UFO, alerte dans l'Espace S01E01: Identifié (1970)
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U.F.O S01E01: Identified (1970)
Traduction du titre original : OVNI - Objet Volant Non Identifié : identifié.
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée UFO, alerte dans l'Espace (1970)
Une saison (26 épisodes de 48 minutes)
Diffusé le 16 septembre 1970.
Diffusé le premier trimestre 1972 sur TMC MONACO
Diffusé le 9 mai 1987 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray japonais le 5 décembre 2012
Sorti en blu-ray allemand le 28 novembre 2014 (image excellente, version anglaise LPCM stéréo, pas de sous-titres forcés, pas de version ou sous-titres français, aucun bonus)
De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; avec Ed Bishop, George Sewell, Gabrielle Drake , Dolores Mantez, Keith Alexander, Grant Taylor, Jeremy Wilkin, Keith Alexander, Harry Baird, Michael Mundell, Wanda Ventham, Shane Rimmer.
Pour adultes et adolescents.
1970. Une lueur verte dans un bois : accompagné de sa sœur et d'une amie, Peter insiste pour prendre des photos. Soudain, quelqu’un ouvre le feu sur eux. L’amie est abattue. Peter et sa sœur tentent de fuir, mais Peter est abattu et sa sœur enlevée. Plus tard, à bord d’un petit avion, le Commandant Ed Straker transporte une mallette enchaînée à son poignet. À sa descente, il monte à bord d’une Rolls Roys, à bord de laquelle se trouve déjà un colonel et un représentant du gouvernement. Straker ouvre sa mallette et remet au représentant du gouvernement un dossier, qui contient la photo prise par Peter, développée à partir du négatif retrouvé dans son appareil photo. C’est alors que les deux motards qui les escortaient prennent de la vitesse, et l’on semble tirer au mortier sur la route : en fait une soucoupe volante les survole et fait feux de ses rayons jusqu’à faire sortir de route la Rolls Royce. Straker est éjecté et survit.
1980. Conduisant une voiture de sport futuriste, Straker se gare devant l'immeuble en verre et acier des studios de cinéma Harlington-Straker. Il s’installe dans son bureau et sa secrétaire lui lit des messages chiffrés. Quand la secrétaire revient à son bureau, le panneau lumineux « ne pas entrer » s’allume. Arrive le Colonel Alec E. Freeman, qui demande à rencontrer Straker. Alec Freeman déclare à la secrétaire que la réceptionniste l’a appelé par son prénom, puis il s’étonne que la secrétaire ne soit pas plus jalouse. Entrant dans le bureau de Straker, Freeman commence à déclamer du Shakespeare à une boite à cigarettes, qui lui répond que sa voix a été identifié. Freeman peut voir tout le bureau descendre à la manière d’un ascenseur, et il s’installe confortablement dans le fauteuil de Straker.
Dans les sous-sols, une jeune femme blonde en combinaison collante couleur chair se poste à l’entrée de l’ascenseur. Au mur est accroché un panneau lumineux rappelant qu’ils sont au siège du SHADO, Supreme Headquarters Alien Defence Organisation – Le quartier général suprême de l’organisation de défense extraterrestre. Sortant de l’ascenseur, Freeman, complimente immédiatement la jeune femme, qui confirme en souriant qu’elle a bien passé tous les tests pour être admise à ce poste… La jeune femme conduit Freeman jusqu’à une salle de contrôle, et en la traversant, ils arrivent au véritable bureau de Straker, qui annotait des photos satellites. Freeman demande immédiatement quels sont les ennuis qui font que Straker l’appelle. Straker lui montre alors sur un écran les images d’une usine dévasté, Weswood Electronics. Depuis dix ans, ils ont eu de nombreux retards dans leurs recherches pour mettre au point leurs systèmes de défense contre les extraterrestres : la destruction de Weswood Electronics en est un de plus, même s’ils n’ont aucune preuve que les extraterrestres sont derrière cette destruction.
Cependant, l’équipement mis au point par Freeman avait déjà été rapatrié : un moyen de détecter les extraterrestres, alors qu’ils ont déjà les armes pour les détruire. Straker entend donc nommer Freeman responsable de l’opération d’installation des détecteurs sur les différentes bases du SHADO, en commençant par la base lunaire.
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Tout spliques étaient les Borogoves, le téléfilm de 1970
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Tout spliques étaient les Borogoves (1970)
Diffusé en France le 6 septembre 1970 sur ORTF 2 FR.
Sorti en DVD français le 3 janvier 2012 chez INA (image flou et couleurs virées)
De Daniel Le Comte (également scénariste), sur un scénario de François-Régis Bastide, Marcel Schneider ; d'après la nouvelle Tout Smouales étaient les Borogoves (Mimsy Were the Borogoves) de Lewis Padgett (Henry Kuttner) ; avec Eric Damain, Laurence Debia, William Sabatier, Malka Ribowska, Madeleine Ozeray, Jean-Roger Caussimon.
Pour tout public.
La Terre n’est dans l’univers qu’une minuscule planète, elle tourne inlassablement autour du Soleil qui est lui, une étoile…
Monsieur Thérazeau a emmené son garçon, Philippe, et sa petite fille, Sylvie, au planétarium. Émerveillée, Sylvie a décidé d’aller poser ses questions au projectionniste : elle veut habiter sur une étoile, c’est décidé, même si c’est impossible. Son père envoie d’abord Philippe la chercher, puis c’est le père qui se déplace. Resté en arrière, Philippe pose à son tour une question : à quelle distance est Sirius, et le projectionniste lui donne la réponse en billiards de kilomètres. A la fin de la séance, la petite sœur veut qu’ils partent en famille dans l’Espace, mais selon son père, sa mère est très contente d’être sur la Terre et ne veut pas la quitter. La petite fille continue de s’interroger : qu’est-ce qu’il y a derrière le ciel ?
Ils rentrent dans la nuit à l’hôtel que possède et gère la famille. La neige est partout. Le réceptionniste, qui sommeillait, se réveille juste à temps. Monté dans leurs chambres avec leur valise, Sylvie prétend avoir vu une étoile filante dans le ciel par la fenêtre de leur chambre, et l’étoile filante lui aurait parlé. Sa mère estime que la petite fille a des visions, et Philippe renchérit qu’il ne voit rien par la fenêtre. Mais alors qu’ils sont couchés, Philippe demande à nouveau à Sylvie si elle a vraiment vu l’étoile. Sylvie répond qu’elle croit bien que oui.
Le lendemain matin, en classe, le cours porte justement sur les étoiles et les constellations. Quand le professeur prétend alors que les distances aux étoiles ne se comptent qu’en années-lumières, Philippe ose le reprendre, puis commence à raconter tout ce qu’il a entendu lors de sa visite au Planétarium. Le professeur le punit en l’envoyant dans le couloir, et naturellement, Philippe qui s’ennuie, sort de l’école, va prendre le bus et tente de rentrer chez lui à l’hôtel en traversant les pistes de ski. C’est alors qu’il aperçoit un grand trou dans la neige, avec une sorte de valise en forme de capsule en métal. Comme il entend la valise bourdonner, il donne un coup dedans et ouvre un clapet : la valise est remplie de drôles de jouets : des antennes, une sphère, une poupée…
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Médée, le film de 1969
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Medea 1969
Attention : Contrairement à ce qui est écrit un peu partout, Medea 1969 n’est pas un film « tout public ». C’est un film pour adultes.
Sorti en italie le 28 décembre 1969 ; en France le 28 janvier 1970 ; aux USA le 28 octobre 1970 ; en Angleterre en 1975 ; ressortie en France le 7 janvier 2004 ; sorti en blu-ray anglais le 5 décembre 2011 ; blu-ray américain le 6 décembre 2011 (multi-régions, Italien DD mono redoublé) ; sorti en blu-ray français le 2 octobre 2013 ; ressortie en France le 15 novembre 2017; annoncé le 6 juin 2023 en blu-ray français CARLOTTA FR.
De Pier Paolo Pasolini (également scénariste), d'après Medea (431 avant J.C.) d'Euripides ; avec Maria Callas, Laurent Terzieff, Giuseppe Gentile, Massimo Girotti.
Pour adultes.
(Fantasy antique tragique horrifique) Un centaure bras croisés dans une grange déclare à un bambin hilare : « Aujourd’hui, tu as cinq ans et je veux que tu saches la vérité à ton propos : tu n’es pas mon fils, et je ne t’ai pas davantage trouvé en mer. Je t’ai dit un gros mensonge. Tu n’as pas l’habitude mentir, mais moi si : j’adore raconter des mensonges. Ça te déplait de savoir que tu n’es pas mon fils ? Que je ne suis ni ton père ni ta mère ? »
Le centaure se râcle la gorge puis reprend : « Tout a commencé avec la peau d’un bélier. Tu vois, il y avait ce bélier – un bélier divin. Ce bélier, le dieu Hermès l’avait donné à Nephele, la reine des nuages, parce que Nephele devait sauver ses enfants d’Ino, qui voulait les tuer. Ino était la fiancée de Cadmus, et la seconde épouse du roi Orchomenus.qui s’appelait Athamas… »
Les explications semblent endormir le gamin, aussi le centaure hausse le ton : « Athamas, le fils d’Eolys, qui gouverne les vents, auquel Ino avait aussi été mariée, en premier. En bref, tout ça, c’était une question de jalousie.
Cette fois, le gamin qui était assis s’allonge carrément et ferme les yeux. Le centaure ne semble pas le remarquer et continue : « Le bélier dont je te parlais, dont la toison était d’or, réussit à permettre la traversée des mers jusqu’à un lieu sûr d’un seul des deux fils de Nephele, dont le nom était Phrixius : il arriva à la cité d’Aea, dont le roi, Aeetes, était le fils du Soleil. Le roi accueillit Phrixus et sacrifia à Zeus le bélier divin dont la toison était d’or, en signe de sa gratitude.
Et cette fois le bambin est complètement endormi, sur le dos, à même le pavé. Plus tard, le centaure reprend son histoire, alors qu’il a emmené sur son dos le même enfant, sur une langue de terre herbue s’avançant sur les eaux d’un possible fleuve : « le descendant d’Aéolys fit tout en son pouvoir pour récupérer la toison d’or, mais elle apportait bonne fortune aux rois — elle garantissait que leur royaume durerait à jamais, et que toutes les choses resteraient comme elles étaient. Les descendant d’Aeolys firent tout en leur pouvoir pour récupérer cette toison d’or, mais aucun n’y parvint. Aucun. »
Le centaure tourne sa tête et tend sa main droite vers l’enfant : « Eh bien toi, mon garçon, tu es un descendant d’Aeolys, parce que tu es le fils d’un fils de cet Athamas dont je te parlais. Tu t’en souviens ? Celui qui était le Roi dfe Lolcus, un lieu voisin, riche en moutons et en grains. Et tout de ce lieu était propriété du roi. Ton oncle, Pelias, emprisonné par ton père, s’empara du royuame qui t’appartient de droit. Mais je t’ai gardé ici avec moi, loin du danger. Tu comprends mon garçon ? »
Le gamin ne répond rien. Il n’a pas parlé depuis le début du récit du centaure, qui reprend : « Comme tu le vois, cette histoire est un peu compliquée, parce qu’elle est pleine de causes mais pas de raisons. »
Revenu sur la bande de terre derrière la maison de bois et de chaume, séparée de l’eau du fleuve par un rideau de roseaux, le centaure répète : « Tout est sacré ! Rien n’est naturel par nature, mon garçon. Tâche de t’en souvenir. Quand le jour la nature te paraîtra naturelle, cela veut dire que tout sera fini, et que ce sera le début de quelque chose d’autre. »
De sa haute taille, le centaure peut facilement surveiller le garçon qui a déjà grandi et s’exerce à pêcher. Le centaure soupire : « Adieu le ciel, adieu la mer ! Quel beau ciel... si proche, si serein. Ne te semble-t-il pas que cette petite partie du ciel est plutôt surnaturelle, et sous l’emprise d’un dieu ? Et pour la mer, c’est pareil aujourd’hui, le jour de ton treizième anniversaire alors que tu pêches pieds nus dans l’eau tiède… »
Le jeune garçon a tourné la tête vers le centaure et a l’air soudain inquiet. « Regarde derrière toi. Que vois-tu ? Sans doute quelque chose de naturel ? Non. C’est une apparition : tout ce que tu vois derrière toi, avec les nuages qui se reflètent dans l’eau calme, immobile, à la troisième heure de l’après-midi. Regarde là-bas, ce trait noir sur la mer, aussi luisant et rose que de l’huile… »
Mais le jeune garçon s’intéresse plutôt à un petit crabe qui se déplace latéralement sur la boue séchée, et qu’il capture. Le centaure ajoute : « Les ombres de ces armes, ces récifs — partout où ton regard se porte, un dieu est caché… et s’il advenait qu’il ne soit pas là, les signes de sa présence sacrée y sont : le silence, ou l’odeur de l’herbe, ou la frâicheur de l’eau apaisante : oui, tout est saint. Mais la sainteté est aussi une malédiction : les dieux qui aiment, ils haïssent tout en même temps. »
Retour à la grange. Jason, car c’était lui, est désormais un jeune homme barbu tout aussi souriant, et encore assis sur le pavé. Mais son maître n’est plus centaure, c’est un humain qui n’a pas vieilli cependant, qui déclare : « Peut-être que je suis un trop grand menteur pour toi… ou peut-être je me suis montré trop poétique ! Mais vois-tu, pour un homme ancien, tous les mythes et les rituels sont l’expérience de la réalité, et font partir de son existence quotidienne comme de son corps. Pour lui, la réalité est une entité si parfaite, que l’émotion qu’il ressent dans l’immobilité d’un ciel silencieux est égale à la plus profonde des expérience personnelle d’un homme moderne. »
Et nous retrouvons le jeune homme et son maître au bord de l’eau. Le maître lui ordonne : « Tu ira trouver ton oncle, l’usurpateur de ton trône, pour revendiquer ton héritage légitime. Il trouvera quelque prétexte pour se débarrasser de toi. Il t’enverra au loin mener quelque mission, par exemple récupérer la toison d’or. Tu iras jusqu’à une terre lointaine de l’autre côté de la mer. Là-bas tu trouveras un monde dont la logique est très différente de la nôtre. La vie y sera très réaliste, comme tu pourras le constater, parce qu’il n’y a que ceux qui sont vraiment mythologique qui sont réalistes, et que ceux qui sont réalistes qui sont mythiques. En tout cas, c’est ce qui a été deviné par notre raison divine. Ce que la raison est incapable de percevoir, ce sont les inévitables erreurs et où elles te mèneront. Et il y en aura beaucoup. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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La seconde mort de Harold Pelham, le film de 1970
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The Man Who Haunted Himself (1973)
Attention, ce film dénature le récit original pour aboutir à un résultat incohérent.
Sorti en Angleterre le 5 juillet 1970.
Sorti aux USA le 2 septembre 1971.
Sorti en coffret blu-ray+DVD NETWORK UK le 24 juin 2013.
Sorti en blu-ray espagnol TINIEBLAS ES le 29 mars 2016.
Sorti en blu-ray américain KINO LORBER US le 7 mai 2019.
Réédité en blu-ray NETWORK UK le 30 août 2020.
Sorti en coffret blu-ray + DVD allemand WICKED VISION DE (trois jaquettes) le 15 décembre 2022.
De Basil Dearden (également scénariste), sur un scénario de Michael Relph (également producteur) et Bryan Forbes d’après la nouvelle et le roman The Case of Mr. Pelham par Anthony Armstrong, avec Roger Moore, Anton Rodgers, Olga Georges-Picot et Hildegard Neil.
Pour adultes et adolescents.
Un ascenseur qui descend. Un homme élégant moustachu en costume noir cravate rayée rouge portant parapluie et chapeau melon sort dans un petit hall, saluant au passage deux jeunes femmes qui vont pour prendre l’ascenseur. Comme il sort de chez Freeman Pelham & Dawson limited, ingénieurs marins en recherche en électronique et aides à la navigation, et autres bureaux de banques, il salue le portier (Tom) en uniforme militaire anglais.
L’homme de l’ascenseur (Pelham) descend rapidement les marches de l’escalier et va à la voiture citadine rouge bordeau garé à l’emplacement réservé à Mr. H. Pelham, ouvre la porte arrière gauche pour y déposer son parapluie puis son chapeau melon sur la banquette de cuir rouge. Puis il s’installe au volant, à gauche, et met sa ceinture de sécurité. Il démarre. Sa voiture est immatriculée XCX 282G et sort de la cour de l’immeuble défendue par un portail de fer forgé laissé ouvert.
Et le voilà qui franchit la Tamise sur un pont avec la cathédrale Saint Paul à l’horizon à gauche. En vue de Big Ben, il vérifie l’heure de sa montre, passe devant de nombreux bus rouge à impériale, longe une rue de grands magasin, puis prend la direction du sud sur une autoroute limité à 40 miles per hour, la M40. Ralenti pour respecter la limite de vitesse.
Puis soudain il sourit, défait sa ceinture de sécurité, pousse la vitesse à plus de 100 miles et fonce en slalomant entre les voitures. Il allume ses phares, souriant et transpirant abondamment. Klaxon, double et enfonce la barrière d’un chantier sur la route, fait un tête à queue et écrase son véhicule dans des bidons. Nous le retrouvons à l’entrée du bloc opératoire d’un hôpital, le crâne recouvert d’un bandage, le front et le visage ensanglanté. Un homme et une femme attendent dans une salle d’attente tandis qu’on anesthésie l’accidenté. Une infirmière sert du thé aux visiteurs.
Dans la salle d’opération, le cœur est rapide, on le transfuse. D’un coup, le cœur s’arrête de battre. Alors on lui fait un massage cardiaque, et le cœur repart d’abord par a-coups, puis à la même vitesse qu’avant. Et d’un coup, les médecins se retrouvent à observer deux battements de cœur sur l’écran de l’électro-cardiogramme, battant à la même vitesse, légèrement décalés. Un des médecins finit par donner un coup sur le dessus de l’appareil, et il n’y a plus qu’un battement de cœur. Et l’homme de déclarer que c’est mieux ainsi.
Plus tard, Pelham sort apparemment en pleine forme de son pavillon accompagné de son épouse, un brin inquiète qu’il ne reprenne son travail trop tôt. Une fois leurs deux garçons à la porte salués, Pelham pose son parapluie dans sa nouvelle voiture, identique à l’ancienne. Son épouse se demande pourquoi il a choisi de conduire la même voiture, et Pelham imperturbable répond qu’il est habitué à ce modèle.
Et comme il s’installe au volant, son épouse lui demande de ne pas oublier sa ceinture de sécurité, et Pelham répond qu’il n’oublie pas ce genre de chose, pas les choses importantes. Il a cependant oublié de donner à son épouse un baiser d’au revoir. C’est un très chaste baiser rapide sur le côté de la bouche accompagné d’un « au revoir chéri ». Son épouse ajoute un « sois prudent » et bien sûr comme tous les anglais à cette époque, ils se vouvoient parce qu’ils ont trop la flemme d’ajouter un th à leurs verbes conjugués.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Scooby-Doo S01E04: Le mystère de la Mine (1969)
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Ici la page Amazon.fr du coffret DVD anglais (avec version française, lisible en France)
Scooby-Doo, Where Are You ? S01E04: Mine Your Own Business (1969)
Traduction du titre original : Occupez-vous de votre mine (Double jeu de mots sur Occupez-vous de vos affaires / à moi ce qui vous revient / Creusez vous-même votre propriété)
Autre titre : La mine d'or de Golden.
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Ici l'article de ce blog sur la série animée Scoubidou (1969)
Diffusé aux USA le 4 octobre 1969 sur CBS US.
Diffusé en France en 1975 sur TF1 FR (les Visiteurs du Mercredi).
Sorti en DVD américain le 16 mars 2004.
Sorti en DVD anglais le 20 juin 2005 (avec piste française).
De Joe Ruby et Ken Spears. Avec Don Messick, Casey Kasem, Frank Welker, Stefanianna Christopherson, Nicole Jaffe.
Tout public.
Bienvenue à Gold City, dit le panneau à l’entrée de la ville fantôme, tandis que le vautour perché sur une barrière enfoncée hurle et que le tonnerre roule encore et encore. Non loin de là, un individu hirsute à la tenue élimée sort de la mine abandonnée… Pendant ce temps, sur la route, à bord de la Mystery Machine, Fred demande à Shaggy, qui tient la carte, s’il est bien certain d’avoir indiqué le bon tournant. Shaggy en est certain : ils ont tourné à droite. Alors Velma objecte : ils sont perdus, car Shaggy tient la carte à l’envers . Velma remet la carte à l’endroit et pointe l’endroit où ils sont en réalité : à Gold City, la ville fantôme. La nouvelle alarme bien évidemment Shaggy et Scooby. Daphnée demande alors ce qu’ils vont bien pouvoir faire.
Ils arrivent à l’entrée de la ville fantôme, et bien entendu, le vautour est là pour les accueillir de ses cris affreux. Cependant, Fred remarque immédiatement l’enseigne de la ferme d’hôte de Gold City, où il y a apparemment des chambres libres. Fred propose alors de passer la nuit là-bas, ce qui n’enthousiasme guère Scooby-Doo. Comme une fois sur le perron, Shaggy hésite à sonner la cloche de l’entrée, Fred l’y encourage. C’est un grand cow-boy rouquin qui leur ouvre, leur souhaite la bienvenue et se présente comme Big Ben, le propriétaire du Ranch. Big Ben confirme qu’il a des chambres libres : en fait, ils sont les seuls clients. Il les invite à entrer et signer le registre pendant qu’il appellera le vieux Hank. Pendant ce temps, Scooby-Doo se fait un ennemi d’une souri à laquelle il a volé le gruyère que quelqu’un avait mis dans un piège à souris devant l’entrée de son trou.
Big Ben présente à la bande Hank, le gardien du Ranch, et lui demande de montrer les chambres à ses clients, et d’être gentil envers eux. Hank montre la chambre pour les filles, tandis que la chambre pour les garçons sera à l’opposé du hall. Comme Daphné fait remarquer que les chambres sont jolies, Velma se demande pourquoi le Ranche n’a pas davantage de clients. Alors le vieux Hank lui répond que c’est à cause du Mineur – le mineur 49 : il est venu à Gold City en 1849, et il ne trouvera pas le repos tant qu’il n’aura pas découvert le dernier filon d’or de la mine. Et la nuit, on peut entendre la mine gémir, pour appeler le mineur 49…
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