El Ministerio Del Tiempo S02E09 : Separadas en el tiempo (2016)
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 2 mai 2016 sur RTVE ES.
Sorti en blu-ray espagnol le 23 juin 2016 (multi-régions, espagnol sous-titré seulement).
Annoncé en France et à l'international sur NETFLIX FR (jamais diffusé)
Diffusé sur internet officiel gratuit sur la page dédié de tve ici[/url] :
Annoncé en France à partir du 5 janvier 2025 sur SYFY FR.
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Hugo Silva, Aura Garrido, Nacho Fresneda.
Pour adultes et adolescents
(Voyage dans le temps, aventure, uchronie) Le présent. Dans un musée, Irène s’intéresse à la guide d’un groupe d’enfants venus voir une exposition consacrée à Clara Campoamor. Comme l’institutrice demande si les enfants savent qui elle était, ceux-ci lui répondent en chœur que non. Eh bien ils vont le savoir maintenant : c’était une femme politique madrilène qui s’est battu pour le droit des femmes. Il était fondamental que les femmes puissent voter en Espagne.
Une jeune fille du groupe s’étonne : les femmes ne pouvaient pas voter. La guide confirme : non, et pendant très longtemps. On lui demande pourquoi. Parce que depuis toujours, les hommes étaient plus à l'aise pour prendre des décisions entre eux tandis que les femmes cuisinaient à la maison.
Un des garçon remarque qu’à la maison c’est sa mère qui cuisine parce que son père brûle tout. Les enfants rient. L’institutrice reprend : grâce à une femme comme Clara Campoamor sa mère peut voter et faire beaucoup de choses en dehors de seulement cuisiner. Et il pourra dire à son père de s’acheter un livre de cuisine. Clara Campoamor était une femme très moderne qui pensait que la vie était l’affaire des deux : les hommes autant que les femmes, aussi bien au foyer, qu’au travail ou qu’en politique, sauf pour une chose que seule les femmes peuvent faire.
Irène ne peut s’empêcher d’intervenir : mettre un enfant au monde. Exactement, confirme l’institutrice, qui demande aux enfants s’ils ont un doute. Les enfants répondent en chœur que non. Très bien, ils vont donc pouvoir très facilement remplir leur questionnaire et ils pourront le faire par équipe de deux.
Comme les enfants s’en vont remplir leur questionnaire, Irène tient à s’excuser de l’avoir interrompue : elle n’avait pu s’empêcher d’écouter. L’institutrice lui dit de ne pas s’inquiéter, elle a bien vu qu’Irène admirait aussi Clara Campoamor.
A deux pas, la jeune fille qui avait posé la question sur le vote des femmes s’arrête, fixant la photo murale. Et comme Irène se présente à l’institutrice, Julia Lozano, la jeune fille se retourne, puis regarde à nouveau la photo, puis elle interpelle son enseignante pour lui demander de quelle année date la photo. Julia répond sans hésiter : de 1930. La jeune fille objecte : si la photo est si vieille, pourquoi est-ce que sa professeure est-elle dessus ?
Julia s’approche à pas lent du mur où est affiché en très grand format la photo noir et blanc de huit femmes souriantes dans un jardin, où effectivement, son sosie se tient presque au centre. C’est la femme du groupe qui sourit le moins.
Julia se trouble, continue d’avancer. Irène s’approche avec elle. C’est alors que la professeure a des flashs glauques d’une maison obscure, d’enfants qui crient, d’un disque d’une chanteuse d’opéra – puis de bocaux contenant des choses répugnantes avec des insectes pris dedans – des organes. Son cœur bat de plus en plus vite. Julia sursaute, et s’écroule…
La photo passe en couleur et s’anime : les femmes se félicitent, la Julia de la photo sourit puis semble troublée, et s’écroule à son tour, retenue de justesse par une camarade.
Julia a repris conscience et Irène fait remarquer qu’en vérité la femme de la photo est exactement identique à elle. Irène demande si cela pourrait être son arrière-grand-mère ou une parente. Julia ne répond pas, remercie Inès, mais elle doit ramener les enfants à l’école.
Irène propose de l’accompagner, Julia refuse. Irène lui demande de conserver sa carte : elles ne se connaissent en rien, mais si elle pense avoir besoin d’aide. Julia lui demande avec méfiance si elle est psychologue. Irène répond que non, mais elle sait écouter : elle sait que les cauchemars se vivent seuls, mais de temps en temps, il faut savoir les partager.
Julia partie, Irène met discrètement dans son sac à main la petite bouteille d’eau minérale de l’enseignante, qui doit porter empreinte et possiblement de l’ADN.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***