Le Rayon Invisible, le film de 1936Feu orange cinéma

The Invisible Ray (1936)

Sorti aux USA le 20 janvier 1936.
Sorti en Angleterre le 10 février 1936.
Sorti en France le 15 mai 1936.
Sorti en blu-ray américain le 18 juin 2019 (coffret 4BR Universal Horror Collection, chez Shout Factory, anglais sous-titré anglais seulement)

De Lambert Hillyer, sur un scénario de John Colton, Howard Higgin, Douglas Hodges ; avec Boris Karloff, Bela Lugosi, Frances Drake, Frank Lawton, Beulah Bondi.

Pour adultes et adolescents.

Tout fait scientifique accepté de nos jours a autrefois brûlé d’un feu fantastique dans l’esprit de quelqu’un traité de fou. Qui sommes-nous sur cette planète des plus jeunes et des plus petites pour dire que le rayon invisible est impossible au regard de la Science ? Ce que vous êtes sur le point de voir est une théorie murmuré dans les cloîtres de la Science. Demain, ces théories surprendront peut-être l’univers en tant que faits.

Par une nuit d’orage, dans un grand manoir à tours et clochetons, un domestique allume les candélabres. Une vieille dame aveugle, Mère Rukh, demande à sa belle-fille Diane si son fils Janos est encore dans le laboratoire : Janos attend un équipement d’Angleterre ; elle lève la mère de son fauteuil et l’amène à la fenêtre. Elle se souvient que c’est par une telle nuit que Janos a capté le premier rayon provenant d’Andromède ; elle a approché ses yeux de la lentille du télescope et elle n’a plus jamais rien vu. Son fils n’apprendra que trop tard que l’univers est trop vaste et que certains secrets ne doivent jamais être découverts. Diane explique que Janos pense que le matériel électrique aidera, mais Mère Rukh en doute fort. Diane l’aide à se rasseoir, puis va à la fenêtre et aperçoit la voiture qui doit apporter l’équipement. Elle sort dans une galerie pour entrer sous la coupole du laboratoire, puis entre dans l’observatoire et découvre Janos endormi à son télescope. Diana annonce l’arrivée de la voiture et Janos, étreignant les mains de son épouse, se réjouit à l’idée d’accueillir Sir Francis Stevens et le grand Dr Felix Benet de l’Université de Paris. Mais que savent-il ? Que sauront-ils jamais ? il leur enseignera là où ils ne sont jamais allés, en arrière dans le Temps ! Et ils ne riront plus jamais de lui ! Diana emmène son mari se préparer à les accueillir.

Les visiteurs débarquent de leur voiture : Lady Stevens, l’épouse de Sir Francis, fait les présentations à Diana : son mari, le docteur Benet, son neveu, Donald Drake. Diana les présente à sa belle-mère – glaciale. Lady Stevens se réchauffe au feu, accepte avec joie un brandy, puis s’extasie : qui aurait pu penser trouver un tel lieu au sommet d’une montagne des Carpates ? Janos descend l’escalier et se précipite pour serrer la main de Sir Francis : le rencontrer après tant d’années est... intéressant. Puis au docteur Benet, il déclare qu’il est soulagé de le rencontrer enfin. Puis Lady Stevens présente son neveu à Janos : ce n’est pas un scientifique mais un sportif et un explorateur accompli.

Tous se rendent à l’observatoire. Donald Drake avoue que le télescope le fait se sentir petit et inutile : ses explorations sont confinées à cette planète tandis que Janos lui atteint l’espace. Janos annonce qu’il a fait la mise au point sur la nébuleuse d’Andromède : un rayon de cette nébuleuse sera capturé et transmis électriquement à un projecteur dans son laboratoire, et il recréera un rayon de lumière d’Andromèda à trois quarts d’un million d’années lumières de distance. Puis Janos demande d’attendre à ses visiteurs dubitatifs quelques minutes dans l’observatoire.

Janos revient le visage protégé d’une sorte de masque de soudeur. Puis alors que des craquements électriques se font entendre, il annonce qu’il est prêt. Ses visiteurs seront abrité des rayons dangereux grâce à une vitre en baryum. De son pupitre, il ouvre l’opercule d’un protecteur et sur le dôme au-dessus d’eux un paysage céleste est projeté. Puis suivant la trajectoire du rayon à rebours, ils passent la Lune, Saturne, puis à travers les étoiles, ils arrivent à Andromède, une image qui date d’avant l’existence de l’être humain. Puis Janos affirme qu’un météore contenant un minerai plus puissant que le radium s’est jadis écrasé en Afrique et que le rayon d’Andromède permettra d’en voir l’impact. Et ce sont effectivement les images projetées sur le dôme.

Le Dr. Benet est convaincu. Selon Janos, ce qu’ils ont vu ce soir est vraiment arrivé il y a quelques mille millions d’années : tout ce qui jamais arrivé a laissé son enregistrement dans la nature, quelque part dans l’espace intersidéral ! Benet félicite Janos, qui bouleversé se cache le visage. Diana convie les invités dans le salon pour des rafraîchissements. Sir Francis et Dr. Benet demande alors à Janos de les rejoindre dans une expédition pour l’Afrique pour retrouver les traces de la météorite. Janos hésite : il n’est pas un scientifique reconnu comme eux, puis il accepte. Mais sa mère intervient et s’y oppose : même s’il fait une grande découverte, il ne sera pas heureux, il n’est pas habitué à fréquenter les gens – il doit laisser les gens seuls. Mais Janos ne l’écoute pas.

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