Bob Morane S02E09: Les joyaux du Maharadjah (1965)
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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Bob Morane (1964)
D'abord diffusée en Suisse début 1964 sur RTS
Ensuite diffusé en Belgique à partir du 17 mai 1964 sur RTBF 1 BE le dimanche vers 16h30.
Diffusée en France le 7 novembre 1965 sur ORTF 2 FR le dimanche vers 14h30.
Diffusé au Canada à partir du 7 septembre 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.
Sorti en quatre VHS en 2000 chez LCJ FR, réunies en coffret le 17 mai 2001.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.
De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation : Robert Vernay, adaptation et dialogues de Claude Denys ; avec Claude Titre, Billy Kearns, Anne Carrère, Walter Clemens, Emilio Carrer; images : Marcel Fossard ; musique Louiguy.
Pour tout public.
(aventure, policier) Je venais de parcourir des milliers de kilomètres à travers les Indes, notant, photographiant, cinématographiant tout ce qui me frappait le plus au cours de cet immense périple : j'arrivais au terme de mon voyage.
Bien décidé à n'être plus qu'un touriste comme les autres, je m'étais fixé à Chandernagor. D'abord parce que pour moi, ce nom a un petit parfum d'aventure 18ème siècle : Chandernagor... C'est devenu une sorte de lieu de repos pour les hommes d'affaire surmenés de Calcutta.
Enfin, après avoir essayé pendant des mois de me faire comprendre dans des dizaines de dialectes indiens, il m'était bien agréable de paresser dans une ville où l'influence française est encore très vive : Chandernagor, les Indes en version française...
Bob Morane fait son entrée dans l'hôtel Victoria : il donne un pourboire au portier à l'entrée, l'aumône à un mendiant stratégiquement posté sur le côté du perron, traverse le hall, et son appareil photo et sa sacoche bringuebalant autour du cou, marche d'un pas rapide jusqu'à la réception.
Aussitôt, le réceptionniste lui tend sa clé et lui demande : "Vous avez fait une bonne promenade, Monsieur Morane ?" -- "Excellente, merci ; euh, toujours pas de courrier ?" -- "Non, Monsieur Morane."
Morane retourne dans le hall, prend l'escalier pour le second étage et va en direction de la porte de sa chambre, la numéro 28. Mais alors que Morane pousse la porte, il entend un piétinement à l'autre bout du couloir : un indigène torse nu tord le bras d'une femme blonde à la porte de la chambre de cette dernière, et celle-ci lui résiste.
Comme il aperçoit Morane, l'indigène prend immédiatement la fuite, et la blonde crie à Morane : "Arrêtez cet homme !!!"
Et comme l'indigène court tout le long du couloir, Morane lui fait un croche-pied au passage ; l'indigène s'étale, Morane lui saute dessus, l'indigène roule et se relève immédiatement, et la blonde le poursuit trottinant sur ses hauts talons.
Morane se relève à son tour... Mais déjà l'indigène a sauté par la fenêtre de l'escalier donnant sur les jardins de l'hôtel, et détale pour s'échapper.
Agacé, Morane claque dans ses mains ; alors la blonde s'inquiète : "Vous n'êtes pas blessé ?" Faussement badin, Morane répond, redescendant l'escalier : "Non, mais s'il m'avait mordu, je risquais de mourir empoisonné..."
Il retrouve la blonde dans le couloir de leur chambre, elle se tourne vers lui : "Je vous remercie de votre intervention !"
Morane répond en ôtant de son cou les lanières emmêlées de son appareil photo et de sa sacoche : "Il n'y a pas de quoi ! Je regrette seulement de l'avoir laissé filé ; vous savez qui il est ?"
La blonde s'écrie : "Mais pas du tout ! En ouvrant la porte de ma chambre, je l'ai surpris en train de fouiller dans mes bagages..."
Morane demande : "Il vous a volé quelque chose ?" Elle répond : "Je n'ai pas encore eu le temps de voir..." Elle soupire : "De toute façon il n'a pas dû trouver ce qu'il cherchait..."
Morane s'étonne : "Ce qu'il cherchait ?" Alors la blonde change complètement de ton et sourit, très confuse : "Oh, excusez-moi, c'est bientôt l'heure de dîner : il faut que je me change... Encore une fois merci, Monsieur ?" -- "Bob Morane." Elle minaude : "Bob Morane ?"
Morane demande : "A qui ai-je l'honneur ?" -- "Miss Clark..." -- "Très heureux."
Miss Clark sourit encore : "Nous aurons certainement l'occasion de nous revoir... Monsieur Morane..."
Puis Miss Clark se détourne pour repartir vers sa chambre, non sans un dernier regard, un battement de cils et un dernier sourire à Morane. Celui-ci, juste après qu'elle se soit définitivement retournée, fait son joli cœur : il rajuste sa cravate et se redresse, flatté et pétillant, de l'air de se dire "C'est dans la poche !"
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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