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The Portable Door, le film de 2023

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 23 mars 2023
Affichages : 5921

The Portable Door, le film de 2023Feu orange cinémaImage


The Portable Door (2023)
Traduction du titre : La porte portable.

Woke toxique : les personnages mâles sont tous psychopathes ou lavasses, ils sont constamment humiliés, les personnages féminins sont constamment « magiquement » vantés et humilient constamment les autres. Présentés comme positives, ces femmes organisent des viols de femmes et d’hommes en forçant par hypnose et autres agressions des relations sexuelles pour le compte de qui paye. Le film suggère qu’ils font bien pire, toujours contre de l’argent et tous les personnages semblent trouver cela normal et non odieusement criminel.

Noter qu’il y a au moins deux scènes post-génériques pas essentielles mais correctes.

Sorti au cinéma en Australie le 23 mars 2023,
Sorti le 7 avril sur Internet aux USA MGM+US,
Sorti le 7 avril en Australie STAN AU, Allemagne et Angleterre SKY CINEMA UK.
Annoncé au cinéma en Espagne le 28 avril 2023.

De Jeffrey Walker, sur un scénario de Leon Ford, d’après le roman de 2003 de Tom Holt ; avec Patrick Gibson, Sophie Wilde, Miranda Otto, Rachel House, Chris Pang, Jessica De Gouw, Damon Herriman, Sam Neill, Christoph Waltz.

Pour adultes.

(Fantasy urbaine toxique woke) Un homme pousse la porte d’une vaste salle obscure dont les murs sont faits de portes à la poignée en forme d’ampoule électrique, brillant d’un éclat jaune dans l’obscurité. L’homme grisonnant moustachu récupère entre ses mains un chaton à ailes de chauve_souris qui volette joyeusement et disparaît en volutes de fumées. Alors un autre homme lui lance depuis la porte ouverte « Qui ferme la porte garde la porte ! ». L’homme grisonnant se retourne et s’alarme. L’autre referme la porte de la grande salle. L’homme grisonnant bredouille : « Vous ne pouvez pas faire ça ! » et balance en direction de la porte close ce qui ressemble à une boule de plasma qui ne semble pas avoir d’effet, à part rayonner à l’infini.

Ailleurs, dans une chambre, une porte rouge et une porte vitrée étoilée. Sur une étagère une grande figurine de dragon à la Donjons & Dragons, et quelqu’un qui bredouille « Non, non, non, non, non ! ». C’est un jeune homme apparemment très stressé qui ouvre la porte vitrée étoilée et pousse un juron : apparemment il ne s’est pas réveillé à l’heure. Il se dépêche de se brosser les dents, toaster ses toasts, aller à sa penderie pour découvrir qu’il ne lui reste qu’un pantalon largement tâché par du café à l’entrejambe. En voulant lacer ses chaussures sur son lit étroit, il casse un lacet. Se débrouille pour nouer plus court sa chaussure. Puis de retour dans le salon, trébuche sur un carton, pour atterrir sur le tout petit sofa. Veut nouer le lacet de son autre chaussure et le casse.

Tandis qu’il jette sa bottine au loin, son toaster explose et éjecte des toasts carbonisés. Il s’approche, une étincelle jaillit à nouveau et il se recule. Puis le voilà enfin dehors à grimper les marches d’un escalier le long d’un immeuble.

Vue sur les grattes ciels grotesques du centre-ville du Londres d’aujourd’hui : l’œuf, la rape-à-fromage etc. Le jeune homme descend ensuite d’un bus à impériale dont la publicité sur le côté proclame : « Une rencontre accidentelle : les coïncidences n’existent pas. » Et le premier pas qu’il pose sur le trottoir colle sa semelle dans se qui ressemble à un genre de chewing-gum vert. Le jeune homme soupire de dégoût.

Nous le retrouvons à se frayer un chemin à compte-courant de la foule, puis quand il croit être enfin arrivé au bout de la ruelle, une policière ferme l’accès et il doit faire demi-tour. Enfin nous le retrouvons à demander si la file d’attente devant un genre de café est bien pour le poste de garçon de café, quand un homme appelle : « Paul ? Paul Carpenter ? »

C’est un moustachu en costume trois pièces qui semble très heureux de revoir le jeune homme : « C’est bien vous ! J’avais pensé une minute que ce n’était pas vous et je me retrouvais à interpeller un étranger ! » Puis il se présente : « Monty Smith-Gregg. Vous n’allez tout même pas oser me dire que vous ne vous souvenez pas de moi ? » Et pourtant, à la vue du regard de Paul, Smith Gregg insiste : « oui ou non ? avec votre grimace je suis incapable de le dire ! Vous aviez toujours cet air en classe. »

A présent Paul rougit vivement tandis que Smith-Gregg lui explique qu’il lui a enseigné l’Ethique du 18ème siècle et l’Histoire de la Musique. « A l’Université royale ! » Alors Paul explique qu’il n’est jamais allé à cette université. « Et à d’autres universités ! J’avais de longs cheveux et une barbe, vous aviez l’habitude de vous asseoir à côté de ce drôle de Neville le mou du genou. Plus je vous ai entraîné au football, Monsieur J’oublie Tout ! Oh quelle coïncidence ! Est-ce que vous avez encore ce t-shirt, celui avec le texte, qu’est-ce qu’il disait déjà ? »

Smithh-Gregg jette un coup d’œil à sa montre et déclare : « Oh, fraudrait que je m’en aille. Comment va votre frère ? ». Paul répond qu’il n’a pas de frère. « De toute façon, faut que je file. J’ai un entretien, tout comme vous. Une autre coïncidence ! Salut !

Et Paul se retrouve seul, tandis que la file pour le poste s’est considérablement rallongé. Soudain un chien attrape son écharpe et Paul court après en criant : « Stop ! » Il se retrouve dans une ruelle déserte, avec une porte avec un panneau « candidat ». Il hésite, il pousse la porte et entre, pour se retrouver dans un couloir un peu glauque, avec un genre d’atelier salle d’attente, l’écran d’un ordinateur qui miroite, quelqu’un à la télévision dont les paroles sont incompréhensible, et une gargouille grimaçante en pierre exposée entre les lattes arrachées de sa caisse. Paul s’approche du visage de la gargouille, très intrigué. Puis remarque qu’il y a une jeune fille en bleue assise sur un canapé en face de l’écran de la télévision.

Alors Paul la rejoint en s’excusant, mais il voudrait savoir si elle est là pour l’entretien d’embauche. Parce qu’il y a marqué « candidat » sur la porte, mais c’est un endroit bizarre pour passer un entretien. Il explique alors qu’il était supposé passer un entretien d’embauche dans un café. Ce qui est intéressant — moyennement.

Puis comme la jeune fille (Sophie Pettingel) ne répond rien, il demande, bégayant un brin, si elle sait le genre de travail qu’on fait ici, ou le genre poste. Alors la fille le regarde et lui répond sur le ton de votre sempiternelle garce wokasse : « Je suis désolée : est-ce qu’il y a quelque chose que je fais qui ferait que vous voudriez me parler ? » Puis elle ajoute l’air condescendante : « J’ai vraiment besoin de me concentrer. » Certainement pas sucré en tout cas. « Désolé ».

Paul répond lui aussi en parfait woket lavasse : « oui, bien sûr, vous devriez vous concentrer. » Puis il remarque qu’elle regarde (la télévision) et en déduit qu’il ferait peut-être bien de regarder aussi ce qu’il prend pour une présentation du poste. L’homme à la télvision explique : « Nous avons toujours été ici et nous le seront toujours. La vie à JW Well n’est jamais ennuyante. Au contraire, les tâches peuvent réclamer beaucoup d’effort et souvent, de lutte. Nous ne faisons pas la publicité de nos services, ni crions notre nom depuis les toits, mais c’est parce que nous n’en avons pas besoin… »

Paul s’est désintéressé de la présentation, avise des dépliants sur la petite table à sa gauche, en prend un, commence à lire. « Notre réputation est déjà établie… » continue l’homme à la télévision. Le dépliant ne contient que des photos sans légendes, comme un bus à impériale sur un pont vu de l’arrière. Quand il déplie complètement le dépliant, il n’y a qu’un fond noir avec en lettres jaunes : « On se sent en veine ? » Et rien d’autres que la photo du bus et du pont d’un côté et de l’autre le slogan jaune sur fond noir, avec un blason en bas à droite.

Déconcerté, Paul regarde à nouveau l’écran de la télévision qui affiche « JW Wells & Co » avec des graphismes filaires de jeu vidéo des années 1980, tandis que l’homme à la télévision conclue : « Nous espérons que vous rejoindrez notre équipe. » C’est alors qu’une femme entre en gloussant accompagné apparemment de l’homme en costume trois pièces barbu poivre et sel qui fait passer les entretiens, et qui assure la candidate que le poste est tout à elle. Puis comme la femme s’en va, le barbu s’en va et lance par-dessus son épaule le nom de qui doit passer l’entretien suivant : « Paul Carpenter ! »

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Chroniques de la Science-fiction du 20 mars 2023

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 20 mars 2023
Affichages : 978

Chroniques de la Science-fiction du 20 mars 2023

Chroniques de la Science-Fiction #2023-03-20(2023)

Numéro précédent <> Numéro suivant.

Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 74 pages A5 couleurs.

Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2023

Sorti le 11 mars 2023 (première édition).

De David Sicé.

Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.

Au sommaire, l'actualité de la semaine du 20 mars 2023, et les critiques de Diabolik - Ginco all'attacco 2022, School Spirits 2023, Megan 2022, Sans filtre = Triangle Of Sadness 2022, Dagon 2001, L'étoile du Mal = Lifeforce 1985, le dragon du lac de feu = Dragonslayer 1981, la légende dorée = legenda aurae 1266.

***

Les sorties de la semaine du 20 mars 2023
Noter que cette actualité ne couvre pas les films d’exploitation.
Noter que les dates de diffusion et titres d'épisodes peuvent changer jusqu'au dernier moment.


*

LUNDI 20 MARS 2023

TELEVISION INT /FR
Quantum Leap 2022* S1E016: (woke voyage temp., 20/3, NBC US)
Fantasy Island 2023* S2E010: (woke fant, 20/3, FOX US)

Attention, les dates et titres des épisodes annoncés sont souvent faux en ce moment.

BLU-RAY UK
The Man Who Fell to Earth 1977** (ExtraT, br+4K, 20/3, STUDIO CANAL UK)
The Beast Must Die 1974 (loup-garou, br, 20/3, POWERHOUSE FILMS UK)
I, Monster 1974 (variation Jecklyll, br, C. Lee, 20/3, POWERHOUSE FILMS UK)
The Phantom Of The Monastery 1934 (br, 20/3, POWERHOUSE FILMS UK)
La Llorona 1933 (fantôme, br, 20/3, POWERHOUSE FILMS UK)
Star Trek: Strange New Worlds 2022* S1 (faux trek, space opera wokissime, 20/3, PARAMOUNT UK)
Doctor Who 1972 S9** (invasion ET, 8br, 20/3, BBC UK)
Blood-C: The Last Dark 2012 (animé, vampires, br, 20/3, ANIME LDT UK)
Blood C 2011 (série animée, vampires, 2br, 20/3, ANIME LDT UK)

*

MARDI 21 MARS 2023

TÉLÉVISION US
Gotham Knights 2023* S1E02 (faux Batman, super wokissime, 21/3/2023, CW US)
Superman & Lois 2023* S03E02 (superwoke, 21/2/2023, CW US)
Fear The Walking Dead 2023* à partir du 14/5 (zombiesAMZ US). Saison finale.

BLU-RAY FR
Lifeforce 1987*** (horreur vampire, br+dvd, 21/3, SYDONIS CALYSTA FR)
From Beyond 1986 (horreur lovecraft, br+dvd, 21/3, SYDONIS CALYSTA FR)
Dragonslayer 1981*** (fantasy, br+4K ?, 21/3, PARAMOUNT FR)

BLU-RAY US
Megan / M3gan 2022** (robot tueur, br+dvd, 21/3, non censuré gore, UNIVERSAL US)
Legend of Gatotkaca 2022 (super, Satria Dewa: Gatotkaca, br 21/3, WELL US)
Dragonslayer 1981*** (fantasy, br ou 4K séparés, 21/3, PARAMOUNT US)
Star Trek: Strange New Worlds 2022* S1 (faux trek, 21/3, PARAMOUNT US)
Jujutsu Kaisen 0 2021 (animé, 21/3, CRUNCHY ROLL US)

*

MERCREDI 22 MARS 2023

TELEVISION US+INT
The Ark 2023** S01E08: (catastrophe spatiale, 22/03, SYFY US)
Invisible City 2023* S2 (écolofantastique, 22/3, NETFLIX INT/FR)
The Bad Batch 2022** S2E14: Tipping Point (animé, sw, 22/3, DISNEY INT/FR).
The Mandalorian 2023* S3E04: (faux starwars, 22/03, DISNEY MOINS US)
The Flash 2023* S09E07: (superwoke, 22/3 CW US).

BLU-RAY FR+IT
Rubikon 2022* (prospective, br, 22/3, KOBA FILMS FR)
Dagon 2001*** (horreur lovecraft, br, 22/3, collector, EAGLE PICTURES IT)
Super Mario Bros 1993** (dystocom, br+2dvd, 22/3, PATHE DISTRIB. FR)

*

JEUDI 23 MARS 2023

TÉLÉVISION US / INT
School Spirits 2023** S01E03 (fantômes, 23/3/2023, PARAMOUNT+ INT/FR)
Ghosts 2022*** S02E18: Alberta's Descendant pas avant le 30/3 (CBS US)
Star Trek Picard 2023* S03E06: Bounty (faux trek, 23/3, PARAMOUNT+ INT/FR)

BLU-RAY UK+IT+DE
Virus 32 2022 (apozombie, br, 23/3, PLAION DE)
Samheim 2021 (horreur, you are not my mother, br, 23/3, PLAION DE)
Ready Player One 2023** (virtuel, br+4K, zavvi, 23/3, SONY PICTURES IT)
Batman Forever 1995** / Batman & Robin 1997* (br+4K, 23/3, WARNER IT)

*

VENDREDI 24 MARS 2023

CINEMA UK+ES
The Last Sentinel 2023** (24/3, ciné UK limité)
65 2023* (la terre d’avant, 24/3, ciné ES; 5/4 ciné FR)
Infinity Pool 2023* (cyberpunk violent, 24/3, ciné UK)

TÉLÉVISION US / INT
Extrapolations 2023* S1E04: Face of God (apocalypse woke toxique, 24/3, APPLE INT/FR) Episode 1-2-3 diffusés le 17 mars 2023.
Hello Tomorrow 2023* S1E8: The Gargon Mothership (retrofuturisme, 17/3, APPL INT/FR)

BLU-RAY DE
Triangle Of Sadness 2022*** (satire prospect., br+4K, 24/3, ALAMODE DE)
The Core 2003*** (Fusion, catastrophe prospective., br+4K, 24/3, PARAMOUNT DE)
The Man Who Fell to Earth 1976** (Extrat, br+4K, 24/3, ARTHAUS DE)
Attack On Titan 2022 S4 vol.3 (série animée, br, 24/3, CRUNCHY ROLL DE)

*

SAMEDI 25 MARS 2023 & DIMANCHE 19 MARS 2023

EXPOSITION FR
Les Portes du possible. Art & science-fiction 5/11/2022 au 17/04/2023,

*

LE TEXTE DE LA SEMAINE

Legenda Aurae 1266*** (La légende dorée, compilation de légendes médiévales autour des saints (héros chrétiens) de Jacques de Voragine aka Jacobus de Voragine aka Jacopo da Varazz)

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L'éléphant du magicien, le film animé de 2023

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 17 mars 2023
Affichages : 509

L'éléphant du magicien, le film animé de 2023Feu rouge cinéma

The Magician’s Elephant (2023)
Traduction du titre : l'éléphant du magicien.

Diffusé à partir du 17 mars 2023 sur NETFLIX INT/FR.

De Wendy Rogers, sur un scénario de Martin Hynes, d’après le roman The Magician's Elephant de 2009 de Kate DiCamillo ; avec les voix anglaises de Noah Jupe, Mandy Patinkin, Brian Tyree Henry, Natasia Demetriou, Sian Clifford, Benedict Wong, Miranda Richardson, Kirby Howell-Baptiste, Aasif Mandvi, Pixie Davies, Dawn French.

Pour adultes.

(fantasy urbaine jeunesse woke toxique) « La vitesse, la volonté… et un très gros poisson… » Un garçon à la veste bordeau est poursuivi dans la rue d’une cité à l’architecture vaguement vénitienne, par un grand gros garde armé d’un sabre. Pour échapper au garde, il saute dans un canal. « … les trois attributs d’un héros ! »

« Attendez, ça n’a aucun… La vitesse, la volonté et un très gros… » (soupir) « Je m’emballe. Si je veux vous raconter une histoire, il faut que je vous informe sur un peu tout avant. »

La poursuite entre le garçon et le garde est alors montrée à reculons. Puis nous zappons au même garçon qui se réveille dans sa chambre. « Alors, il était une fois cette ville, Baltese. Oh, vous auriez dû la voir. Ce que je pense que vous êtes en train de faire maintenant, alors, bien. C’est le genre d’endroit où tout semblait possible, ou même magique. »

Nous voyons d’abord une grosse ville implausiblement très isolée au milieu des champs, au bord d’une rivière. Puis comme nous sommes visiblement à bord d’un drone (du 19ème siècle ?) nous descendons jusqu’à arriver une place animée avec une grande fontaine où une femme, en dansant, colore de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel l’eau que nous supposons potable jusqu’à ce qu’elle la gâche pour attirer l’attention sur elle. Et figurez-vous que dans cette ville, c’est magique.

« …Comme cette dame qui rend folle la fontaine, ou bien ces gamins qui pratiquent une sorte de magie sophistiquée… inappropriée. »

L'éléphant du magicien, le film animé de 2023

L'éléphant du magicien, le film animé de 2023

L'éléphant du magicien, le film animé de 2023

L'éléphant du magicien, le film animé de 2023

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film animé.

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Batman: The Doom That Came To Gotham, le film animé de 2023

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 19 mars 2023
Affichages : 31637

Batman: The Doom.That Came To Gotham, le film animé de 2023Feu orange cinéma

Batman : Batman : The Doom That Came To Gotham (2023)
Traduction : Batman, le fléau qui vint à Gotham (Gotham signifiant déjà maudit par Dieu ou par les Dieux).

Diffusé en VOD à partir du 9 mars 2023 ?
Annoncé en blu-ray anglais le 27 mars 2023.
Annoncé en blu-ray+4K américain le 28 mars 2023.


De Christopher Berkeley et Sam Liu, sur un scénario de Jase Ricci, d’après la bande dessinée de 2001 scénarisée par Mike Mignola et Richard Pace dessinée par Troy Nixey ; avec David Giuntoli, Tati Gabrielle, Jason Marsden, Karan Brar, David Dastmalchian, Christopher Gorham, Brian George, Patrick Fabian, Navid Negahban, Tim Russ, Jeffrey Combs, William Salyers.

Pour adultes.

(horreur Lovecraftienne violente woke) Deux vapeurs apparemment pris dans les glaces entre deux falaises sans qu’il soit possible de dire si nous nous trouvons dans l’Arctique ou l’Antartictique. Une certaine Kai Li appelle à la radio Saint Bay (la sainte baie ?) de la part de l’Argo. Alors que Saint bay répond, un possible Bruce Wayne en anorak qui arpentait une espèce de quai glacé le long duquel était rangé le second bateau à vapeur, baisse le masque qui protège son visage alors qu’il a déjà relevé ses lunettes de protection — sans doute pour la caméra. Malgré le vent neigeux et la latitude, il ne rougit pas, il ne bleuit pas, et si le gel s’accroche au bateau juste à côté, il ne tâche pas l’anorak et épargne sourcils et gants, car c’est un gel très sélectif.

La station radio Saint Bay répond. Kai Li Cain se présente comme faisant partie de l’expédition Wayne, ce qui confirme que c’est bien Batounet (de poisson ?) qqui profite de la vue de quelque cadavres en anorak plus ou moins momifiés par le froid, mais qui ont étonnamment conservé leurs globes oculaires, la première friandises que dévorent d’ordinaire les oiseaux et autres bêtes. Kai li annonce qu’ils ont trouvé (to find en anglais) le camp de base de Cobblepot (du Pingouin ?) ou plutôt ce qu’il en reste.

Kai Li précise que Monsieur Wayne est avec Grayson et Tawde à la recherche des survivants, mais la mise en scène est confuse : il n’y a personne de vivant avec Wayne, alors est-ce que Grayson et Tawde font partie des trois cadavres qui font la sieste au bas de la passerelle du vapeur à quai pris dans les glaces et pas encore recouverts par la neige, malgré le fait que la neige a dû tomber longtemps et que personne n’est passé pour la ramasser, la déneigeuse étant en grêve et les eskimos protestant contre l’appropriation de la culture par la production de bâtonnets de crème glacée.

Wayne semble décider de tenter l’ascension de l’abrupte passerelle complètement verglacée, ce qui devrait donner de quoi alimenter le bêtisier animé du film. Mais la caméra préfère détourner son champ et se concentrer sur un cadavre grimaçant de plus sur le pont, toujours avec ses globes oculaires intacts. Certes, ils ont du geler aussi bien que le reste, mais pas sûr que les paupières et les valises sous les yeux gardent leurs tonicités, plus les cadavres gelés tendent à noircir, et pas seulement bleuir tandis que les orbites se seraient enfoncés et tout ce qui bouge de chair aurait rétréci. Miam.

Et la neige aurait dû tout recouvrir, mais peut-être sont-ils morts il y a seulement quelques heures. Super rapide l’expédition de secours de Wayne. Et depuis quand ils ont perdu le contact et comment savaient-ils où se trouvait le camp de base. S’il faut déjà compter sur les sous-titres pour les présentations, ne comptez sur rien d’autre dans l’immédiat pour contextualiser un minimum la scène.

Wayne est rejoint sur le point recouvert d’une épaisse cousse de neige, pas comme les cadavres, par un autre individu, supposément Dick Grayson (aka le premier Robin ?) et Wayne demande un rapport à Dick et un certain Sanjay qui n’est pas là. Est-il possible qu’il parle dans un micro équipé d’une radio miniature qui n’existait pas à l’époque des bateaux à vapeurs ? Et à l’évidence ni Wayne ni Dick Grayson n’ont des crampons à leurs bottes, comment ont-il gravi la passerelle verglacée de la mort qui tue ? Et ils n’ont toujours pas de neiges sur leurs pantalons noirs et leurs anorak gris bleu sombres, dont la couleur a sans doute été choisi pour s’assurer qu’une fois perdu quelque part dans le paysage, jamais on ne les retrouvera ?

Sanjay — je suppose, il est de dos et de toute manière les présentations n’ont pas été faite, — arrive de dos franchissant d’un bon pas soit la passerelle verglacée, soit des marches recouvertes de neige sans qu’à aucun moment nous ayons entendu le froissement de la neige sous les bottes, et sans qu’il y ait de rambardes ou de cordages de sécurité pour se retenir — Sanjay annonce que c’est mauvais : il n’y a rien que des cadavres. Dick se dispense de faire son rapport. Personnellement, je trouve que c’est un peu court, sachant qu’absolument personne n’a fouillé quoi que ce soit : trop coûteux à animer ? Dick complète le rapport de manière tout à fait précise : « oui, des tas (de cadavres »). 

Sanjay (Tawde ?) aurait trouvé la liste des membres d’équipage. Où ? Sous la tente, dans les cabines du navire ? Avec le journal de bord ? peu importe apparemment. Sanjay affirme qu’il manque encore deux membres d’équipages, mais comment sait-il le nom des cadavres ou s’ils faisaient vraiment partie de l’expédition Cobblepot ? ...Bref, Sanjay annonce qu’il manque un certain Grendon et Cobblepot lui-même — à Brucy qui a gardé la bouche ouverte en O, ce qui paraît imprudent par ce froid.

Et là je réalise que ce n’est pas Bruce Wayne qui parle, c’est Sanjay, parce qu’en fait c’est Bruce Wayne qui était de dos à gravir soit la passerelle soit les marches du pont, et c’est Sanjay qui était en train de parler : même tenue, même genre de sourcils. Et comme le masque cachait le contour du menton de Batman, ils auraient pu avoir la même forme de visage. 

Bruce veut qu’ils continuent de chercher les deux manquants, malgré le pronostic pessimiste mais lucide de Dick. J’ai l’impression que ce Dick Grayson parle avec un accent indien et semble avoir un teint définitivement plus sombre que Sanjay. Chacun part donc de son côté, ce qui est bien sûr la meilleur chose à faire quand on explore une zone dangereuse avec des recoins par grand froid, etc. En fait, absolument pas. Je ne sais pas qui de dos trouve immédiatement un livre épais à fermoir à peine recouvert de neige posé sur un rebord qui lui est complètement recouvert de neige épaisse. La reliure porte les initiales O.C.

Champ contre-champ, c’est Sanjay qui apparemment a réussi son Trouver Objet Caché ou utilisé son code triche, et ouvrant sans difficulté le livre alors qu’il porte des gants, que le livre est logiquement congelé et qu’il commence au milieu du livre, il annonce à l’évidence pour le spectateur autant que pour lui-même, qu’il s’agit du journal du professeur Cobblepot. Et le bruiteur est toujours en gréve ou bien son poste a été automatisé avec Chat GPT et l’A.I n’est pas aussi performante à reconstituer les ambiances sonores complètes que l’on aurait pu le croire à la lecture des prompts qu’il suggère pour générer des images qui chient sur Midjourney. 

Batman: The Doom That Came To Gotham, le film animé de 2023

Batman: The Doom That Came To Gotham, le film animé de 2023

Batman: The Doom That Came To Gotham, le film animé de 2023

Batman: The Doom That Came To Gotham, le film animé de 2023

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Shazam! 2 : Fury of the Gods, le film de 2022

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 17 mars 2023
Affichages : 1079

Shazam! 2 : Fury of the Gods, le film de 2022Feu rouge cinéma

Shazam! 2 : Fury of the Gods (2022)
Traduction du titre : (La sagesse de) Salomon, (la force d') Hercule, (l’endurance d') Atlas, (la foudre de) Zeus, (le courage d') Achille, (la vitesse de) Mercure : La fureur des dieux.

Attention, ce personnage a été volé par harcèlement judiciaire à Fawcett Comics par DC et Marvel au faux prétexte que c’était un plagiat de Superman, grâce à une entente entre les deux éditeurs et la complaisance du juge. Payer pour lire ou voir Shazam ou Captain Marvel revient à récompenser la spoliation des éditeurs originaux aux profits des éditeurs et studios voleurs.

Sorti aux USA le 17 mars 2023, repoussé du 21 décembre 2022, du 16 décembre 2022, avancé du 2 juin 2023, repoussé du 4 novembre 2022, repoussé du 1er avril 2022..
Sorti en France le 29 mars 2023, repoussé de 2022,
Diffusé en streaming à partir 23 mai 2023 du sur DISNEY MOINS INT/FR.

De David F. Sandberg, sur un scénario de Henry Gayden et Chris Morgan, d'après le personnage de Captain Marvel dcréé par le dessinateur C. C. Beck et le scénariste Bill Parker en 1939 et volé en 1953 à Fawcett Comics par DC Comics. Avec Zachary Levi, Asher Angel, Jack Dylan Grazer, Rachel Zegler, Adam Brody, Ross Butler, D. J. Cotrona, Grace Caroline Currey, Meagan Good, Lucy Liu, Djimon Hounsou, Helen Mirren.

Pour adultes et adolescents.

(comédie de fantasy, superwoke débile) Athènes alors que la nuit tombe et qu’inexplicablement la foule se presse encore dans les allées d’un musée, encore fréquenté malgré l’heure tardive, dans lequel on laisse entrer n’importe qui masqué et armé marchant au pas. Un guide achève son récit avec un air gourmand pour seulement quelques touristes se tenant vaguement autour d’une vitrine : « … au-dessus de la mêlée. Oh, quelles armes ont-ils dû manier ? Ce qui nous amène au clou de notre exposition… » (Lisez « à notre monologue d’exposition ») « Le bâton mythique des dieux… » (de Justin qui ?).

Les deux soldats en costume d’anciens soldats grecs montent les marches qui mènent au niveau des allées donnant directement sur la vitrine et son bâton. Précisons qu’il s’agit de la version super-habillée des soldats grecs, parce que sur les vases et autres frises, ils auraient plutôt tendance à se battre et tout faire à poils, et les femmes, mamelles au vent. Le vendeur guide continue son monologue d’exposition : « Le bâton était dit concentrer le don de tous les dieux… »

Puis le guide salue les « fiers soldats » dont un soldat aux cuisses tout à fait féminine, mais il est vrai que nous vivons une époque de grande confusion, en particulier quand il s’agit d’un film ou d’une série de propagande woke tel qu’on nous en ressert à peu près vingt fois par mois. Et d’ajouter que comme il venait de le dire, les musées, c’est « fun ». Des « parcs d’attraction pour les cerveaux ». Je pense que le dialoguiste est à court d’idée pour rallonger la scène. Et de partir d’un grand rire de tafiole, le classant définitivement dans la catégorie Woket d’un film qui n’en connait qu’une autre, les wokasses.

Et justement, en voilà deux déguisées en soldat grec : la première wokasse pousse très violemment une touriste, et le woket déclare seulement qu’il n’y a pas de raison d’être « autoritaire », car tout le monde aura sa chance de le voir. Précisons qu’il n’y avait que deux pelés trois tondus autour et qu’ils sont tous étrangement muets. Le bâton est apparemment cassé en deux et sous une vitrine en verre des plus fragiles, donc il faut comprendre « tout le monde aura sa chance de le voler ».

Et de repartir en mode exposition ou si vous préférez télé-achat : « taillé dans du bois dur et disparu depuis plus de 2000 ans, les deux moitiés de cette ancienne réplique ont été récemment retrouvé dans une usine de traitement de déchet à l’extérieur de Philadelphie. Si dur qu’il en aurait cassé d’après eux trois compacteurs de déchets. »

A ces mots, la première wokasse déguisée en soldat grec tente d’attraper le bâton, mais elle n’a pas remarqué la vitrine posé dessus, alors sa main pâle aux ongles manucurés heurte fois le verre du bout des doigts. Le woket continue de lavasser « Cela suffit, c’est moi qui suit en quelque sorte la star du spectacle… »

En réponse, la wokasse donne un coup de point sur le dessus de la vitrine en verre et toujours aussi efficace pour un guide en train d’assister à une destruction ou le vol du « clou de l’exposition », crie seulement « stop ! ». Nous constatons que strictement aucune alarme n’est relié à aucune pièce de l’exposition ou vitrine. C’est en quelque sorte un musée self-service dépourvu de sécurité.

La wokasse déguisée en guerrier frappe encore plusieurs coups de poing, et de manière tout à fait opportune, le guide fait le tour de la vitrine afin que la doublure qui porte le déguisement de soldat grec antique puisse faire sa cascade — soulever la vitrine qui bien sûr n’était en rien fixée à la table d’exposition, n’importe quel gamin dérapant sur le sol aurait pu la heurter et la faire tomber — et projeter la vitrine à terre. Quant au guide, il a fait exactement le parcours nécessaire pour ne pas se retrouver bombardé de débris de verres, comme s’il savait tout largement d’avance, et le soldat grec a patiemment attendu que le guide se mette à l’abri. Ils ne sont pas complice, c’est seulement le film qui est écrit de la manière la plus négligente qui soit.

Alors qu’ils viennent de fracasser la vitrine, c’est le moment que choisissent les cambrioleurs de jeter leur casque à terre pour révéler que ce sont deux poufs — pardon, wokasse. J’ai dû mal à comprendre pourquoi elles n’étaient pas à visage découvert depuis le début, ou pourquoi elles se sont fait passer pour des hommes — quoi, ça existe encore dans les films Marvel ? L’asiatique — car il est bien connu que les déesses grecques sont importées de Chine — veut poser la main sur un bout de bâton, alors la vieille — car il est bien connu que les déesses grecques sont éternellement vieilles et n’ont aucun moyen de le cacher, lui tape sur la main, et empoigne elle-même le bout de bâton de son côté.

Des éclairs en jaillissent remontent de son bras jusqu’à son visage, lui causant une sorte d’orgasme qui n’a pas dû coûté beaucoup d’efforts ou de temps de calculs en effets spéciaux numériques. Et de relever le bout de bâton, qui ressemble furieusement à la moitié d’un manche à balai qui sert à balayer et qui se serait pétrifié plus ou moins. Mis à part l’orchestre qui joue un genre d’effet sonore générique convaincu, personne n’a bougé, les sirènes ne sonnent pas, le bruit n’a affolé personne, voir deux femmes très maquillées faire mumuse avec l’électricité et avoir des orgasmes en public ne dérange pas non plus.

Et personne n’a sortit son smartphone pour filmer, alors que tout le monde en a un et qu’il n’est pas interdit de filmer dans le musée, comme le prouve le plan incluant un gamin en train de faire un selfie. Tout cela est tellement réaliste qu’on se croirait dans un film de Bergman.

Et en fait si, il y a une alarme, mais le volume en est tellement faible qu’il est couvert par l’orchestre, et la lumière rouge de l’alarme est seulement visible dans le dernier plan, bien après le bris de vitrine ou les cris très limité du guide, dont le vocabulaire n’inclue pas le mot « Sécurité ! ». Sécurité qui se limite à un seul bonhomme en costume cravate sorti du placard à balai le plus proche où il attendait de s’élancer, comme s’il avait couru tout ce temps avant d’arriver.

Puis, d’une manière pas professionnelle du tout, il court agripper le bras de l’asiatique. D’abord on évite de tripoter les jolies visiteuses, surtout le bras armé, parce qu’un bâton ça fait mal et un procès pour attouchements inappropriés d’une touriste encore plus. Et puis le but c’était quoi ? Il ne s’agit même pas d’une clé qui aurait immédiatement entraîné la donzelle au sol en lui tordant le bras. Il ne s’agit pas non plus de la taser et le garde ne peut pas savoir que la gégène elle adore ça. Non, le but de la manœuvre du garde, c’est seulement de se placer dans la position qui permettrait de tourner le plan laborieusement prévu où la chinoise sussure à l’oreille d’un woket de plus : « déchaîne le chaos… ».

Alors je ne suis pas du tout certain qu’en grec ancien pour une déesse d’époque, le mot KAOS signifie exactement la même chose que pour un scénariste américain de 2023, ne parlons même pas de son public, car le scénariste aurait pu faire ses devoirs ou, je ne sais pas moi, poser la question à un expert qui l’aurait su.

Un effet spécial pas chair du genre que l’on voit dix fois par épisode de Supernatural, et le garde bondit sur une touriste qui n’avait pas bougé, alors que pas un des fragments de la vitrine n’a roulé de part et d’autres du socle. Car ce sont des bris de verres très disciplinés.

Et la touriste qui n’a que ça à faire se redresse seulement pour écouter ce que le garde a à lui répétér susurrant à son tour, car il aurait été bien trop compliqué et coûteux de traduire l’une de ces antiques formules de sorcellerie en ancien grec dans le texte, alors qu’elles sont légions et faciles à retrouver pour qui aurait eu la curiosité d’aller les chercher.

Bref, ça nous rejoue des scènes du Dernier Train pour Busan 2016, parce que la culture des scénaristes ne remontent pas à plus de sept ans, et c’est aussi l’estimation qu’ils doivent avoir de la culture cinématographique du public de Shazam 2.

Et le public continue de ne rien faire de censé : comment un bon samaritain pourrait se précipité à l’aide de la dame en blanc alors qu’il n’a pas avisé les deux femmes armées à moins de trois mètres de lui : il attendait qu’elles lui plantent un bout de bâton dans le cul quand il se pencherait ?

Le comportement du garde n’avait rien de normal, les quasi convulsion de la dame en blanc non plus et il va se jeter sur elle comme s’il allait la violer ? Et alors que seulement trois personnes ont commencer à attaquer le public à la façon de Word War Z, que font les témoins ? Mais attendre bien sûr d’être attaqués à leur tour. Ce n’est pas comme si dans la réalité les attaques terroristes et autres fous dangereux ça existait ici ou ailleurs, n’est-ce pas ? Et il n’y a strictement personne d’autres pour veiller à la sécurité de l’exposition ou de ses visiteurs, et personne qui connait la direction de la sortie. Et on dirait même que les seuls personnes qui crient, c’est la bande-enregistrée.

Nous apercevons enfin une meute de gardes et/ou guides, seulement au moment où des grilles descendent au-dessus des issues pour empêcher les touristes de sortir. Les touristes n’ont pas bougés des différentes positions qu’ils occupaient dans le plan précédent, parce que c’est bien connu, lorsque les sorties de secours sont bloquées à la Resident Evil, c’est que tout va bien.

Et malgré le « chaos » qu’elles ont semées, les deux « déesses » redescendent tranquillement les marches, sans que jamais un seul des touristes zombifiés ne leur coupe la route ou ne leur passe à travers, alors que le même genre de possédé saute culbuté une colonne antique censée être en pierre. Juste pour le plaisir.

Le guide se planque, comme d’autres. Mais un qui ne se plante pas, c’est la copie conforme du premier garde qui tout à l’heure était sorti en courant du placard à balais. Ce lemming lui ne court pas, il marche tranquillement intrigué vers les deux femmes qui incidemment sont armées de lames potentiellement tranchant, et lui n’a apparemment rien dans les mains ni dans la tête : c’est un woket de plus. Ah si, il a une toute petite matraque télescopique, d’une efficacité très limitée face aux lames même copiées sur un modèle antique.

Puis il charge, là aussi, comme un lemming. Incidemment, le public, il s’en fout, il a clairement identifié les deux wokasses comme le premier danger pour… euh, qui exactement ? Certes, la vieille brandit un manche à balai plus ou moins pétrifié, plus ou moins antique, plus ou moins trouvé dans une décharge et très mal protégé. Sans doute devait-il être très bien assuré ?

Et à nouveau, le woket n’était là que pour prendre la pause le temps que la vieille le paralyse d’une passe de la main, puis le soulève et l’envoie fracasser une vitrine de plus, décidément très fragiles. Elles doivent être faites pour être brisées à la fin de la soirée mousse du samedi soir.

Rappelez-moi pourquoi ces « déesses » avec de tels pouvoirs sont restées si longtemps planquées, et pourquoi elles auraient besoin d’un manche à balai antique pour dompter le pouvoir des dieux ? Question rhétorique, je ne doute pas qu’un dialogue d’exposition suivra à ce sujet.

Les gens se bousculent pour se retrouver bloqués par les grilles. Est-ce que les gardes que j’ai cru voir fuir était au contraire entré dans la même salle à présent barricadée ? Alors pourquoi on n’en a vu aucun dans les plans précédents alors que la salle n’est pas si grande et qu’il aurait été impossible de manquer l’arrivée de la petite meute de garde ? Pourquoi avoir abaissé ces grilles alors que le public était en danger ? Pour protéger les œuvres qui ont été fracassées ? Que pourrait-on voler dans cette exposition sans être équipé d’engins de levage ? Plus tout est en pierre donc potentiellement des moulages ou des impressions 3D : les faux islamistes d’Isis fondés par Lafarge et venus de France armés d’armes et d’explosifs français nous avaient déjà fait le coup en Syrie, et avant eux les pilleurs de musée à la solde des collectionneurs américains. et incendiaires de bibliothèques remplis de corans déplaisant à l’Arabie saoudite.

Seulement parce que le scénariste a dû trouvé que les effets spéciaux feraient jolis à ce point du film, les deux femmes changent de direction pour se planter devant le guide, qui inexplicablement est sorti de sa planque pour aller à leur rencontre. La vieille fait un geste vers un modèle 3D qui se faisait passer pour une statue physiquement présente du Dieu Atlas soulevant une mappemonde. La magie des effets spéciaux fait s’effriter la statue et éjecter des particules déguisées en nuage de poussière, imité par toutes les autres statues et plongeant la salle dans un brouillard numérique.

Et là encore, parce que cela faisait genre, tous les touristes et le guide se retrouvent transformés en statue de terres cuites très fragiles. Plus de poussière du tout : le moment est venu pour le dialogue d’exposition clôturant une scène parfaitement inutile. L’asiatique déclare qu’il s’est avéré que les musées sont amusant. Ce qui serait logique, puisque musée et amusant ont la même racine gréco-romaine, mais passons. L’asiatique propose qu’elles s’amusent à casser d’autres statuts comme le guide, puisqu’elles n’ont que ça à f…tre.

Mais la vieille lui casse son flow et déclare : « Nous ne pouvons rien faire tant que le bâton restera brisé… » Et pourtant, ce n’est pas ce qui les aura gênée quand il s’agissait de vandaliser un musée mondialement connu et d’en massacrer les visiteurs et les quelques gardiens. « Les champions de ce monde nous dépassent en nombre. » Ce à quoi l’asiatique répond que « Les champions humains ne sont que des humains et elles sont des déesses ». Une traduction serait « des dieu·esse·x·s », à moins que ce ne soit des « des dieu·x·esse s » ou un autre mot compte triple que seule l’écriture inclusive pourrait nous donner, si seulement les points médians étaient des jetons de Scrabble.

Ce à quoi la vieille répond — désolé, elles ne se sont toujours présentées et dans ce film, elles voyagent sans aucune prêtresse ni servante, contrairement aux vraies, donc les personnages resteront « la vieille » et « l’asiatique » jusqu’à la fin de ce prélude.

Or donc, la vieille répond « Ne sous-estimez pas le jugement du sorcier. » D’abord elle est une déesse, elle devrait être au-dessus de toute sorcellerie, ensuite elles se connaissent quand même d’avant l’attaque du musée et ont dû discuter un minimum de leur situation, qui pour l’instant semble se résumer strictement à un dialogue d’exposition de trois lignes. Alors dites-moi, pour quelle raison elles se planteraient là à discutailler de quand elles vont s’amuser un peu plus et pourquoi, et comment et pourquoi pas au milieu du massacre, surtout si les champions trop nombreux pour elles deux pourraient rappliquer à l’instant pour les mandaler sans façon ?

Mais pour le dialogue d’exposition et poser devant la caméra du réalisateur de ce film, bien sûr ; et la vieille d’ajouter que le sorcier en question aura choisi avec précision méticuleuse le plus fort, le plus appliqué, le plus intelligent des champions.

Et là le gag : Shazam à la sagesse et tout le reste des plus grands héros de tous les temps est vautré à se faire psychanalyser pour rire à répéter qu’il est un idiot et qu’il ne mérite pas ces pouvoirs s’il est honnête. Avec le léger problème que c’est son alter-ego qui devrait parler comme ça, et seulement revenu à son état naturel, privé de la sagesse de Salomon etc. Car s’il avait maintenant la sagesse de Salomon, il aurait déjà réglé son compte aux deux wokasses, mais Shazam et tous les autres mâles du film ne sont que des wokets de plus, et la totalité des scènes une simple diversion pour piquer du fric au public et lui laver le cerveau avec une propagande qui n’a absolument rien à voir déjà avec le personnage original et probablement rien de plus avec ses différentes adaptations en bandes dessinées.

Shazam! 2 : Fury of the Gods, le film de 2022

Shazam! 2 : Fury of the Gods, le film de 2022

Shazam! 2 : Fury of the Gods, le film de 2022

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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