, tout le monde peut vivre une vie décente – et même luxueuse dans le cas de Jonathan, à la condition qu’il ne remette jamais en cause la décision des corporations. Jonathan rappelle alors à Bartholomew que les corporations lui ont déjà pris son épouse Ella, parce qu’un des directeurs exécutifs la voulait pour lui. Bartholomew refuse d’en discuter à nouveau, et prétend que de toute manière Ella voulait le quitter. Puis il rappelle que le Rollerball est un jeu stupide et atroce, et que Jonathan ne peut qu’être heureux de le quitter. Comme Jonathan se déclare confus, Bartholomew lui propose de prendre quelques jours pour réfléchir, et comprendre – parce que lui ne comprend pas la résistance de Jonathan – et personne ne la comprendra.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
Sorti en France en mai 1975 chez La FARANDOLE / MESSIDOR, réédité en août 1977 et en mars 1986.
De Christian Grenier.
Pour adultes et adolescents.
(Prospective / Space OPera) Dans un futur où les voitures volent et les publicités sont directement diffusées dans votre tête, Alban, citoyen du Grand Jeu, qui a déjà changé six fois d’aérocar en trois mois, devra bientôt faire un stage de travail pour renouveler ses crédits.
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Le texte original de Christian Grenier d’avril 1975 pour La Farandole.
I
L’aérocar plongea en piqué vers le Pacifique. Les répulseurs de secours de mirent automatiquement en marche. Une immense gerbe d’écume jaillit sur l’océan, et l’engin s’immobilisa définitivement.
— Une panne ! Ce n’est vraiment pas de chance !
A l’intérieur de l’aérocar, Alban frappa le tableau de bord du poing, dans un geste de colère. Nadette partit d’un rire clair :
— Quelle aventure ! Alban, ouvre donc l’habitacle.
L’air marin, chargé de sel, suffoqua les deux occupants de l’appareil.
— Tout de même, reprit Alban, je n’ai acheté cet aérocar que la semaine dernière !
— Allons, fit Nadette avec désinvolture, ton appareil est mort…
L’incident ne paraissait pas l’avoir affectée ; Alban eut même l’impression qu’elle était heureuse de cet amerrissage forcé. Elle fermait les yeux en souriant, et se laissait bercer par la lente ondulation des vagues, qui léchaient de temps à autre le capot de plexiglas.
— Un nouveau modèle est sorti hier, murmura-t-elle d’une voix ensommeillée… Tu sais, celui qui plafonne à 40 000 mètres. Que dirais-tu d’un nouvel aérocar ?
— Il n’en est pas question ! J’ai changé six fois d’aérocar en trois mois. A ce rythme, je devrai bientôt refaire un stage dans les zones de travail du Grand Jeu pour renouveler mes crédits.
Il fait chaud… il fait soif… buvez Ranga, la boisson à l’orange reconstituée…
Alban jura en se retournant vers le tableau de bord.
— Nadette ! Une dernière fois, baisse ce diffuseur télépathique !
… Et ce soir, n’oubliez pas la séance d’hypno 3. Un nouveau spectacle fascinant, des univers mentaux encore inexplorés… ce soir, l’hypno 3…
— Le niveau d’écoute est au minimum. Tu ne voudrais tout de même pas échapper à la publicité mentale ?
— Je t’assure qu’en ce moment, répliqua Alban avec nervosité, j’ai l’esprit assez préoccupé par cet accident pour pouvoir me passer de ces messages !
— C’est ma foi vrai, qu’il fait soif ! s’écria-t-elle. As-tu fait remplir le distributeur de boisson avant de partir ?
— Tu sais bien que ce modèle ne possède pas de distributeur.
— Eh bien, celui qui est sorti hier dispose de deux distributeurs, dit Nadette d’un petit air supérieur. Un pour le cafécao, qui est servi chaud, et un pour les boissons glacées.
Informations spatiales, clama le diffuseur. Le conflit avec les Végiens vient d’entrer dans une nouvelle phase. Ces belliqueux extra-terrestres sont prêts à déclarer la guerre à la Terre.
— Il ne manquait plus que cela !
Puis des chœurs féminins béats et convaincus :
Il fait soif … il fait soif… Vite une gorgée de Ranga… grâce au Grand Jeu, Ranga est moins cher aujourd’hui…
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