The Silent Sea (2021)
Traduction : La mer silencieuse (aka La mer de la Tranquillité)
Autres titres : 고요의 바다, Goyo-eui bada.
Annoncé à l'international le 24 décembre 2021 sur NETFLIX INT / FR.
De Choi Hang-yong (également scénariste), sur un scénario de Park Eun-kyo, d'après le court-métrage, The Sea of Tranquility 2014 du réalisateur-scénariste. Avec Gong Yoo, Bae Doona, Lee Joon, Kim Sun-young.
Pour adultes et adolescents
(prospective) Apparemment des astronautes viennent de s’écraser quelque part et tandis que certains recouvrent la conscience tête en bas encore accrocher et qu’un incendie menace, le capitaine ordonne qu’on lance un SOS. Une femme est dégraphée de ses sangles et tombe brutalement, vitesse de chute qui prouve scientifiquement que nous ne sommes absolument pas sur la Lune, contrairement à ce que raconte la présentation de la série. Plus le vaisseau spatial semble au bord d’un précipice vertigineux jamais observé sur aucune face de la Lune, mais peut-être que quelqu’un daignera nous présenter l’univers de cette série avant de nous balancer à la figure des faits délirants à ce stand.
Juste après on nous présente la Terre à court d’eau à cause des stations de désalinastion, avec une mortalité infantile aggravée par la consommation d’eau contaminée. On fait la chasse aux animaux pour les tuer, et la production ignore visiblement que l’eau est depuis au moins un an dans la réalité ouverte à la spéculation boursière au même titre que l’or ou les denrées alimentaires — c’est ce qui a conduit aux récentes famines et montées en flèche des prix. Un filtre jaune sur l’image est censé nous faire croire que le climat est altéré — et moi qui croyait que les océans étaient censés bouillir à cause du réchauffement climatique, ce qui est impossible car les couches froides et chaudes de l’atmosphère se seraient échangées depuis longtemps, exactement comme dans Le jour d’après.
Dans un zoo sous verre une femme carasse un tigre qui n’est ni joueur ni affamé : c’est le Dr Song une exobiologiste qui affirme qu’il n’y a aucune vie dans l’espace, ignorant visiblement qu’on a découvert il y a quelques années cette vie sur les bêtes astéroïdes de glace et sur Mars, même si les costumes Armani ont tenté après coup de minimiser les déclarations de l’autorité scientifique (les mêmes qui mettent un filtre orange sur les images vidéos en provenance de Mars pour que cela ressemble moins à la Terre). Plus j’adore ces gens qui ne sont jamais allés dans d’autres systèmes solaires et qui affirment des trucs alors que les télescopes ne cessent de détecter des systèmes solaires en formation dont l’image date de millions d’années.
Bref, on s’emm.rde à écouter débiter des dialogues d’exposition parcellaires parce que clichés débités par des espèces de mannequins vedettes — lorsqu’arrivent les sempiternels Laurel et Hardy de ce genre de production asiatique qui rigolent bien fort dans l’espèce de mausolée à la mémoire des 117 morts d’une exposition lunaire — un lieu censé être lugubre. Connaissant la discipline et la piété proverbiale des coréens, la scène parait particulièrement incohérente, tandis que dans le même temps, la constipation de l’exobiologiste semble atteindre un degré nécessitant l’hospitalisation immédiate.
Puis sans transition, briefing d’une mission lunaire militaire pour récupérer un échantillon sur la lune : personne ne sait ce que contient la capsule, donc les précautions les plus élémentaires pour la récupérer et la ramener, ni si cette capsule mettra subséquemment fin à toute vie sur Terre comme dans la Variété Andromède. Le Dr Song s’inquiète, et sa supérieure hiérarchique lui répond que c’est à elle de gérer vu qu’elle est exobiologiste. Puis comme elle semble croire (« sic ») qu’on lui cache des informations; ce qui est exactement ce qui se passe à cette scène, le fait de faire partie de la mission est censée lui confirmer que non.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série télévisée.
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