Soleil Vert, le film de 1973
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Soylent Green (1973)
Sorti aux USA le 9 mai 1973.
Sorti en France le 26 juin 1974.
Sorti en blu-ray aux USA le 29 mars 2011.
Sorti en blu-ray en France le 8 juin 2011.
Ressortie en France le 28 janvier 2015.
L'article de ce blog sur le blu-ray français de 2011 se trouve ici.
De Richard Fleischer. Avec Charlton Heston, Edward G. Robinson, Leigh Taylor-Young.
D'après le roman de Harry Harrisson "Make Room! Make Room!" (1966).
2022. New-York City compte 40 millions d'habitants, la moitié au chômage, et plus qu'une poignée d'arbres à l'abri d'une tente pressurisée. Les industriels ont détruit toute la vie naturelle et ont accusé l'effet de serre qu'ils ont eux-mêmes provoqué. Les halls, les escaliers, les églises sont encombrés de sans-abris. La vraie nourriture n'existe plus que pour les très riches ou au marché noir et ce sont des espèces de galettes - soleil jaune, rouge, vert (la variété la plus appréciée de tous) qui nourrissent la population lors de distribution gratuite.
Le détective Frank Torn occupe une position enviée dans cette société désespérée car sur chaque scène de crime, il récupère ce qu'il veut. Il vit avec un vieil homme nommé Sol, qui fait le travail d'enquête dans les livres et les registres qui survivent dans une société qui n'imprime plus de livres et où seuls les plus riches ont droit à des jeux vidéos. Pour Torn, l'assassinat de Simonson, l'un des principaux directeurs de la société qui fabrique les galettes Soleil est d'abord l'occasion de se gaver : siffler l'alcool, embarquer la nourriture du frigo, voler des livres pour son père, coucher avec la jolie fille qui servait de "mobilier" à la victime. Aussi, quand son patron lui annonce qu'il faut arrêter l'enquête, Torn prétexte des différents détails étranges de l'affaire pour continuer à mener la belle vie...
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La machination, le roman de 1973
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La machination (1973)
Il existe au moins deux versions de ce roman: l'original de 1973 et la version révisée par l'auteur de 1981.
Sorti en France en avril 1973 chez GP ROUGE ET OR FR (illustré par Daniel Dupuy, texte original).
Sorti en France en février 1993 chez LE LIVRE DE POCHE FR (illustré par Christophe Durual, texte révisé 1981)
De Christian Grenier.
Lio - Lionel Kancel - se réveille amnésique dans une chambre qu'il ne connait pas avec vue sur la Tour Eiffel. Après son petit petit-déjeuner, un homme en costume entre et l'appelle Président. Lio réalise alors qu'il occupe le dernier étage du Présidium, et qu'il se trouve être le Président des Mondes Unifiés. Mais comment cela pourrait-il être, lui qui n'a que 22 ans ?
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(texte original de 1973)
Première partie: L'onirium
Chapitre 1
Lorsque Lio s'éveilla, il se rendit compte immédiatement que quelque chose d'inhabituel venait de se produire. Pourtant, tout paraissait calme dans cette vaste chambre entièrement capitonnée de gris. Les bruits devaient être littéralement engloutis par les murs, le plafond, le sol, recouverts d'une épaisse moquette.
Lio ne fit pas un mouvement.
Il tenta de remettre un peu d'ordre dans son esprit. Qu'y avait-il d'anormal ? Tout d'abord, cette pièce. Jamais de sa vie il n'avait couché dans une chambre semblable. Meubles et objets autour de lui avaient une apparence non pas luxueuse, mais fonctionnelle et confortable. A portée de sa main, le socle blanc d'une petite table de nuit se prolongeait, dans un galbe gracieux, en un familier café-distributeur.
Lio esquissa un vague sourire de soulagement tandis que son esprit embué lui semblait gargouiller comme au sortir d'une nuit agitée. Puis, soudain, ce fut l'apaisement ; une sorte de rideau s'écarta de son cerveau, et tout lui paru beaucoup plus clair.
Il s'assit sur son lit...
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(texte révisé en 1981)
Première partie: L'onirium
Chapitre 1
Lorsque Lio s'éveilla, il se rendit compte immédiatement que quelque chose d'inhabituel venait de se produire. Pourtant, tout paraissait calme dans cette vaste chambre entièrement capitonnée de gris. Les bruits devaient être littéralement engloutis par les murs, le plafond, le sol, recouverts d'une épaisse moquette.
Lio ne fit pas un mouvement.
Il tenta de remettre un peu d'ordre dans son esprit. Qu'y avait-il d'anormal ? Tout d'abord, cette pièce. Jamais de sa vie il n'avait couché dans une chambre semblable à celle-ci. Il était entouré d'objets fonctionnels et luxueux. A portée de sa main, le socle blanc d'une petite table de nuit se prolongeait, dans un galbe gracieux, en un familier café-distributeur.
Lio ne se sentit pas le courage de réfléchir. Son esprit embué lui semblait gargouiller comme au sortir d'une nuit agitée. Puis, soudain, ce fut l'apaisement ; une sorte de rideau s'écarta dans son cerveau, et tout lui parut beaucoup plus clair.
Il s'assit sur son lit...
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L'homme qui valait trois milliards S00E01: La lune et le désert (1973)
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Ici la page Amazon.fr du coffret DVD saison 1 français de l'Homme qui valait trois milliards 1973
The Six Million Dollar Man: The Moon And The Desert (1973)
Ici la page de ce blog consacré au roman Cyborg de 1972 adapté par cette série télévisée.
Diffusé aux USA le 7 mars 1973 sur ABC.
Diffusé en France dans les années 1970 à 1980 de mémoire (et non pour la première fois le 21 janvier 2000).
Sorti en DVDfrançais de la saison 1 et des pilotes le 21 mars 2006.
Sorti en coffret intégral 40 DVD américain le 23 novembre 2010.
De Richard Irving, sur un scénario de Terrence McDonnell, Tom Greene et Melvin Levy ; d'après le roman "Cyborg" de Martin Caidin. Avec Lee Majors, Barbara Anderson, Martin Balsam, Darren McGavin, Charles Robinson.
Pour adultes et adolescents.
Cyborg : un être humain dont les parties humaines originales ont dû être remplacée jusqu’à un certain point par des machines qui remplissent les mêmes fonction.
Steve Austin est un pilote d’essai et ancien astronaute ayant marché sur la Lune, se rend nonchalamment sur le tarmac cinq minute avant le décollage d’un prototype pour l’armée américaine. Pendant ce temps, un homme qui boite se rend dans un bâtiment fédéral et prend un ascenseur, tandis que deux hommes en uniforme passent devant lui, une mallette menottée à la main de l’un d’entre eux. Austin monte en combinaison spatiale à bord du prototype, qui se trouve suspendue à l’aile d’un gros porteur. Le gros porteur décolle. Au même moment, l’homme qui boite ouvre la mallette avec sa propre clé devant un conseil réuni au dernier étage de la tour.
Le prototype est largué et poursuit sa course tandis que le gros porteur s’écarte. Au sommet de la tour, le boiteux – Oliver – explique qu’ils ont eu trop de projets, trop coûteux, trop risqué du point de vue internationale. Selon lui il faut un seul prototype, qui coûtera six millions de dollars – et inutile de chercher un volontaire : les accidents arrivent tous les jours, il n’y aura qu’à récupérer les morceaux… Pendant ce temps, Austin vire au-dessus du désert suivant le plan de vol. C’est alors que son avion commence à tanguer. Il descend vers la piste d’atterrissage… et se crashe spectaculairement. Austin a néanmoins survécu et se retrouve au bloc opératoire, une partie du visage sous les bandages. Oliver Spencer, le boiteux, assiste à l’opération dans une galerie en surplomb. Auprès du chef de l’équipe médical, il s’inquiète du coma d’Austin, mais le médecin le rassure : c’est un coma provoqué. Puis le médecin demande que le chirurgien fasse son rapport : un œil perdu, un bras possiblement perdu, la colonne vertébrale atteinte. Le chef d’équipe lui répond de simplement le maintenir en vie, et Oliver Spencer retrouve le chirurgien à la salle de pause, pour le convaincre de remplacer les deux jambes, le bras et l’œil d’Austin et de financer les prothèses. Mais le chirurgien s’inquiète de l’aspect théorique de la chose : si cela ne fonctionne pas, qu’est-ce qu’il dira à Austin, qu’il connait, et qui ne voudrait pas continuer à vivre dans cet état.
La question est pour le chirurgien est de savoir ce qui arrivera une fois que Austin sera ainsi équipé. Spencer affirme qu’ils auront du travail pour Austin en tant qu’agent spécial autonome, pour des missions où quelqu’un équipé de parties mécaniques sera plus efficaces. Lorsque le chirurgien sous-entend que Spencer compte utiliser Austin pour des missions de sabotage et d’assassiner, Spencer lui interdit de prendre la décision à la place d’Austin. Puis Spencer confirme qu’il a des dossiers sur lui et sur Austin, et le chirurgien cède : Austin sera donc transféré sur le site des services spéciaux, où le chirurgien procédera à la greffe des prothèses.
Plus tard, sur la base militaire, complètement isolée en pleine montagne, avant l’opération, le chirurgien réveille Steve Austin, qui est désormais cul-de-jatte, pour tout lui dire. Dans la nuit, Austin tente de se suicider en arrachant ses perfusions et les fils de la machine qui l’assiste. L’infirmière intervient et l’en empêche. Un mois plus tard, Austin adresse pour la première fois la parole à son infirmière. Ensuite, le chirurgien présente à Austin son nouvel œil artificiel, qui ne sera pas rejeté par l’organisme et que l’on ne pourra pas distinguer de l’autre extérieurement. Puis le chirurgien lui présente son futur bras, encore inachevé. Austin détourne les yeux, mais le chirurgien insiste : il lui montre même la pile atomique miniature qui alimentera le bras en énergie électrique, et lui parle de la peau artificielle imitant complètement son bras, qui aura la même couleur et la même pilosité. Austin se cache alors les yeux, et le chirurgien insiste : ce n’est pas une chose étrangère, c’est le bras de Austin. Et il lui annonce que Austin retourne sur la table d’opération, lui assurant qu’il pourra bientôt prendre une femme dans ses bras, sans qu’elle puisse se rendre compte de la différence entre le bras mécanique et le bras naturel, et qu’ensuite, les jambes suivront, et qu’il pourra la faire danser.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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La ville sans soleil, le roman de 1973
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La ville sans soleil (1973)
Sorti le 16 mars 1973, chez Robert Laffont, collection Plein Vent n°95, réédité en novembre 1978.
De Michel Grimaud ; préface d’Alain Bombard qui a conseillé et documenté les auteurs.
Pour adultes et adolescents.
(Prospective, presse) Nous sommes dans une petite ville industrielle dans la France des années 1980. La pollution de l'atmosphère y a pris des allures inquiétantes. Un groupe de jeunes essaie par tous les moyens de stopper la progression de ce mal qui menace la population dans son existence même. se heurte cependant à la résistance intéressée du principal industriel de la ville, propriétaire des usines les plus polluantes.
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Le texte original de Michel Grimaud, pour Laffont (Pleint Vent).
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LA VILLE
Aldo dédaigna l’ascenseur surchargé et dévala en courant les larges escaliers du building.
Au-dehors, un air lourd, épais, poisseux même, l’enveloppa d’un manteau chaud et gluant. Le soleil, dans ses efforts pour traverser la brume dense couvrant la ville, inondait les rues d’une lumière douloureuse à la vue. C’était un mois de mai sans fleurs et sans oiseaux. Aldo, qui était né dans la cité, ne lui connaissait qu’un ciel couvert, plus ou moins plombé selon les saisons.
Aldo avait dix-sept ans et rêvait justement d’éclosions et de pépiements. A grandes enjambées, l’adolescent se mit en route, empruntant l’artère principale. Centre de toutes les activités, c’était la voie que l’on montait ou redescendait pour la promenade. Elle passait par la grand-poste, s’élargissait en place devant la basilique, pour repartir et prendre fin à la gare.
Prénommée rue Droite par la sagesse des anciens, elle avait connu de nombreux avatars : baptisée alternativement et par tronçons du nom de généraux ou d’hommes de lettres, selon les maires qui s’étaient succédés aux commandes de la ville, elle était pourtant demeurée rue Droite pour le bon sens populaire, et l’on ignorait résolument les plaques contradictoires jalonnant son parcours.
Rue Droite, donc. Aldo marchait à grands pas. Comme il s’y attendait, en abordant le carrefour de la poste et des grands magasins, le garçon trouva une circulation piétonne et automobile inextricable. Il eut un mouvement d’humeur : il lui faudrait certainement vingt minutes pour sortir de là ! Les trottoirs n’étaient guère plus praticables que la chaussée, et, quelques pas plus loin, un important rassemblement endiguait tout espoir de progression. Aldo s’en approcha, curieux.
— Que se passe-t-il ?
Nul ne répondit à sa question et les badauds machinalement s’écartèrent pour lui livrer passage. Trois ouvriers installaient non sans peine une machine à sous d’un nouveau genre. Elle se présentait sous l’apparence d’un volumineux cylindre d’acier brillant, percé sur son pourtour et à diverses hauteurs, d’ouvertures circulaires ressemblant à des hublots et surmontés d’un panneau publicitaire sur lequel on pouvait lire :
Fatigue ? AIR VITAL !
Tête lourde ? AIR VITAL !
Malaise ? AIR VITAL !
AIR VITAL ! la seule arme efficace contre les maux de la vie moderne !
AIR VITAL ! la bouffée d’oxygène qui vous fait revivre !
AIR VITAL !
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.
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Traitement de choc, le film de 1973
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Ici la page Amazon.fr du DVD français de 2011 de Traitement de Choc (1973)
Traitement de choc (1973)
Autres titres : Shock! // Shock Treatment
Sorti en France le 18 janvier 1973.
Sorti aux USA en novembre 1974.
Sorti en DVD français le 23 mai 2005 - réédité en 2011 (multizone, restauré, master HD, version française seulement, pas de sous-titres, interview du réalisateur-scénariste en bonus).
Ici l'article de ce blog sur le DVD français de 2011 de Traitement de Choc (1973)
De Alain Jessua (également scénariste), sur un scénario de Roger Curel ; avec Alain Delon, Annie Girardot, Robert Hirsch, Michel Duchaussoy, Gabriel Cattand, Jeanne Colletin, Robert Party, Jean Roquel, Roger Muni, Lucienne Legrand, Anne-Marie Deschodt, Nicole Gueden, François Landolf, Jean Leuvrais, Guy Saint-Jeann, Anna Gaylor.
Pour adultes.
(prospective, dystopie, mystère, horreur) Hélène Masson, une jolie femme d'affaire vieillissante, conduit sportivement sa voiture de sport sur la petite route normande qui longe l'Atlantique et mène à la clinique du Docteur Devilers. Hélène se retrouve alors avec un pick-up sur la plate-forme qu'elle ne peut dépasser car la route est trop étroite sur ce tronçon. Il y a six jeunes immigrés portugais assis sur la plate-forme, qui lui sourient et elle leur sourit en retour. Puis Hélène Masson peut enfin dépasser le camion et elle arrive très vite à la clinique. Elle se présente à la réception de la clinique de la part de son ami de longue date, Jérôme Savignat, qui l'a recommandée. De la terrasse de sa chambre, où elle a vu sur la mer et le phare, Hélène voit alors arriver le pick-up et les jeunes immigrés descendre. Puis une voix sucrée lui annonce dans le haut-parleur de sa chambre que le dîner sera servi à 5 heures.
Hélène retrouve son ami Jérôme à la table du dîner : elle lui explique qu'elle est pleine de fric, mais claquée, qu'elle se sent vieille. Cela fait cinq années qu'elle n'a pas arrêté de travailler, et elle est seule. Jérôme lui assure qu'après quelque jour dans la clinique, elle ne sera plus la même : d'abord il y a le climat, le vent qui vous fouette, le soleil... c'est un micro-climat, le sait-elle ? Et puis il y a la mer qui la lavera, la purifiera, l'eau, l'élément premier : elle va se sentir renaître, elle va se sentir comme un bébé. À ces mots, Hélène sourit : elle n’en demande pas tant ! Puis ce sera le traitement, sur laquelle Hélène Masson s’interroge encore : cela marche si bien que cela ces cellules fraîches ? Un vrai miracle selon Jérôme, qui trouve le docteur Devilersfascinant. Ce n’est cependant pas celui-ci qui circule parmi les tables, mais son assistant, le Docteur Bernard.
Le lendemain, Hélène attend en peignoir devant le bureau du docteur Devilers. Tandis qu’un couple s’émerveille sur la gentillesse des employés portugais, tellement meilleurs que les espagnols de l’année d’avant, Jérôme ressort du bureau comme effondré. Puis c’est au tour de Hélène d’être reçue… par l’assistant du docteur Devilers. Le docteur Bernard commence par lui demander son âge – 38 ans – puis si elle a eu des maladies graves – aucune. Puis il demande si elle connait Jérôme Savignac, évoquant sa grande fortune, ce qui surprend Hélène. Puis il demande à la chef d’entreprise de marcher derrière un écran, puis de s’immobiliser. Il trace alors la courbe du dos de la femme, et, Hélène ayant remis son peignoir, lui montre la courbe, laquelle, selon lui, indique un replis sur soi, un excès de stress.
Le traitement commence par un bain bouillonnant : l’infirmière, particulièrement tonique, lui assure qu’après quelques jours passés dans la clinique, elle ne sera plus la même : le climat de l’océan, il n’y a rien de tel – le vent du large qui vous fouette, le soleil… C’est un micro-climat, le sait-elle ? À l’étape suivant, un jeune homme qui attend avec elle se présente : il s’appelle René Gassin. Ils n’ont pas le temps de discuter davantage : Hélène est déjà appelé pour sa douche au jet. A l’étape suivante, Hélène a le temps de discuter un peu en portugais avec l’un des jeunes employés portugais, nommé Joao. Ils sont interrompus par un employé, qui demande à Joao d’aller sur un autre poste.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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