Les 7 vies de Léa 2022
Titre anglais : The 7 lives Of Lea.
Une saison de 7 épisodes.
Toxique : cette série met en scène sans la dénoncer explicitement la consommation de drogues mortelles prétendues récréatives. Par ailleurs l'héroïne utilise sexuellement un homme sans son consentement et l'utillise pour coucher avec une femme sans le consentement de celle-ci, total deux viols et un attentat à la pudeur non dénoncés comme tels.
Diffusé à partir du 28 avril 2022 sur NETFLIX FR/INT (tous les 7 épisodes de la saison 1).
De Charlotte Sanson, avec Raïka Hazanavicius, Khalil Ben Gharbia, Marguerite Thiam.
Pour adultes.
(Voyage dans le Temps fantastique, Mary-Sue) Lors d’une rave party de jour en pleine montagne à côté d’une clue — que pourrait-il bien arriver de mal ? — Léa, droguée jusqu’aux yeux se sent tellement seule au milieu des jeunes de son âge qu’elle réclame une pilule de plus à son dealer — qui considérant l’état de la jeune fille la lui refuse catégoriquement. Qu’à cela ne tienne, Léa utilise ses talents de pickpocket pour voler au dealer un sachet plein de pilule roses, et comme sa meilleure amie est trop occupée à draguer la D.Jette (sic), la jeune fille s’en va errer dans la montagne au bord de l’eau, envisageant d’avaler toutes les pilules d’un coup. Mais elle trébuche et s’étale et, trop pétée pour ramasser les pilules, elle remarque tout de même le joli bracelet en argent sous son nez (on est coquette ou l’on ne l’est pas) — et plus étonnamment, le poignet squelettique intact auquel le bracelet est accroché.
La jeune fille a eu apparemment la clarté d’esprit et la force physique de se relever, retrouver son chemin dans la montagne, alerter la police sans rencontrer l’opposition de ses camarades drogués et dealers etc. etc. — ou alors elle a bêtement utiliser son téléphone portage et trouvé du signal au fin fond d’une clue, et nous la retrouvons à « dessaouler » dans un commissariat sans que ses parents ne semblent avoir été prévenus — elle n’est pas ivre mais empoisonnée chimiquement, sa place la plus logique serait donc dans un hôpital, mais apparemment les urgences devaient être en panne. La commissaire (c’est fou à quel point ce métier parait féminisé dans les séries télévisées et les films), enceinte jusqu’aux yeux, apprend à la jeune fille qu’elle a retrouvé le squelette entier d’un jeune homme apparemment abattu d’une balle en pleine tête (donc il doit quand même manquer un petit morceau du crâne, sinon deux).
Sauf qu’en montagne, aucun corps même un peu recouvert ne résiste longtemps à l’appétit des petits et gros oiseaux, sans oublier d’autres animaux car la montagne n’est pas exactement un lieu sans vie. Et pour pouvoir manger la moelle des os une fois la viande rognée, les aigles ont l’habitude de balancer les morceaux un peu partout à travers la montagne, voilà pourquoi à part dans un glacier ou peut-être une grotte hermétique, vous aurez du mal à retrouver un squelette entier intact bien conservé.
Bref, Léa va se coucher, et devinez quoi, elle se réveille dans le corps du garçon assassiné en 1991, un jeune rockeur nommé Ismaël dont l’histoire intime la touche de beaucoup plus près qu’elle aurait pu se l’imaginer. Léa va aussitôt enchaîner les initiatives et semer un certain chaos dans l’espoir d’en savoir davantage sur sa propre situation et sur le meurtre – autant de paradoxes qui pourraient facilement l’empêcher de naître, si le Temps linéaire existe dans ce récit. Cependant, Léa non seulement ne connait rien à la Science-fiction, et ne semble ni lire, ni voir des films, même régulièrement rediffusés à la télévision.
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