All You Need Is Blood (2024)
Traduction : Tout ce dont vous avez besoin, c'est de sang.
Sortie aux USA le 25 octobre 2024 (limité) et VOD US.
De Bucky Le Boeuf (également scénariste) et Cooper Roberts (également scénariste) ; avec Logan Riley Bruner, Mena Suvari, Eddie Griffin, Emma Chasse, Neel Sethi, Tom O'Keefe, Johnny Zito.
Pour adultes
(comédie horrifique fantastique, zombie, gore) Il y a 30.000 ans, une nuit de pleine lune dans une forêt primordiale. Un homme des cavernes barbu en peau de bête paraît torche à la main, et renifle plusieurs fois l’air. Pas à pas il avance entre les arbres jusqu’à arriver à un petit cratère avec au fond le caillou carbonisé d’une météorite.
Intrigué, l’homme des cavernes se penche, jambes arquées, et urine sur le caillou qui, probablementr encore très chaud, fait s’évaporer l’urine à son contact. Et après avoir bien arrosé le caillou, l’homme des cavernes le ramasse.
Mais le caillou change de forme dans la paume de sa main, puis s’enfonce dedans. Sans comprendre, l’homme des cavernes pousse des gémissements de douleur tandis que ses veines noircissent le long du bras qui tenait le caillou. Puis il râle et tombe à genoux, et recrache un liquide noir, tandis qu’à l’intérieur de sa cage thoracique, son cœur ralentit, puis s’arrête de battre.
L’homme des cavernes rouvrent alors les yeux, qui sont devenus blancs. Il rentre alors à sa hutte dans les bois, devant laquelle brûle un feu, autour duquel tourne une femme des cavernes jouant un air joyeux irlandais ( !) à la flûte. La femme des cavernes s’arrête, interdite, en voyant arriver son homme des cavernes, qui la fixe en avançant à pas lourds, la bouche ouverte et le regard torve, tendant ses mains comme pour l’agripper.
Alors la femme des cavernes éclate de rire, et mime l’expression de l’hommedes cavernes en agitant ses propres mains en griffes. Comme il continue d’approcher, elle le touche à l’épaule, et lui en profite pour lui attraper le bras et la mordre à pleines dents. Comme il mâche la chair avec délectation, elle regarde sa blessure, et, furieuse, le poignarde plusieurs fois à coup de flûte, qu’elle finit par lui enfoncer dans la narine, et l’homme des cavernes s’écroule lourdement.
Alors la femme des cavernes le regarde en grimaçant et plus ou moins en pleurant, quand l’homme des cavernes se relève d’un coup et fait chanter la flûte en soufflant par sa narine. Alors il se jette sur elle, l’entraînant à terre. Il l’attrape par les orbites et écarte, ouvrant le crâne avec un soupir et une expression de satisfaction en révélant ce qui devrait logiquement être le cerveau.
1998. Le vivarium d’une cuisine illuminée par le jour. Un jeune adolescent sort une tortue du vivarium et lui dit : « Salut mon pote, qui est un bon garçon Spartacus ? T’es un bon garçon, oh oui t’en est un ! » Il dépose un baiser sur la tête de la tortue, puis la repose au milieu des copeaux de bois entre deux figurines de flamands roses et une figurine de vahiné. Puis le garçon pêle une banane et en grignote le bout, pour recracher chaque petit morceau dans le vivarium.
Un petit fracas tout proche le fait se retourner. Puis il soupire. Probablement dans une autre pièce, une table basse sur lequel sont étalés divers objets : un pistolet et sa gaine, une ceinture à poches, revue à sensastion faisant sa couverture sur une créature étrange en surpoids qui aurait été découverte, plusieurs bouteilles de bière vides et un verre d’eau, et tandis que la radio diffuse un bulletin, un homme grisonnant qui porte une veste verte avec la mention « Protection animale » ronfle ventre à terre entre le divan et la table, avec encorez une bouteille de bière vide à la main.
Pendant ce temps, à la radio : « Qu’est-il prévu pour la soirée ? — Eh bien pour ce soir, il fera froid ; pour le week-end, un anticyclone nous donnera un ciel cristallin, des conditions parfaites pour observer la pluie de météore de demain : tout ce que vous aurez à faire c’est de regarder en l’air et vous verrez l’une des plus belles pluies de météores de l’année, vous verrez à peu près un météore par minute ; et si vous pouvez vous éloigner des lumières de la ville pour une région plus campagnarde, vous pouvez vous attendre à un ciel clair et un vent calme en provenance du sud-est… »
Le garçon entre dans le salon, ôte la bouteille de bière vide de la main du dormeur, la pose sur un coin de la table basse, et saisissant à bras le corps le dormeur, le dépose sur le dos sur le divan.
Ne jamais faire cela : si l’ivrogne se met à vomir dans cette position à cause de l’excès d’alcool, ou d’un quelconque problème digestif, type remontée acide, il se noiera dans son vomi. Placer le dormeur sur le côté, un genou plié, l'autre main sous la tête pour la soutenir ; ou le laisser sur le ventre.
De fait le dormeur a une quinte de toux. Le garçon le couvre d’une couverture et le dormeur se met à ronfler encore plus bruyamment, et le garçon a des flashs des vidéos de son enfance, où un garçon blond plus jeune prétendait châtouiller son père endormi tandis qu’on lui conseillait de ne jamais déranger un dragon qui dort. Le père attrapait alors le blondinet pour le châtouiller en retour en riant bruyamment comme le blondinet. Puis, la mère explique le maniement de la caméra vidéo. Puis le père et la mère souriants en train d’articuler leurs petits doigts en déclarant « Je t’ai-me… »
Et le garçon refait le même signe du petit doigt en direction du dormeur, tandis que la radio continue : « Alors aujourd’hui il faisait 68 (degrés farenheit) dans Point Valley, il faisait 66 à Malligan, 65 à Porterville… »
Alors la voix de sa mère interpelle le garçon : « Allons, cow-boy, relève la tête ! Je lui manque, c’est tout. » Le garçon lève les yeux et répond… à l’urne funéraire fleurie posée en haut d’un meuble : « Je sais, maman, je sais, c’est juste que, tu pourrais pas mettre au point une apparition fantômatique pour lui, ou quelque chose du genre ? Le retransformer dans le Papa qu’il était ? »
Et la voix de sa mère de lui répondre : « Cow-boy, c’est un cheminement : tout ce dont Papa a besoin, c’est un peu de temps ; il faut te montrer patient à ce sujet. »
Le garçon répond : « J’ai essayé de lui montrer ce que j’avais filmé l’autre jour : tu sais ce qu’il m’a dit ? Il m’a dit que je devais me concentrer davantage sur l’école et moins sur les contes de fées ! — Patience, Cow-boy, patience… »
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Ici l'article du forum Philippe-Ebly.fr consacré à ce film.
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