Le Mutant S01E03: Henri Muller (1978)
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Le Mutant S01E03: Henri Muller (1978)
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Ici la page de la mini-série Le Mutant (1978) sur ce blog.
Diffusé le 29 juin 1978 sur TF1 à 20h30.
Crée par Alain Page (également scénariste), réalisé par Bernard Toublanc-Michel et François Charles : avec Jacques Dacqmine ; Fanny Ardan ; Stéphane Bouy ; Philippe Forquet ; Alain Hitier ; Gilles Kohler ; Monique Mauclair ; Albert Michel ; Laure Moutoussamy ; Nicolas Pignon ; Guy Revaldy ; Bernard Woringer.
(cyberpunk) Qui cherche à se renseigner sur Saül Masson ? Pourquoi vouloir découvrir le secret de ses origines ? Saül et ses facultés bizarres, ses réactions imprévisibles... En quoi cela peut-il intéresser Walter, l’homme chargé de violer nos souvenirs ?
Un homme moustachu fuit à pieds sur une route forestière, à nouveau suivi par la voiture blindée des Légions de la Paix. Il s’enfonce dans la forêt, mais le véhicule tout terrain le suit, et comme le fugitif croit avoir semé ses poursuivants en passant à travers un taillis, il retombe face au véhicule, et tentant d’escalader une pente, il s’effondre, à bout de souffle, demandant aux deux hommes qui l’ont rattrapé ce qu’ils veulent : seulement lui poser quelques questions. Puis ils lui demandent où est le film ? Et Henri Muller prétend qu’il ne sait pas de quel film il s’agit — celui que lui a confié le professeur Masson.
Henri Muller se retrouve sanglé à la chaise de la machine à violer les souvenirs. Walter lui demande de confirmer qu’il appartenait bien à la sécurité du territoire. Muller confirme : il a été démissionné il y a deux ans. Walter demande pourquoi. Muller ne répond pas, Walter insiste : ils recherchent des informations sur Saül Masson, ses origines Jean-Paul Masson, le père de Saül, et Muller a vu assez souvent ces derniers mois. Muller confirme, et comme Walter s’étonne que Jean-Paul Masson ne se soit jamais confié sur son fils auprès de Muller, Muller répond que ce n’est pas le genre de Jean-Paul Masson.
Walter veut alors savoir en quelles circonstances Muller a connu Jean-Paul Masson. En guise de réponse, Muller demande avec dureté pour qui Walter travaille. Walter ne répond pas, et suggère à Muller de penser à quelque chose, n’importe quoi, puis de regarder l’écran géant devant lui. Muller réalise alors que Walter peut afficher ses souvenirs à l’écran, et comme Walter le nargue, lui demandant s’il commence à comprendre, l’image à l’écran se brouille et Muller, satisfait, sourit. Walter reprend : ils savent que Muller a reçu une formation « spéciale » pour résister à certaines agressions, mais pendant combien de temps ? Muller répond tranquillement qu’il peut toujours essayer de battre son record...
Walter, vexé, donne l’ordre d’augmenter la puissance de la machine, et à l’écran, Jean-Paul Masson remet les bobines de films aux quatre autres fugitifs – Muller, le dernier. Walter demande alors à Muller ce qu’il a fait du film qu’il y avait dans la boite. Muller répond qu’il a détruit le film : ils n’ont qu’à fouiller dans sa mémoire pour retrouver le souvenir. Et effectivement, à l’écran, Walter voit Muller brûler une petite bobine de film. Mais Walter n’est pas dupe : ils savent faire la différence entre un vrai souvenir et un souvenir inventé. Alors, ce document, où se trouve-t-il. Une nouvelle image apparaît à l’écran : Muller mettant la petite bobine de film dans un sac plastique, qu’il cache dans une forêt, dans un arbre creux. Walter s’étonne : inattendu de la part de Muller. Puis il glisse à son assistant : tachez de retrouver où ça se trouve ... et que l’on désamorce le système d’autodestuction.
Puis Walter reprend l’interrogatoire : ils trouveront ce que Muller cherche à leur cacher, ce n’est qu’une question de temps.
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Le Mutant S01E02: Jean-Paul Masson (1978)
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Le Mutant S01E02: Jean-Paul Masson (1978)
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Diffusé le 22 juin 1978 sur TF1 à 20h30.
Crée par Alain Page (également scénariste), réalisé par Bernard Toublanc-Michel et François Charles : avec Jacques Dacqmine ; Fanny Ardan ; Stéphane Bouy ; Philippe Forquet ; Alain Hitier ; Gilles Kohler ; Monique Mauclair ; Albert Michel ; Laure Moutoussamy ; Nicolas Pignon ; Guy Revaldy ; Bernard Woringer.
(cyberpunk) Qui est Saül Masson ? Pourquoi son père Jean-Paul Masson, Prix Nobel de Biologie a-t-il caché son existence ? Il a fallu la curiosité de son assistante Jeanne Laurent (...) pour que se révèle l’existence de Saül. Mais en quoi la découverte du secret de sa naissance peut-il servir la cause de la Paix ? C’est ce que l’homme pour qui nous travaillons, le fondateur des Légions de la Paix, nous a chargé de découvrir.
Un nouveau fugitif de plus sur les écrans vidéos. Un homme, poursuivi le long des quais d’un port par le véhicule blindé blanc des légions de la paix. Il arrive au bout du quai. Ce n’est autre que Jean-Paul Masson lui-même, à qui les hommes en noir déclarent de ne rien craindre : il est en sécurité.
Et plus tard c’est Jean-Paul Masson qui se retrouve dans la chaise torturé au détecteur de souvenirs. Et pour prouver que Jeanne Laurent n’a fait aucune difficulté pour leur dire ce qu’elle savait, Walter, le policier chargé de tout découvrir sur la naissance de Saül, lui rediffuse le souvenir de son assistante, lorsque, profitant du fait que Jean-Paul Masson avait été blessé dans un accident, elle était entré dans la maison voisine appartenant à Masson, pour découvrir à l’étage qui en était l’occupant — et était tombé nez à nez avec Saül lui-même, un grand jeune blond qui disait l’attendre, et lui tendait la main. Masson, transpirant fortement, répond qu’il ne comprend pas ce que Walter lui dit. Walter insiste : que Masson leur parle de Saül ! Alors Masson répond que Walter n’a qu’à l’interroger directement. Après une hésitation, Masson avoue qu’ils ignorent où Saül se trouve.
Walter souffle alors à son assistant Briand de se préparer à déclencher l’écran mémoire. Puis Walter descend de l’estrade et marche jusqu’à la chaise à laquelle Jean-Paul Masson est attaché : il rappelle au professeur Masson que celui-ci connaît leurs vues. Et de demander à son prisonnier s’il désapprouve ces vues. Masson lui demande en retour ce qu’il essaie de lui faire croire : il sait très bien que c’est Saül lui-même qui se trouve derrière tout ça...
Walter se rapproche encore et demande à Masson de faire preuve de logique : il a vu les photos de son fils, et il peut assurer Masson qu’il n’a jamais rencontré Saül ni de près ni de loin. Masson regarde ailleurs et demande ce que Walter cherche réellement. Walter répète : leur but c’est la Paix, seulement la Paix, et il aimerait tellement que Masson ait confiance en eux. Ou au moins qu’il essaye de les comprendre : ils n’ont pas l’intention de nuire à qui que ce soit.
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Le mutant, la série télévisée de 1978
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Le Mutant (1978)
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Ne pas confondre avec le film Forbidden World 1982 (titre français Mutant)ou The Terror Within 1989 (titre français M.N.I. mutants non identifiés).
Une saison de 6 épisodes.
Diffusés à partir du 15 juin 1978 sur TF1 à 20h30 à raison d’un par semaine.
Inédit en vidéo, DVD ou blu-ray, jamais rediffusé à ma connaissance.
Crée par Alain Page (également scénariste), réalisé par Bernard Toublanc-Michel et François Charles : avec Jacques Dacqmine ; Fanny Ardan ; Stéphane Bouy ; Philippe Forquet ; Alain Hitier ; Gilles Kohler ; Monique Mauclair ; Albert Michel ; Laure Moutoussamy ; Nicolas Pignon ; Guy Revaldy ; Bernard Woringer.
Pour adultes et adolescents.
Des agents d'une agence privée poursuit et capture un à un les témoins de la naissance et de l'éducation du premier (?) humain génétiquement amélioré nommé Saul et créé par le professeur Masson. Si ces témoins semblent très motivés pour détruire les preuves en leur possession, ils ne peuvent cependant rien faire contre la machine qui sert à les interroger et qui projette leurs souvenirs sur un écran.
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Saison 1 (1978, six épisodes)
Le mutant S01E01: Jeanne Laurent.
Le mutant S01E02: Jean-Paul Masson.
Le mutant S01E03: Henri Muller.
Le mutant S01E04: Martin O'Brien.
Le mutant S01E05: Marie Morand.
Le mutant S01E06: Saül Masson.
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Le Mutant S01E01: Jeanne Laurent (1978)
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Le Mutant S01E01: Jeanne Laurent (1978)
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Diffusé le 15 juin 1978 sur TF1 à 20h30.
Crée par Alain Page (également scénariste), réalisé par Bernard Toublanc-Michel et François Charles : avec Jacques Dacqmine ; Fanny Ardan ; Stéphane Bouy ; Philippe Forquet ; Alain Hitier ; Gilles Kohler ; Monique Mauclair ; Albert Michel ; Laure Moutoussamy ; Nicolas Pignon ; Guy Revaldy ; Bernard Woringer.
Un fauteuil noir dans une salle sombre. Devant le fauteuil, un pupitre blanc. On ne voit pas le visage de l’homme dans le fauteuil, qui pousse un bouton et dit à un homme plus jeune dont le visage s’encadre dans un petit écran vidéo : il lui demande de ne pas s’approcher et lui explique qu’il l’a convoqué pour lui confier la responsabilité d’une enquête un peu particulière : il connait le biologiste Jean-Paul Masson ? Il s’agit de son fils, Saül Masson — il doit découvrir tout ce qui touche à ses origines.
L’homme convoqué n’est pas seul. Il est en complet-veston gris, et il est le plus grand des trois hommes debout derrière le fauteuil noir. Sur le mur d’en face, au-dessus du pupitre blanc, six écrans vidéos. Fronçant des sourcils, l’homme en complet gris demande, presque agressif : pourquoi lui ?
Son interlocuteur, sans se retourner, répond qu’il est le seul en qui il est jamais eu confiance : L’homme au complet gris est visiblement flatté. L’homme dans le fauteuil noir reprend — on ne voit que sa main droite très pâle, aux veines apparentes sur l’accoudoir : rien ni personne ne l’a jamais empêché d’aller jusqu’au bout de vos idées ; mais si cela devait arrivé un jour, cette enquête concerne directement les buts qu’ils se sont fixés...
L’homme ajoute alors que son enquêteur n’a que 114 jours pour réussir. L’homme au complet gris fronce à nouveau les sourcils et demande ce qu’il arrivera s’il vient à échouer. Son employeur répond qu’alors le monde ne sera plus qu’une caricature de ce qu’ils voulaient tous les deux qu’il soit.
L’homme au complet gris demande si ce Saül Masson est encore vivant, et son employeur le confirme. L’homme au complet gris demande donc pourquoi ils ne l’interrogent pas. Son employeur soupire : c’est impossible. L’homme insiste : s’ils le retrouvent. L’autre soupire et répète : c’est impossible, il vient de le lui dire — il doit d’abord s’occuper de ceux qui ont connu Saül, la liste est sur la table basse devant les trois hommes, entre eux et le fauteuil qui leur tourne le dos.
L’homme au complet gris ramasse la page où ne figurent que six lignes, et son employeur répète : 114 jours, qu’il n’oublie pas, il n’a que 114 jours pour éviter une catastrophe. Et en tête de la liste figurent les noms de Jeanne Laurent et de Jean-Paul Masson. Et le premier écran affiche le visage d’une jolie jeune femme brune.
Quatre-vingt-dix jours plus tard. Sur deux des écrans face au fauteuil noir, la même jeune femme brune en manteau blanc et jeans noirs courant au milieu d’une route boueuse entre des champs, serrant son sac à main contre elle tandis que la suit lentement un petit véhicule blindant blanc. Elle tente de passer à travers champ mais n’arrête pas de chuter. Le véhicule stoppe et deux hommes en noir en descendent.
Soudain la femme leur jette à la figure une petite boite grise, plate et carrée qu’elle a sortie de son sac à main, en tirant sur une goupille. Par réflexe, les hommes s’abritent derrière leur portière. Mais la petite boite se contente tomber dans la boue, et de s’embraser d’un coup. Alors les deux hommes vont chercher la femme à terre et l’embarque de force à l’arrière de leur véhicule.
Le quartier général des Légions de la Paix. La jeune femme est attachée à une espèce de chaise longue médicale, et sa tête est placée sous une espèce de couronne rappelant un sèche cheveux, en plus menaçant. Du haut de son estrade, derrière son pupitre, l’homme au complet gris fait remarquer à ses deux acolytes qu’ils ont déjà perdu beaucoup trop de temps : il ne leur reste déjà plus que 90 jours. En face d’eux, il y a un écran de projection blanc, de grande taille.
L’homme en gris allume son micro en pressant un bouton de son pupitre et salue la femme brune — Jeanne Laurent. Il prétend être désolé d’avoir dû être arrivé là. Jeanne Laurent lui demande qui il est. Imperturbablement urbain, l’homme au complet gris dit être un certain Walter et présente ses deux acolytes comme étant ses amis, Pérez et Briand. Puis il assure : qu’elle ne craigne rien, ils ne lui veulent aucun mal. Pas vraiment convaincue, la jeune femme lève les yeux sur l’espèce de couronne, composée d’un casque de métal enserrant son crâne, et d’une espèce de néon sinuant autour, tandis que la tête de la jeune femme est maintenue contre l’appui-tête du fauteuil auquel elle est sanglée : « Et ça ? »
Walter répond en souriant : rien de bien méchant, elle verra tout à l’heure. Puis il commence son interrogatoire : il y a quelque temps, elle a refusé de répondre aux questions d’un de leurs collaborateurs — et deux jours après, elle disparaissait. Jeanne répond, d’un air de défi : « Simple coïncidence. » Walter répond, n’en croyant visiblement rien, que c’est possible, mais qu’ils ont eu tout de même beaucoup de mal à la retrouver.
Moins calmement, Jeanne répond : à présent que c’est fait, que lui veulent-ils ? L’autre répond, toujours très patient : lui poser les mêmes questions, au sujet de Saül Masson. Jeanne répond, tendue, qu’elle ne sait rien de plus que ce qu’elle a dit : elle a très peu connu Saül Masson.
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The Black Demon, le film de 2023
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The Black Demon (2023)
Traduction du titre : le démon noir.
Sorti au USA le 28 avril 2023.
Annoncé en Espagne et au Portugal le 6 juillet 2023.
Annoncé en blu-ray anglais SIGNATURE ENTERTAINMENT UK pour le 10 juillet 2023.
Annoncé en blu-ray allemand LEONINE FILMS DE pour le 20 octobre 2023.
De Adrian Grünberg, sur un scénario de Boise Esquerra et Carlos Cisco ; avec Josh Lucas, Fernanda Urrejola, Julio Cesar Cedillo, Venus Ariel, Carlos Solórzano, Jorge A. Jimenez.
Pour adultes.
(horreur monstre woke, presse) « Pendant des siècles, les pêcheurs ont colporté la légende d’un requin mythique hantant la côte mexicaine de Baja (au sud de la Californie). Un requin de proportion divine, rendant les hommes fous et leur inspirant des visions macabre. De mon peuple, il est connu sous le nom du ‘Démon noir’. La légende dit qu’il ne vient que lorsqu’on l’invoque. »
La plate-forme pétrolière « Le Diamant » dans le couchant, alors qu’une rumeur confuse semble monter à sa rencontre au ras des flots de l’Océan Pacifique. La nuit est tombée et au bas d’un des piliers, dans un canot, deux ouvriers mexicains débattent : « Hé, Nacho, t’as jamais pensé à te trouver un nouveau métier ? » Le dénommé Nacho répond qu’il en a assez de nager avec les dauphins, ou de faire des photos érotiques : « On est trop vieux pour cette m.rde… » Puis il demande à son camarade, en train de mettre un masque de plongée, de vérifier si sa radio fonctionne. Et après le test classique « un, deux, trois… » il enchaîne en prétendant être un animateur radio, changeant sa voix : « Et en déplacement par ici, sur Radio Sardine, avec le meilleur plongeur de Baja, Nacho — il n’est pas le plus jeune ni le plus beau, mais c’est une affaire, le Black Panther de la mer est prêt, il s’échauffe, il prend son inspiration… »
L’intéressé, Nacho fait les gros yeux à son camarade, puis lui répond à voix basse de la fermer. Alors le camarade répète au micro : « On a été annulé » Et Nacho se place au bord du canot pour basculer de dos dans l’eau, et descendre rapidement le long du pilier en braquant sa torche électrique vers le fond. Si la nuit ne doit pas aider, il semblerait qu’il y ait en fait une grosse fuite de pétrole entre les piliers.
A bord du canot, le camarade de Nacho reprend contact : « Radio Barrachuda à Nacho… » mais c’est seulement pour faire entendre au « Nachorator » une chanson sur la liste de son smartphone. Au fond de l’eau, loin d’aller réparer quoi que ce soit, Nacho s’intéresse plutôt à la végétation sous-marine et sort de son sac une charge d’explosifs et un dispositif de mise à feu qu’il place à la base du pilier. Des volutes de boues qui sortent d’entre les piliers émerge alors quelque chose, impossible à distinguer.
Son camarade sur le canot s’allume un joint, jette l’allumette à l’eau — et sursaute : l’eau vient de prendre feu au point de chute de l’allumette. L’homme tente alors dérisoirement d’asperger d’eau le feu pour l’éteindre. Sa charge posée, le plongeur repard le long des structures sous-marines de la statition quand il est happé par un remous, et quand le nuage de bulles se dissipe, dans un halo lumineux surréaliste, une meute de poissons et de méduses de toutes les espèces se répandent autour de lui. Mais dans la réalité il est dans l’obscurité entre les piliers de la station et quelque chose lui fonce dessus. Il est happé, cette fois par des mâchoires, et noyé dans son propre sang.
Sur le canot à la surface, son camarade s’inquiète et l’appelle à la radio pour savoir comment il va. Tout est calme alors qu’il insiste. Le canot est heurté par une onde de choc. L’homme appuie sur un bouton rouge d’un dispositif qui allume des lampes en arc placées sous le canot, qui se met à osciller. L’homme fixe alors les remous devant lui, puis hurle.
Deux mois plus tard, par une journée ensoleillée, Paul Sturges et sa petite famille – son épouse Inès, sa fille aînée Audrey et son fils Tommy — arrivent par la route pour passer quelques jours de vacances dans un village de la côte de Baja, tandis que Paul Sturges ira inspecter la station pétrolière voisine « Le diamant » pour le compte d’une compagnie pétrolière américaine.
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