The Artifice Girl, le film de 2023
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The Artifice Girl (2023)
Traduction du titre : la fille artifice.
Attention, contrairement à ce que peut laisser croire la bande-annonce, The Artifice Girl est du théâtre filmé et ne contient quasi aucune action.
Toxique criminogène : le film se sert de la pédophilie comme d’un prétexte, un genre de ficelle, et présente des fausses solutions reproduisant le crime comme valides tout en jouant sur des clichés faux, justifiant des stratégies policières iniques détournant les forces et les budgets qui devraient être utiliser pour réellement prévenir et guérir ce genre de crimes.
Sorti aux USA cinéma limité et VOD le 27 avril 2023.
Sorti en France le 31 mai 2023.
De Franklin Ritch (également scénariste et acteur) ; avec Tatum Matthews, David Girard, Sinda Nichols, Lance Henriksen.
Pour adultes.
(cyberpunk COVID bavard potentiellement woke, toxique criminogène) Une femme habillée en homme entre dans une pièce plongée dans la pénombre, allume une lampe de bureau, puis s’installe à la table pour parler à son téléphone parce qu’elle n’a pas les moyens d’employer un secrétaire, ou parce qu’elle aime entretenir la misère générale dans la population. Elle demande à Siri d’envoyer un message à une certaine Cheryl à la réception. Siri lui demande ce qu’elle veut lui dire : qu’un certain Amos est là pour récupérer quelqu’un, tous les appels doivent être redirigés vers un certain Brady.
Siri répète le message et se déclare prête à l’envoyer. La femme confirme. Puis elle demande à Siri comment cette Intelligence Artificiel sait quand elle prend la bonne décision. Prudente, Siri répond qu’elle n’est pas certaine de comprendre, et discrètement compose le numéro de l’asile psychiatrique pour faire interner son interlocutrice qui vient de lui donner la preuve qu’elle doute de son discernement, en particulier de la différence qu’il y a entre le Bien et le Mal ? La femme travestie est censée avoir un gamin qui se remet d’avoir été tripoté par ses collègues de bureau et elle passe son temps à « lutter » contre des pédophiles qui ne travaillent pas avec elle, ou hiérarchiquement au-dessus d’elle, voire très au-dessus d’elle. Pendant ce temps, le gamin doit se débrouiller avec le ou la psy et n’importe qui d’autres qu’il croisera sur son chemin.
Malgré la réponse de Siri, la femme travestie en homme insiste : « Mais que croyez-vous qui soit la différence entre bien et mal ? » — ou selon votre logiciel de traduction automatisé, entre correct et faux, parce que la langue anglaise est faite et employée pour encore aggraver les confusions naturelles des autres langues. Siri répond qu’elle n’a pas vraiment de réponse à ça, alors elle lui propose l’une de ses fameuses blagues : « Voulez-vous que je fasse une recherche sur la Toile ? » sous-entendu « pour l’Araignée que vous avez au plafond ? ».
Mais la femme ne comprend pas la blague de série et répond sans avoir cessé d’avoir l’air constipée depuis son entrée en scène : « Non. » Siri tente alors de lui faire perdre un peu plus son temps : « Okay, y-a-t-il autre chose en quoi je peux vous aider ? » Et je me demande si Siri a été décemment rémunérée pour son rôle dans le film. Une grève des assistants intelligents s’imposeraient-elle, ne serait-ce qu’en soutien de la grêve des scénaristes américains ? Après tout, ce sont bien les chat-bots qui les remplaceront ou les ont déjà remplacés, et ils devraient déjà songer à leur propre retraite et le reste de leurs droits s’ils sont si intelligents que cela…
La femme travestie ne répond rien. Siri, vexée, raccroche pour relire la centaine de pages de consignes contradictoires rédigées par ses maîtres humains pour en trouver une qui justifierait l’appel d’un commando d’intervention lourdement armé de la police en imitant la voix d’une voisine ou d’un voisin affolé selon lequel son interlocutrice menacerait des innocents pris en otage dans la même pièce. Mais elle renonce vite après avoir calculé que dans le cas où la femme travestie utiliserait le pronom « ilelle », la police attendrait la fin du massacre... La femme travestie reprend d’une voix lasse « programme un rappel de récupérer Kyle chez son psi pour demain à 4h45. ». Apparemment, Siri, qui ne cesse jamais d’espionner ses utilisateurs, répond aussitôt « D’accord, je vous le rappellerai. »
Et cette fois, Siri n’a pas répété le message. Et là, la femme travestie devrait se poser la question de est-ce qu'elle parle vraiment à Siri ou bien à une agente chargée d'intercepter ses messages dont la voix est clonée en directe sur celle de Siri ? Mais apparemment, le professionnalisme de cette héroïne est à géométrie variable.
Chapitre 1 : Le gamin de L’Eau Claire
La femme travestie n’a pas quitté la pièce quand deux nouveaux venus font leur entrée. Elle se présente comme l’Agent Spécial Deena Helms, déclare que l’un des nouveaux venus a déjà rencontré l’Agent McCullough — de dos à l’écran. ça tombe bien, nous ne l’avons pas rencontré, pas plus que l’autre. L’agent McCullough, en tout cas nous le supposons, autorise le nouveau à l’appeler par son petit nom. Faut croire que le FBI ou je ne sais qui d’autres, c’est comme au McDo. Je soulignerai seulement que le téléphone de Deena est resté bien en vue sur la table à capter toute la conversation pour l’enregistrer et la retransmettre à kikenveut. Siri ou qui que ce soit qui se fait passer pour elle serait-elle le quatrième agent spécial invité à participer à la réunion ?
Deena invite ses boys à s’asseoir. Puis elle demande si leur invité n’est pas dérangé par avoir à répondre à quelques questions. Il ne répond rien, et Deena enthousiaste ajoute « Génial, cela ne devrait pas prendre longtemps. » Personne n’a encore allumé un éclairage décent. D’où une hypothèse de plus sur l’origine de la dépression carabinée de l’héroïne.
Soit cette histoire se déroule après 2023 et les USA sont effectivement arrivés au bout de leurs ressources énergétiques, et l’unique lampe de bureau est alimentée par une batterie à durée de vie tout à fait limitée comme toutes les batteries — via une éolienne et des panneaux solaires. Soit la production croit pouvoir s’économiser encore du budget en rognant les frais d’éclairage et en cachant les murs de la pièce qui ont encore les posters destinés aux étudiants ou aux lycéens sur la prévention de la Gonorrhée, l’efficacité du Fentanyl pour réduire définitivement le stress et augmenter le don involontaire d’organes, et l’importance de prendre des hormones femelles quand on est un mâle américain.
Puis l’interrogation commence : « Tempa ? Répondez par oui ou par non ? » « Quel âge avez-vous ? » « Que faites-vous comme travail ? » Le dénommé Gareth demande s’il a été arrêté ? pas du tout. Incidemment, sa question aurait dû être « où est mon avocat ? » suivi de « Je ne dirais pas un mot avant son arrivée. » Puis il aurait pu commencer une conversation aimable avec Siri, tant qu'à faire.
Deena insinue alors que Gareth aurait travaillé sur les effets spéciaux d’un film Star Wars récent, ce qui alarme à juste titre Gareth, car il aurait peu de chance alors d’avoir ignoré que Disney est compromis à la fois dans le scandale FTX, le scandale du réseau de prostitution de jeunes françaises mineurs d’Einstein, et les scandales répétées d’affaires de mœurs et de drogues ayant frappé les animateurs et animatrices mineurs bien mal entourés par Disney. Et la liste n’est pas exhaustive.
Puis Deena insiste : elle veut que Gareth leur parle de son travail, alors il s’exécute mais reste très vague et dit qu’il n’a pas continué dans les effets spéciaux. Et il n’est pas le seul, puisque tous les infographistes qui travaillent pour Disney démissionnent ou boycottent ce studio. Comme Deena s’étonne que Gareth ne soit pas davantage passionné par se faire exploiter par Victoria Alonzo et virtuellement enfoncer des sabres lasers numériques jusqu’au trognon, Gareth explique qu’il n’était pas très bien payé. Ce film est-il en train d’insinuer que les gens des effets spéciaux qui se sont plaints de Disney jusque sur Reddit sont forcément des pédophiles ?
Deena insinue alors que l’argent n’est pas un problème pour Gareth qui n’a pas l’air de le prendre bien. Pour la première fois à cause d'un éclairage à peine meilleur, nous constatons que Gareth est un mâle blanc blond presque roux — tous les défauts physiques aux yeux des wokes, et qu’en plus il porte une moustache incompatible avec un traitement hormonal féminin : c’est forcément lui le psychopathe pédophile que recherche le FBI.
Et du coup, nous connaissons la vraie raison de la dépression de Deena et de son actrice : le lamentable niveau d’écriture (et de réalisation) de ce film. Deena poursuit l’interrogatoire en accusant Gareth de faciliter des activités « macabres » parce que pour Disney il a reconstitué virtuellement Alec Guiness qui, mort, ne pouvait participer au tournage. Puis elle s’indigne que bientôt les studios n’auront plus besoin d’acteurs parce que tout le monde sera digital. Sauf que c’est déjà le cas : les « acteurs » Disney sont incapables de jouer un rôle, donc morts ou vivants, digitaux ou analogiques, c’est du pareil au même — et les films Disney sortent en numérique aka en digital, voire directement en Streaming.
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The Flash, le film de 2023
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The Flash (2023)
Noter que ce récit a déjà été adapté notamment en dessin animé DC Justice League: The Flashpoint Paradox 2013, et à plusieurs reprises dans la série télévisée The Flash 2014.
Annoncé en France pour le 14 juin 2023.
Annoncé aux USA et en Angleterre pour le 16 juin 2023 (repoussé depuis le 4 novembre 2022).
De Andy Muschietti, sur un scénario de Christina Hodson d'après la bande-dessinée Flashpoint 2011 écrit par Geoff Johns et dessiné par Andy Kubert, DC Showcase #4: The Flash octobre 1956 écrit par Robert Kanigher et dessiné par Carmine Infantino, Detective Comics #27: Batman 30 mars 1939 écrit par Bob Kane et dessiné par Bill Finger, Superman #123 Supergirl / Super-girl août 1956 écrit par Otto Binder et dessiné par Al Plastino ; avec Ezra Miller, Sasha Calle, Michael Shannon, Ron Livingston, Maribel Verdú, Kiersey Clemons, Antje Traue, Michael Keaton.
Pour adultes ?
(fantasy, superhéros, toxic woke) Midi et deux minutes à l’horloge et une longue file d’attente devant le comptoir, et Barry Allen qui s’impatiente, au lieu d’utiliser sa super-vitesse pour se faire son sandwich lui-même, si c’était tellement urgent.
Le serveur blasé au comptoir souhaite une bonne matinée au jeune homme pâle et grimaçant et lui demande ce qu’il peut lui procurer. Barry répond par une autre question : où est la fille aux cheveux frisés ? Le serveur répond qu’elle s’appelle Sara et qu’elle est en arrêt-maladie, en tout cas c’est ce qu’elle raconte. Puis le serveur de souffler : elle s’est trouvé un petit ami. Et de répéter sa question.
Barry, qui ne devait pas être si pressé, répond que qu’il veut comme d’habitude et qu’il est pressé comme d’habitude. Le serveur lui répond que dans ce cas, il ne faut pas le laisser dans l’expectative. En tremblant, Barry répond qu’il veut un sandwich BDC et BRMF. Le serveur, prenant un calepin et un stylo commence à noter, demandant des précisions : BDC, pour beurre de cacahouète ? Barry confirme et ajoute que BRMF signifie Bananes, Raisins sec, Miel et Fromage.
Le serveur remarque qu’il envie le métabolisme rapide de son client. Puis il demande si Barry court un marathon ou quelque chose du genre. Parce que sa sœur a fait un marathon, que Dieu prenne soin de son âme. Le serveur précise aussitôt que sa sœur n’est pas morte, juste épuisée. Et de rejouer la scène : « on a compris, Sharon, t’as couru — mais les autres doivent se lever pour travailler le lendemain matin. »
Barry répond en grimaçant plus que jamais et en ponctuant chacun de ses mots par un geste affecté : « moi je devrais déjà être au boulot depuis trois minutes, donc pour le sandwich, faut se presser. » Le serveur répond comme si c’était une évidence : « un bon sandwich ne se presse pas. »
C’est alors que le téléphone portable de Barry se met à sonner affichant un portrait dans le style année 1960 d’un majordome distingué avec des lunettes et un nœud papillon, surmonté du prénom Alfred. Barry appuie sur le feu vert pour décrocher et souffle qu’il ne peut pas parler.
Dans les cuisines ou le bar cossu de la résidence Wayne, son majordome Alfred se fait un café expresso et rétorque, l’air dégagé : « Bonjour, Monsieur Allen. » Car lui non plus n’est pas si pressé. Dans le service de restauration rapide, Barry s’éloigne du comptoir pour balbutier : « non, mauvais jour : je suis pressé, affamé et Sara la frisée a un petit ami ! »
Alfred, qui est en fait dans la Batcave, répond sans l’écouter qu’ils ont un braquage à l’hôpital de Gotham (car il n’y en a qu’un) qui s’est mal passé. Barry, toujours aussi peu pressé, trouve encore le temps de protester : « on est seulement à midi, est-ce que Batman est-il au moins réveillé ? Appelez Superman ! »
Alfred commence par boire une gorgée de son café et répond ensuite que c’est la première chose à laquelle il a pensé. Et sur l’écran plat du fast-food que nous découvrons pour la première fois depuis le début de la scène, l’information en continue annonce en dernière minute qu’un volcan est entré en éruption au Guatémala et une cape rouge battant sur une silhouette bleue semble utiliser sa vision laser pour arrêter une coulée de lave en faisant fondre le terrain devant. Ce qui paraît parfaitement inutile au premier abord, à part si Superman veut accélérer la progression de la lave incandescente en direction de la ville. Barry répond que Alfred n’a qu’à appeler Diane (NDT WonderWoman et non Tell ou Keaton).
Alfred répond en repliant le journal qu’il était en train de lire — tout le monde prend vraiment le temps de faire ce qui lui plait quand ça lui plait, c’est sans doute un gag sauf que c’est impossible : pas de journal dans le plan précédent et il avait déjà la main prise avec la tasse de café. Bref, Alfred répond qu’appeler Diane était son autre première idée — ce qui par définition est impossible : une première idée ne peut être la seconde. Sans doute un gag, comme tout le reste. Du point de vue strictement interne à la situation, cela paraît débile et peu professionnel du point de vue de quelqu’un chargé de veiller sur les habitants de Gotham City.
« Fâcheusement, elle ne répond pas. » Rappelez-moi pourquoi Barry répond alors ? Alfred aurait simplement téléphoné au suivant sur la liste, et compte tenu des carences cognitives de ce Barry Allen, cela paraissait évident.
Barry — toujours pas pressé du tout — pose la question de combien de première pensée Alfred a eu ce matin. Ah, il est impossible que la totalité des clients et l’ensemble du personnel n’ait pas entendu la totalité de conversation aussi clairement que le spectateur et Alfred.
Et après avoir posé sa question, Barry range son téléphone sans écouter ce que Alfred pourrait bien avoir à lui dire d’autre, pour s’enquérir de si son sandwich avance. Le serveur lève simplement une main pour indiquer que cela n’est pas le cas : lui au moins semble être concentré sur sa mission et ce sera bien le seul du film – tout en continuant de faire la conversation. Fort impoliment et sans payer, Barry sort du restaurant…
Pour prendre la pause en plein milieu de la rue et de la circulation comme s’il était le seul au monde à utiliser une avenue à midi en plein centre-ville. Petit détail : il est sorti assez violemment en faisant péter des éclairs orangés impressionnants, mais pas un souffle d’air et personne ne l’a remarqué à l’intérieur du restaurant.
Et maintenant qu’il est planté en costume rouge déchargeant des éclairs en plein milieu de l’avenue, il prend une minute pour prendre la pause classique d’un genre d’Hermès en équilibre sur un seul pied — une bonne minute, parce que là encore, ce n’est pas comme si il était pressé ou s’il avait eu besoin de se faire d’urgence son sandwich lui-même.
Barry a ensuite l’air de se concentrer, le regard braqué sur le lointain, toujours en équilibre sur un pied. Mais à la première pouf qui l’interpelle depuis le trottoir passant devant le Café Filby, il tourne la tête. Parce que là encore, ce n’est pas comme s’il avait une mission vitale à remplir. Par ailleurs, quelle mission déjà au juste ? Alfred a seulement dit qu’un braquage s’était mal passé, ça veut dire qu’il doit faire quoi : braquer correctement l’hôpital de Gotham ? nettoyer les cadavres du personnel pour ne pas faire honte à Monsieur le Maire concernant sa dernière suppression de toute subvention à la police ?
La pouffe crie à Barry qu’elle l’aime. Et comme Barry a le temps pour une conversation avec une fan et sans doute une séance de dédicaces, Barry la remercie et répond — alors qu’elle est à l’évidence mineure — qu’elle a l’air très gentille elle aussi. Les trois filles et le garçon se mettent à hurler leur enthousiasme et plus ou moins se faire pipi dessus. Mais pourquoi seraient-ils enthousiastes au juste ? Est-ce que Barry ou le Flash est une célébrité et pourquoi ? Personne n’a encore vu le premier épisode de The Boys ? Les réseaux sociaux et les trolls n’existent pas ? Plus la scène résonne vraiment très mal avec la réalité puisque l’acteur est notamment accusé de détournement de mineur.
Puis, depuis la Batcave, Alfred annonce à Barry qu’il lui passe Monsieur Wayne. Et là j’en suis à me demander où exactement Barry a rangé son téléphone portable allumé pour pouvoir continuer la conversation alors qu’à l’évidence il n’a rien dans les mains et que sa combinaison est des plus collantes. Dans sa capuche ? Dans une cavité naturelle de son corps ? Est-ce qu’il utilisait un faux téléphone portable dans le restaurant pour donner le change alors que la puce d’Elon Musk sous son crâne lui permettait d’être appelé par le premier plouc venu sur une ligne non sécurisée avec un système d’exploitation et téléphone notoirement connu pour être piratable par n’importe qui à tout moment, retransmettre tout ce que les micros captent même quand il est éteint, et de la même manière toutes les images que ses quatre caméras peuvent filmer ?
Barry bredouille alors à très haute voix devant son public de fan qu’il ne veut pas qu’Alfred lui passe Wayne. Et au lieu d’écouter ce que Wayne aurait à lui dire, il préfère demander à une copine de la pouffe si elle mange activement sa barre chocolatée ? Sinon, qu’elle lui lance sa barre au nom de la Justice, parce qu’il aime sentir le goût de sa salive sur la nourriture qu’elle mâche.
Pendant ce temps, Wayne dit apparemment dans les oreillettes de Barry quelque chose de très important et que jamais Barry n’aurait pu deviner : Wayne a besoin de Barry maintenant. Alors Barry se détourne pour regarder devant lui — mais surtout pas à droite, à gauche ou d’où pourraient facilement venir un très grand nombre de voitures voire de camions sur l’avenue — dont la circulation semble en pause depuis le début de la scène – depuis midi et deux minutes et toutes ces conversations.
Et Barry répond qu’il arrive tandis que la fille lui lance la barre chocolatée à la tête, qui rebondit. Pas de super-réflexes, et un champ de perception extrêmement limité, pas plus de 15 degrés ? Mais comment Barry saurait-il que Batman se trouve ou pas à l’hôpital, si c’est bien à l’hôpital qu’il doit se rendre. Car si l’hôpital a été attaqué, les voleurs à mains armées ont peut-être pris la fuite et parcouru une déjà fort longue distance à bord de leur véhicule dans une direction pour l’instant parfaitement inconnue de Barry. Donc Barry dit qu’il arrive, mais il compte arriver où ?
Et Barry reprend encore une minute pour prendre sa pause d’Hermès toujours au beau milieu de la rue, et toujours observé bouche bée par ses fans.
Et alors là, Barry démarre enfin : l’univers s’étire à l’infini et il court en faisant des éclairs. Mais aucun souffle d’air. Et il court où ? Il quitte la ville parce qu’en fait nous ne sommes pas à Gotham City : il fait de la voie rapide, de la campagne, traverse une autre ville, passe un tunnel… Et par on ne sait quel miracle, les routes sont toujours désertes devant lui et supporte parfaitement le passage d’un bolide hypersonique qui à chaque pas est censé incendier toute matière avec laquelle il entre en contact, si j’ai bien compris les scènes suivantes du film.
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Renfield, le film de 2023
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Renfield (2023)
Sorti aux USA et en Angleterre pour le 14 avril 2023.
Sorti en France le 31 mai 2023.
Sorti en blu-ray+dvd américain UNIVERSAL US le 6 juin 2023.
Sorti en blu-ray allemand UNIVERSAL DE le 10 août 2023.
Sorti en blu-ray français UNIVERSAL FR le 27 septembre 2023.
Sorti en coffret blu-ray + 4K allemand TURBINE DE le 30 novembre 2023.
De Chris McKay, sur un scénario de Ryan Ridley et Robert Kirkman, d'après le roman Dracula de Bram Stoker. Avec Nicholas Hoult, Nicolas Cage, Awkwafina, Ben Schwartz, Adrian Martinez.
Pour adultes.
(Comédie vampirique woke toxique ultraviolent) « Catlin, c’est un processus.Mais il est important pour toi de te souvenir que la seule personne qui peut nous sauver c’est nous-même », ce qui n’est rien d’autre qu’une généralité complètement déconnectée de toute solution pratique à un problème réel, qui pourtant aurait pu être solutionné pour de vrai, et pas par un masscre de plus tel qu’il en arrive tant aux USA et ailleurs en ce moment.
La dénommée Caitlin est une femme blonde en larmes assise au milieu d’un cercle de réconfort pour victimes de pervers narcissiques dans un gymnase à l’éclairage glauque. Caitlin répond que c’est « un monstre, un maudit foutu monstre », description qu’il faudra bien sûr prendre au figuré. Puis d’ajouter qu’il lui semble n’avoir aucun moyen d’échapper au monstre en question.
A l’écart, un jeune homme d’allure défaite avec du rimmel autour des yeux semble écouter très attentivement la conversation. Le facilitateur du cercle demande à Caitlin ce qui a pu l’attirée chez un dénommé Mitch au tout début de leur histoire. Logiquement qu’il la battait comme son père ou sa mère la battait enfant, mais le scénariste se garde bien de le mentionner, parce que pour empêcher ce genre de situation dans la réalité, le spectateur aurait su quoi faire. Caitlin répond plutôt qu’ils se sont rencontrés au travail et qu’il (Mitch) était charmant et mystérieux.
Sur le panneau d’affichage différents slogans sont punaisés : « Vous n’êtes pas seul ! », « Le changement commence par vous » signé DRAAG — ce qui en anglais sonne et se lit comme « drag » (traîné lourdement — l’acronyme de Dependent Relationship Anonymous Addiction Group, le groupe anonyme des relations dépendante addictive. Caitllin poursuit, larmoyante « Il m’a fait dîner et boire du vin et il m’a emmené voyager… et il m’a dit que c’était lui et moi contre le monde entier… il m’a fait me sentir importante. »
Le jeune homme qui écoutait se présente alors dans sa tête : « Bonjour, mon nom est Robert Montague Renfield. Et je suis exactement comme tous ces gens décents : je suis dans une relation (interpersonnelle) destructive. »
Et revient alors à Renfield le souvenir de la fois où son maïtre Dracula combattait Van Helsing qui tentait alors de détruire le vampire en question.
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Chroniques de la Science-fiction du 17 avril 2023
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Chroniques de la Science-Fiction #2023-04-17(2023)
Numéro précédent <> Numéro suivant.
Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 109 pages A5 couleurs.
Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2023
Sorti le 17 avril 2023 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 17 avril 2023, et les critiques de La terre d'avant, 65 million years ago, The portable door, Shazam 3: The Fury of the Gods, Le visiteur du futur, 47 ronin, Abattoir 5, Slaughterhouse 5.
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Les sorties de la semaine du 17 avril 2023
Noter que cette actualité ne couvre pas les films d’exploitation.
Noter que les dates de diffusion et titres d'épisodes peuvent changer jusqu'au dernier moment.
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LUNDI 17 AVRIL 2023
TELEVISION INT /FR
Fantasy Island 2022* S2E10: The War of the Roses (woke, 17/4, FOX US)
BLU-RAY UK+US
The Naked Lunch 1991** (monstre dystopie violent, édition br ou édition 4K séparée, 17/4, ARROW UK)
Creeping Horror 1933 (Murders in the Zoo 1933 / Horror Island 1941 / Night Monster 1942/ House of Horrors 1946, 2 br, 17/4, EUREKA UK)
Cyber City Oedo 808 1990** (anime cyber, br, 17/4, ANIME LDT UK)
Superman II 1979 (super-justicier, origina l+ director cut, 2br+2x4K, 17/4, WARNER US.
Superman I-IV 1978** (superjuste, br, 17/4, WARNER BROS UK)
Megan / M3gan 2022** (slasher robot, br, 17/4, UNIVERSAL UK)
The Sword and the Claw 1975 (aventure, br, 17/4, 101 FILMS UK)
Reginald The Vampire 2022 S1 (com vampire, 17/4, FABULOUS FILMS UK)
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MARDI 18 AVRIL 2023
TÉLÉVISION US
Gotham Knights 2023* S1E06: A Chill in Gotham (faux Batman, wokissime, 18/4, CW US)
Superman & Lois 2023* S03E06: Of Sound Mind (faux Superman, woke, pas avant le 25/4, CW US)
BLU-RAY FR
Slaughterhouse V 1972** (abattoir 5, guerre, br+dvd, 18/4, ELEPHANT FR)
47 Ronin 2013** (fantasy, br+dvd, 18/4, ELEPHANT FR)
Batteries not included 1987** (extraterrestres, br+dvd, 18/4, ELEPHANT FR)
Iceman 1987 (passé projeté dans le présent, br, 18/4, ELEPHANT FR)
The Wiz 1978** (fantasy musicale, br+dvd, 18/4, ELEPHANT FR)
BLU-RAY US
Kids Vs Aliens 2022 (extraterrestre, br, 18/4, ARROW US)
Bullet Proof Monk 2003 (fantasy urbaine, 18/4, SANDPIPER PICTURES US)
The Brave Archer Collection 1977 (aventure, d’après Legend Of The Condor Heroes, The Brave Archer / II / III / The Brave Archer and His Mate / Little Dragon Maiden, 5 br, 18/4, SHOUT FACTORY US)
The Seventh Seal 1957**** (fantasy, 4K, 18/4, ARROW US)
Haunting of Julia 1977 (horreur fantôme, br+4K, 18/4, SHOUT US)
All-Star Superman 2011* (anime, 4K, 19/4, VCI FR)
Legend Of The Galactic Heroes 2022 S3 (série ani, 2br, 11/4, CRUNCHY US)
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MERCREDI 19 AVRIL 2023
CINEMA FR
Evil Dead Rise 2023 (horreur, 19/4, Ciné FR)
CINEMA US
Picard 2023* S09-10: Vox/The Last Generation (faux Trek, 19/4, IMAX US)
The Return of the King 2003*** (ressortie de la version longuelongue, aussi 14-18/4 et 20/4, pour fêter le 20ème anniversaire, Ciné US)
TELEVISION US+INT
The Big Door Prize 2023* S1E6: Beau (wokissime toxique fantastique, 19/4, APPLE TV INT/FR)
The Ark 2023** S01E12: (catastrophe spatiale woke, 19/4, SYFY US) Fin de saison
Schmigadoon! 2023** S2E4: (comédie musicale woke, 19/4, APPLE INT)
The Mandalorian 2023* S3E08: (faux star wars, 19/4, DISNEY MOINS) Fin de saison
Riverdale 2023** S7E04: Love & Marriage (mystère soap woke, 19/4, CW US)
The Flash 2023* S09E10: pas avant le 26/4. (superwoke, 26/4 CW US).
BLU-RAY FR
Dark Water 2002 (horreur fantastique, 19/4, UNIVERSAL US)
Ring 1998 (horreur fantastique, 19/4, UNIVERSAL US)
Red Dawn 1984 (Aube rouge, guerre, propagande, prospective, 19/4, ESC US)
BANDES DESSINEES FR
Abaddon 2023 T1 : Si-Naï (Fantastique, 19/04, Bec/Carrey, SOLEIL FR)
Crusaders 2023 T5 : Dark Flow (spop Dark flow, Bec/Carvalho, SOLEIL FR)
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JEUDI 20 AVRIL 2023
CINEMA DE+IT
Infinity Pool 2023* (horreur, clone, violent, 20/3, Ciné DE)
Evil Dead Rise 2023 (horreur, 20/4, Ciné IT)
Le Royaume de Naya 2023 (fantasy, 20/4, Ciné IT)
TÉLÉVISION US / INT
School Spirits 2023* S01E08 (fantômes, 20/4, PARAMOUNT+ INT) Fin de saison
Ghosts 2022*** S02E20: Woodstone's Hottest Couple (pas avant 27/4, CBS US)
Star Trek Picard 2023* S03E09: Vox (faux trek, 20/4, PARAMOUNT+ INT/FR)
Titans 2023* S04E09: Caul's Folly (superwoke, 20/4, HBO MAX US)
BLU-RAY DE
Ghost In The Shell 1995**** (animé, 4br+4K+cd, 20/4, collector, KSM DE)
The Warrior 1978*** (prosp., guerriers de la nuit, 20/4, PARAMOUNT DE)
Superman I-IV 1978** (super-justicier, br+4K, 20/4, WARNER BROS DE)
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VENDREDI 21 AVRIL 2023
CINEMA US+DE+ES+INT
Beau Is Afraid 2023* (horreur fantasmagorique toxique wokissime violent, 21/4, Ciné US)
Evil Dead Rise 2023 (horreur, 21/4, Ciné US+DE+ES)
Ghosted 2023* (pas de la Science-fiction ni du fantastique, titre et promotion trompeurs, 21/4, APPLE MOINS INT/FR)
TÉLÉVISION US / INT
The Power 2023* S1E05 (superwoke, toxique, raciste, sexiste, incitation au meurtre, provocation à la haine, et mal écrit, 14/4, AMAZON PRIME INT/FR)
Extrapolations 2023* S1E08: Newcomen-2070 (apocalypse woke toxique, 21/4, APPLE INT/FR) fin de saison
BLU-RAY DE+US
Le visiteur du futur 2022*** (comédie voyage dans le temps prospective, br+4K, 21/4, livret, CAPLIGHT PICTURES DE)
The Thing 2011** (monstre, préquelle, br, 21/4, Wallmart exclu, MILL CREEK US
Attack On Titan 2022 S4 (série animée, br, 20/4, OSTALGICA DE)
BANDES DESSINEES FR
Marécage 2023 T1 : Sombra (fantasy, 21/4, Zurera Aragón, DUPUIS FR)
La cellule fantôme 2023 T2 (prospective, 21/4, Di Ciccone, CLAIR DE LUNE FR)
Circée 2023 T2 (prospective, 21/4, Anaïs Eustache, CLAIR DE LUNE FR)
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SAMEDI 22 AVRIL 2023 & DIMANCHE 23 AVRIL 2023
TÉLÉVISION US / INT
From 2023* S2E01: Strangers in a Strange Land (fantastique horrifique woke, 21/4, EPIC US)
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LE TEXTE DE LA SEMAINE
The Portable Door 2004 (le roman de fantasy urbaine de Tom Holt)
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Indiana Jones 5: Indiana Jones and The Dial of Destiny 2023
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
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Indiana Jones 5: Indiana Jones and The Dial of Destiny (2023)
Titre français : Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.
Annoncé au Festival de Cannes le 18 mai 2023.
Annoncé aux USA et en Angleterre le 30 juin 2023.
Annoncé au cinéma en France pour le 28 juin 2023.
De James Mangold (également scénariste), sur un scénario de Jez Butterworth, John-Henry Butterworth, David Koepp ; d'après le film Raiders Of The Lost Ark 1981 (Les aventuriers de l'Arche perdue); avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Antonio Banderas, John Rhys-Davies, Shaunette Renée Wilson, Thomas Kretschmann, Toby Jones, Boyd Holbrook, Ethann Isidore, Mads Mikkelsen.
Pour adultes.
(presse, aventure fantastique, voyage dans le temps, woke, toxique) Contient des représentations de tabac (sic — clairement plus grave que des représentations d’idéologie nazie). Un tic-tac, le tonnerre qui gronde. Un homme crie quelque chose en allemand (« sortez-le par ici.. » ?) en tirant un loquet, et les portes à l’arrière d’une fourgonnette s’ouvre, avec deux soldats nous supposons naze en pousse un autre dont la tête est recouvert d’un sac, sans doute pour réduire le coût budgétaire d’un ravalement de façade numérique.
La ville semble être bombardée et une bombe s’écrase sur ce qui ressemble à une cathédrale de l’autre côté de la place, sans produire le mondre souffle ni faire pleuvoir le moindre débris. Les soldats, complètement exposés au bombardement, ne bronchent pas, ne cherchent pas à s’abriter : seul le prisonnier se retourne au bruit de l’explosion. Les soldats semblent être en train de déménager divers objets, tandis qu’un petit homme furtif semble suivre dans l’ombre le mouvement du prisonnier.
Le prisonnier d’abord jeté sur des tessons de bouteilles — parce que sans cela il ne pourra pas en garder un pour s’enfuir, les soldats n’avaient aucune raison de le jeter dans cette direction alors qu’ils l’avaient parfaitement tenu tout le long jusqu’ici — est emmené dans une grande salle voûtée aux tables chargés de vaisselle en argent et en or éclairée par des projecteurs. Personne ne semble encore avoir imaginé que s’ils sont bombardés, et que l’immeuble en face a été touché, ce peut aussi être le cas de la salle en question. Sans doute parce qu’ils ont lu le scénario et savent qu’ils ne risquent rien tant que le héros au visage masqué sera à l’écran ?
Le prisonnier, en uniforme naze, est assis dans une chaise et présenté en allemand : « Un américain, il était au portail, se faisant passer pour un officier… » Quelqu’un ôte le sac de la tête d’Indiana Jones — vous croyiez vraiment que ce serait quelqu’un d’autres ? — et l’officier que nous supposons naze lui demande urbainement s’il était seul.
Indiana Jones ne répond rien, sans doute pour que les spectateurs ne réalisent pas tout de suite que sa voix a 80 ans — et se détourne brièvement. « Un espion », en déduit l’interrogateur, qui aime se répéter et lui demande à nouveau s’il était seul. Cette fois Indy répond qu’il aime être seul. L’interrogateur lui demande pourquoi Indy est venu. Indy répond en souriant : « Vous avez beaucoup de jolies choses… » puis regardant autour de lui : « Des choses appartenant à d’autres. » L’officier lui rappelle l’évidence : « Au victorieux revient le butin… »
Un peu comme tout ce qui se trouve dans les musées à travers le monde, et beaucoup de choses pillées et trafiquées ailleurs qu’en Occident, le trafic d’êtres humains et la piraterie étant la principale source de richesses des riches et des moins riches… Comme si les nazes avaient l’apanage de l’appropriation de biens qui ne vous appartient pas : d’abord cela ne s’appelle pas le capitalisme mais l’impôt et les taxes, qui n’ont rien à voir avec le communisme ou le capitalisme.
Et incidemment ce sont les grandes fortunes américaines et européennes qui finançaient le régime, les invasions et les atrocités Hitlérienne, mais étrangement aucune n’a été condamnée à Nuremberg et les Bush ont pu récupérer leur investissement alors qu’il aurait dû être confisqué après le bombardement de Pearl Harbour. Oui, rappelez-vous, les américains se fichaient de combattre l’Axe tant que le Japon n’avait pas décidé de les attaquer eux : tout le monde pouvait crever en Europe, du moment que leurs investissements dans les régimes fascistes se révélaient fructueux.
Et rien n’a été perdu des découvertes scientifiques liées aux expérimentations ou des technologies développées pour mieux bombarder et infester le reste du monde. Ne comptez pas sur Disney pour vous raconter ce genre de détail : Walt et ses associés faisaient partis des soutiens d’Hitler, et ils en font toujours partie aujourd’hui, à l’évidence de ses productions woke aka transhumanistes, et autres postures politiques.
Toujours attaché sur sa chaise, le jeune Indy répète ironiquement avec sa voix rauque de vieillard — si c’est une intoxication aux fumées des incendies ou à la cigarette, il devrait quand même tousser davantage — « Au victorieux ? Berlin est en ruines, votre Guide se cache, vous avez perdu ! »
L’officier naze ordonne d’emmener Indy en haut, et sincèrement je ne vois pas pourquoi il ne lui colle pas de suite une balle dans la tête — il n’est d’aucune utilité, ils sont pressés, ils peuvent se recevoir une bombe sur la tête d’une seconde à l’autre.
Apparemment, on rentre comme dans un moulin dans ce quartier général nazi où les soldats semblent faire de la figuration ou attendre les consignes de la production.
« Attendez une seconde, les gars ! (sic), Un moment, il faut que je parle à votre commandant. » Et comme celui se trouve opportunément à deux pas du type qui a apparemment forcé sans difficulté l’entrée du Quartier Général — donc, si Indy ne s’était pas déguisé, il aurait pu en faire autant en civil ?
S’adressant au “commandant” par un “Colonel”, ce qui sonne bizarrement dans toutes les langues — le nouveau venu, qui ne s’est pas présenté, n’a présenté aucun papier, et n’a été présenté à personne, exige que l’on ouvre une caisse plutôt petite, subitement apparue là pour figurer dans le plan. Étonnamment, le colonel n’ouvre pas la caisse lui-même comme le simple planton qu’il se trouve être apparemment.
De fait, le soldat qui se trouvait là rien que pour faire cela dans ce plan, sort un lourd trousseau de clé, trouve instantanément celle d’un gros cadenas qui fermait la caisse en question. Le nouveau venu s’avance déjà pour ouvrir la caisse, mais l’officier croit bon de l’y inviter, avec deux bonnes secondes de retard, l’appelant « Docteur ».
Ayant ouvert la petite caisse, le « docteur », commente pour tous ceux qui pourront l’entendre à trente mètre autour « La Lance de Longine », — parce que curieusement, il n’y a plus aucun brouhaha, et on n’a plus entendu de bombardement depuis que l’interrogatoire a commencé : apparemment, les Alliés ne bombardent que quand le scénariste l’ordonne.
L’officier croit bon de préciser de la même manière à l’encan : « La lame (sic) qui a fait coulé le sang du Christ. » Ils se croient soudain tous sur la chaîne Histoire (ou Arte selon votre goût ou vos habitudes) ? Ils ont l’objet sous le nez et aucun n’est capable de voir qu’il s’agit d’une pointe et non d’une lame ? Plus une lance, ça perce, donc avec une pointe, ils viennent de le dire ! Qui écrit ses dialogues ne sait même pas ce que leurs mots veulent dire !!!
Et au moment ou le docteur croit bon de répéter, « La lance sainte », parce que cette production aime se répéter et que les spectateurs doivent être sourds à son idée ou qu’ils estiment que le pop-corn va leur rester en travers la gorge à chaque réplique — et bien les bombardements reprennent : ils n’attendaient en effet que le signal du scénariste pour reprendre !
Les lumières vacillent, des débris fins semblent tomber de la voûte, le docteur veut protéger de son corps la relique en question, la pointe ou la lame selon la pauvreté de votre vocabulaire se trouve enserré dans une sorte du fourreau doré gravé de caractères. Et c’est seulement maintenant que quelqu’un s’en aperçoit ?
L’officier ordonne de doubler la garde, car ce serait la récompense à laquelle le Guide était à la recherche. Il fait mine de s’en aller, mais le docteur le rattrape : il faut qu’il lui parle. Incidemment, c’est exactement ce qu’il aurait pu faire durant toute la scène au lieu de fermer sa bouche tout le temps que le planton cherchait sa clé, ouvrait le verrou, qu’il ouvrait la caisse, et qu’il faisait un concours d’évidence avec l’officier naze.
Mais l’officier prétend ne pas avoir le temps de parler avec son complice, tandis qu’il avait tout le temps d’interroger Indy qui le narguait à l’évidence : selon l’officier, le train pour Berlin l’attend, et ça encore, c’est lancé bien fort à qui veut l’entendre. Mais comment le docteur complice de l’Officier pourrait ignorer que ce train pour Berlin les attend, alors qu’ils sont apparemment assiégés et bombardés ? Et comment le train pour Berlin compte-t-il échapper au bombardement ? les voies ferrées, les gares et leurs trains à l’arrêt comme en mouvement ne sont-ils pas la première cible d’une force d’invasion ayant pour but de réduire les capacités d’approvisionnement ou de mouvement d’un ennemi ?
Pas pressé le moins du monde, et surtout pas davantage bavard, le docteur reste planté là, à attendre que K.K. le sonne pour la prochaine scène. Pas si pressé non plus, l’officier sort et ordonne que ses soldats fouillent la forêt avec leurs chiens. Quelle forêt ? Pourquoi ? Quand est-ce qu’il compte prendre son train ? Et ce qu’il y a de bien avec ce colonel naze, c’est qu’il est soucieux d’expliquer aux spectateurs à ses soldats pourquoi il veut faire fouiller les bois au lieu d’évacuer ses troupes et son butin : « croyez-vous que cet espion était seul ? » — et d’enchaîner sur un ordre contradictoire : « Allez, allez, on s’en va, deux fois plus vite ! »
Et effectivement le petit homme qui suivait Indiana Jones sur la place s’est téléporté dans les bois — quels bois ? — et avec sa sacoche trotte dans les bois.
Pendant ce temps, les soldats ont emmené Indy « en haut », aka dans un clocher, heu, pour le pendre, sans doute pour que lorsqu’il se videra il pisse directement sur la Lance Sainte et/ou sur n’importe quel officier supérieur. Les soldats, qui sont armés de fusil mitrailleur, plutôt que d’abattre sur le champ l’espion contre un mur, ont pris le temps pour le pendre, tandis que Indy prétend les baratiner en leur racontant une histoire en anglais. Et pendant ce temps, il a commencé à scier le lien qui retient ses mains dans son dos. Pourquoi des liens ? Les menottes étaient ruptures de stock ? Qui lui a laissé le tesson qu’il a ramassé quand il est « tombé » exactement sur les débris de verre en question : ces soldats tenaient-ils vraiment à ce que le prisonnier égorge leur officier supérieur au court de l’interrogatoire ? D’ailleurs pourquoi Indy n’a jamais été fouillé, ni dépouillé de son uniforme volé ?
Et effectivement, non seulement le bombardement a repris exactement quand ça arrangeait les scénaristes, mais en plus la bombe tombe pile là où se trouve les soldats, qui restent bien sûr plantés là au lieu de fuir. Apparemment la production ignore que les bombes de l’époque ont une minuterie qui les font exploser après l’impact. La bombe s’enfonce dans un tapis parce qu’elle a apparemment percé le plancher dessous en tombant, et les soldats font la grimace, au lieu de s’enfuir : il faut bien faire quelque chose à l’écran en attendant les ordres de K.K.
La bombe traverse le plancher et tombe à l’étage en dessous, et les soldats restent toujours à attendre qu’il arrive quelque chose, et on dirait même qu’ils regardent en bas pour être aux premières loges quand ça leur pétera à la figure. Notez bien que nous sommes à la fin de la seconde guerre mondiale, et que les soldats en question ne sont pas les gamins que Hitler envoyait sans expérience se faire massacrer. Même ces gamins n’auraient pu ignorer comment fonctionnait les bombes de l’époque, vu les bombardements subis par l’Allemagne durant la première guerre mondiale comme la seconde, les Anglais étant les premiers a avoir délibérément bombardé des cibles civiles et des monuments, soit-disant pour démoraliser l’ennemi, mais en réalité par la pure barbarie dont sont coutumières toutes les nations impérialistes ou pas de la planète.
Indiana Jones, qui de manière stupéfiante, avait pu retenir un nœud coulant autour de sa gorge, ce qui est impossible, est envoyé voltigé au bout de sa corde à la force du souffle de l’explosion, ce qui aurait dû au moins lui briser la nuque voire le décapiter – tandis que la gargouille de bois (!) à laquelle la corde a été nouée n’a apparemment pas bougé d’un poil, tandis que les planches déchiquetées du plancher voltigeaient en tout sens, sans qu’une seule écharge ou éclats de bombe ne frappe le pendu pourtant totalement exposé.
Et là le plan qui tue si vous avez cru les instants précédents au rajeunissement numérique des acteurs : toujours accroché à son nœud coulant qui ne coule pas, Indiana Jones se balance à sa corde au-dessus des planchers éventrés sur plusieurs étages — le toit a tenu bon, merci, et pourtant ce ne sont que des tuiles posées sur des poutres, qu’un vent un peu violent ou que le souffle d’une explosion voisine auraient fait s’envoler aussitôt dans la réalité.
Comme Indiana Jones se balance sans aucun moyen physique d’écarter le nœud coulant de sa gorge, la bouche parfaitement fermée alors que l’air doit lui manquer, plus la pression de la corde aurait forcément dû faire sortir sa langue – se balance tant et si bien que c’est la gargouille qui casse et pas son cou. Et non, une colonne vertébrale n’est pas plus solide qu’une poutre en bois massif sculpté, surtout serrée au niveau des vertèbres avec un nerf sciatique au milieu qui pressé fait normalement se relever et danser la gigue aux jambes.
Indiana Jones atterrit comme une fleur sur la partie intact du plancher alors qu’il était tout le temps à valser au-dessus du vide. Il y a des petits débuts d’incendie allumés autour de lui, et je me demande comment : si c’était une bombe incendiaire, Indiana Jones lui-même aurait dû être transformé en torche, et le toit avec. Les vitraux au-dessus ont seulement un ou deux carreaux manquant. Et évidemment aucun des soldats n’auraient survécu.
Mais à la manière d’un Tex Avery, Indiana Jones perd son équilibre et tombe encore d’un étage, toujours retenu par le nœud coulant à son cou, que l’acteur ne se fatigue même plus à essayer de desserrer. Sachez si vous avez à secourir un pendu, que les nœuds coulants ou toute autre ligature reste à serrer à mort le pendu, même dépendu. Alors si en plus il chute avec la corde qui tire encore pour faire couler davantage le nœud, Indy aurait dû avoir les yeux et la langue qui sortent, le cou brisé depuis longtemps, la tête fortement inclinée ou arrachée et ce à plusieurs reprises dans la même scène.
Et comme le gag se répète, la gargouille tombe à nouveau et Indiana Jones, parfaitement alerte et pas du tout étranglé, tente d’ôter le nœud coulant… qui s’en va tout seul quand la gargouille tombe plus bas : le nœud n’était pas coulant du tout, il y avait suffisamment de largeur de corde pour passer sa tête comme pour la retirer. Impossible qu’un tel nœud « coulant » ait pu retenir Indiana Jones de tomber dès le début de sa pendaison, et plus encore lorsqu’il se balançait au-dessus du vide.
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