Bubble (2022)
A ne pas confondre avec la comédie foireuse The Bubble 2022 où nous sommes censés rire des affres d’un tournage confiné pour cause de covid.
Autre titre : バブルBaburu,
Diffusé à l’international à partir du 28 avril 2022 sur NETFLIX INT/FR,
Annoncé au cinéma au Japon pour le 13 mai 2022.
De Tetsurō Araki, sur un scénario de Gen Urobuchi, Naoko Sato, Renji Ōki ; avec Jun Shison, Riria, Alice Hirose, Mamoru Miyano, Yuki Kaji, Tasuku Hatanaka.
Pour adultes
(Fantasy post-apocalyptique) L’univers et son infinité de galaxie, la Voie Lactée, la Terre, un garçon en train de flotter sous l’eau dans un wagon de métro éventré. Une jeune fille plonge à l’intérieur pour, nous supposons, le sauver. De fait, cette partie de la ville semble coincée dans une énorme bulle. A l’intérieur de la grosse bulle, une ville partiellement submergée par la mer, apparemment abandonnée de ses habitants depuis un certain temps déjà – les vitres des bâtiments sont crevés, la végétation envahit les toits et les façades et les goélands nous cassent les oreilles. Le temps est beau, les nuages joufflus et Netflix a encore augmenté son abonnement d’où la fuite de la population.
Un sale gamin ou une sale gamine costumée en Naruto bondit alors depuis les airs pour faire un parcours sur les toits en criant plus fort que les goélands. Elle fait la course avec un garçon aux cheveux noirs sous les acclamations d’autres djeunes qui n’ont que ça à f.tres, les champs doivent se cultiver tout seuls à cette époque et l’huile de tournesol couler à flots directement d’Ukraine via le même pipeline que le gaz et le pétrole russe sur lequel Zelinski se sucre tout en nous racontant que nous devons arrêter d’en acheter pour sauver son pays et couler plus rapidement le nôtre. D’autres coureurs sauteurs se rejoignent sur une structure métallique qui malgré l’humidité des lieux ne semble absolument pas glisser alors que les chaussures des voyous n’ont vraiment pas l’air antidérapantes. Alors les coureurs se donnent des coups de pieds les uns aux autres pour les faire chuter et profiter de la natation en eau apparemment tropical, avec les requins si doux, riants et joueurs, le Japon et les Italiens ayant massacré impunément tous les dauphins et autres cétacés en toute impunité depuis tout ce temps.
Nous apprenons via des dialogues d’exposition entre les « spectateurs », qui ne peuvent en fait rien voir de la course là où ils sont, que nous assistons au Tokyo Battlekour, un jeu à cinq contre cinq, l’équipe gagnant ce que l’autre a parié sur la partie, tomber dans l’océan excluant le joueur. Mais l’équipe qui capturera le drapeau gagnera la partie… et les perdants seront mangés. Non, c’est une blague, puisqu’apparemment les supermarchés sont toujours ouverts et que ces djeuns sont pleins aux as, pas comme les français avec l’inflation galopante que leur ont mitonné leurs élites. Et pendant toutes ces explications, divers débris, carcasses de voitures et autres bulles d’eaux lévitent et circulent paresseusement au milieu des ruines. Les punks qui commentent remarquent à quel point les concurrents sont idiots de risquer leur vie, et du coup je ne peux m’empêcher de demander qui regarderait un dessin animé où de la peinture numérique prétendue idiote risquerait sa vie : ils n’ont pas TF1 ? Et de personnage d’ajouter que c’est tout ce brouhaha qui fait que Tokyo reste une ville sûre. Je suppose qu’il ne parle que de la partie non submergée. Pendant ce temps un drone survole la zone et les corbeaux attendent sagement qu’on leur permette d’aller arracher les yeux des perdants noyés ou flottants blessés. Ils sont dérangés par un type avec un casque intégral en forme d’œil.
Le plus jeune des coureurs, celui ou celle costumée en Naruto croit alors pouvoir échapper à ses poursuivants en sautant de bulle en bulle. Il ou elle atterrit sur un toit qui s’effondre sous son poids et se retrouve suspendu à un câble au-dessus d’un tourbillon lumineux rose, sans doute une tornade woke, mais une jeune fille qui suivait la course avec une paire de jumelles (l’instrument d’optique) appelle le machin, le gouffre Antlion. Vu qu’elle le sait, et que son teneur d’ombrelle le sait aussi, enfin tout le monde le sait dans l’histoire, ce ne peut-être qu’un dialogue d’exposition. Le comparse de la donzelle appelle alors par radio une équipe de secours en canot.
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