Paris au XXe siècle (1860)

Sorti en France en octobre 1994 chez HACHETTE / LE CHERCHE-MIDI FR (grand format, illustré par François Schuiten)
Sorti en France en avril 1996 chez LE LIVRE DE POCHE FR (poche).
Sorti aux USA en novembre 1996 chez RANDOM HOUSE US (poche).

De Jules Verne (édition posthume).

 

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(texte original)

Chapitre I
Société Générale de Crédit instructionnel


Le 13 août 1960, une partie de la population parisienne se portait aux nombreuses gares du chemin de fer métropolitain, et se dirigeait par les embranchements vers l'ancien emplacement du Champ de Mars.

C'était le jour de la distribution des prix à la Société Générale de Crédit instructionnel, vaste établissement d'éducation publique. Son Excellence, le ministre des Embellissements de Paris, devait présider cette solennité.

La Société Générale de Crédit instructionnel répondait parfaitement aux tendances industrielles du siècle : ce qui s'appelait le Progrès, il y a cent ans, avait pris d'immenses développements. Le monopole, ce née plus ultra de la perfection, tenait dans ses serres le pays tout entier ; des sociétés se multipliaient, se fondaient, s'organisaient, qui eussent bien étonné nos pères par leurs résultats inattendus.

L'argent ne manquait pas, mais, un instant, il faillit être inoccupé, lorsque les chemins de fer passèrent des mains des
particuliers dans celles de l'État ; il y avait donc abondance de capitaux, et plus encore de capitalistes, en quête d'opérations financières, ou d'affaires industrielles.

Dès lors, ne soyons pas surpris de ce qui eût étonné un parisien du dix-neuvième siècle, et, entre autres merveilles, de cette création du Crédit instructionnel. Cette société fonctionnait avec succès depuis une trentaine d'années, sous la direction financière du baron de Vercampin.

À force de multiplier les succursales de l'Université, les lycées, les collèges, les écoles primaires, les pensionnats de la doctrine chrétienne, les cours préparatoires, les séminaires, les conférences, les salles d'asyle, les orphelinats, une instruction quelconque avait filtré jusqu'aux dernières couches de l'ordre social. Si personne ne lisait plus, du moins tout le monde savait lire, écrire, même ; il n'était pas de fils d'artisan ambitieux, de paysan déclassé, qui ne prétendît à une
place dans l'administration ; le fonctionnarisme se développait sous toutes les formes possibles; nous verrons plus tard quelle légion d'employés le gouvernement menait au pas, et militairement.

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Stargate, la porte des étoiles, le film de 1994Feu orange cinéma

StarGate (1994)

Ce film existe au moins en deux versions : cinéma (courte) et director's cut (longue).

Sorti aux USA le 28 octobre 1994.
Sorti en Angleterre le 6 janvier 1995.
Sorti en France le 1er février 1995.
Sorti en LaserDisc et VHS français le 21 mars 1996.
Sorti en DVD français le 7 décembre 1998 chez Pioneer (116 minutes, anglais DD 5.1).
Sorti du blu-ray américain extended cut (130 minutes) 29 août 2006.
Sorti en blu-ray français director's cut / cinéma le 23 octobre 2008.
Sorti en blu-ray américain édition du 15ème anniversaire (nouveau master) 27 octobre 2009.
Sorti en blu-ray français édition du 15ème anniversaire le 11 mai 2010.
Sorti en blu-ray américain édition du 20ème anniversaire 28 octobre 2014.

De Roland Emmerich (également scénariste avec Dean Devlin). Avec Kurt Russell, James Spader, Jaye Davidson, Viveca Lindfors, Alexis Cruz, Mili Avital, Djimon Hounsou, Erick Avari.

(Version cinéma)

Au bord du Nil, en Egypte, sur le plateau de Giza, en 1928, un archéologue, le docteur Langford, et sa fille Catherina traversent un chantier en courant pour examiner de nouvelles trouvailles. Profitant de la confusion Catherina empoche un pendentif doré parmi des objets présentés à son père, alors que déjà les archéologues se précipitent pour assister à la levée d’une sorte de grande roue.
De nos jours, une vieille dame vient assister à un symposium sur la 4ème dynastie. Dans un des salons, le Docteur Jackson affirme une théorie visiblement contestée par son public : selon lui, les égyptiens n’ont pas construit les pyramides, car aucun hiéroglyphe de cette époque n’a été retrouvé à l’intérieur, et la seule découverte affirmant le contraire était une imposture. Sous les yeux de la vieille dame amusée, le public déserte la conférence, et faute d’avoir encore quelqu’un à qui parler, le Docteur Jackson doit arrêter là sa conférence.

Le soir, alors que la pluie tombe drue, un chauffeur aborde Jackson qui doit quitter l’hôtel avec ses deux valises. A l’arrière d’une voiture, la vieille dame lui propose un emploi, d’après un dossier qu’elle a tenu sur lui. Jackson veut d’abord partir, mais la vieille dame lui demande pour où : il a perdu son emploi et son appartement. Jackson finit par accepter les billets d’avion que la dame lui propose.

Ailleurs, par une belle journée, deux officiers de l’Armée américaine viennent frapper à la porte de Mme O’Neil pour parler à son mari. La femme les laisse entrer, sous-entendant qu’il ne parle plus à personne. Dans sa chambre, le Colonel O’Neil, assis, contemple le pistolet chargé qu’il tient dans sa main. Par l’embrasure de la porte, ne pouvant voir l’arme, les officiers l’informe qu’il est à nouveau affecté à un poste. En repartant, l’un des officiers demande comment O’Neil a pu se retrouver dans cet état, et l’autre lui répond que son jeune fils est mort accidentellement, alors qu’il jouait avec un pistolet chargé.

Dans l’état du Colorado, Jackson arrive à la base militaire souterraine de Creek Mountain. Dans l’ascenseur qui l’emmène dans les niveaux inférieurs d’un ancien silo à missiles nucléaires reconverti, il éternue à cause de ses allergies. En bas, alors qu’il contemple des reliques monumentales égyptiennes trouvées en 1928, il retrouve la vieille dame qui l’avait accosté, et lui demande pourquoi il n’a jamais entendu parlé d’un tel monument et de ses inscriptions, et la vieille dame, Catherine Langford, lui révèle que cette découverte de 1928 est restée secrète. La question étant, que signifie les différentes inscriptions, certaines inconnues, formant des cercles sur le monument, Jackson se met immédiatement à corriger le travail des deux traducteurs de la base, et en conclut que les inscriptions évoquent une porte des étoiles.

Jackson demande alors pourquoi les militaires s’intéressent à des tablettes vieilles de 5000 ans. C’est alors que se présente le colonel Jack O’Neil qui rappelle que son rapport lui disait que la porte datait de 10.000 ans, ce qui est absolument impossible pour Jackson, car la civilisation égyptienne n’existait pas alors. Et c’est pourtant le résultat de la datation au carbone 14. Le colonel O’Neil interdit alors d’informer davantage Jackson, toute l’affaire étant classée secret défense. Catherine Langford demande alors des explications à O’Neil, étant donné qu’elle était censée disposer d’une complète autonomie – et elle n’en obtient pas.
De retour seul devant le monument, Jackson a une révélation en voyant côte à côte un article sur la constellation d’Orion et les symboles non identifiés. Quand il présente sa découverte, il apprend que cela fait deux ans que l’équipe y travaillait : la roue représentée sur le monument contient un cercle représentant des constellations. Il explique qu’il y les six points pour pointer une destination dans un espace tridimensionnel, le septième point étant le point de d’origine ou de départ. Puis l’un des militaires protestent : le septième symbole n’est pas sur un engin, dont Jackson ignorait jusqu’ici l’existence… Et Jackson est enfin autorisé à voir la véritable roue, relevée en 1928 du plateau de Gizah – la véritable Porte des étoiles, qui se trouve désormais dressée dans un hall, avec une rampe pour la traverser, et un poste de contrôle pour l’actionner à distance.

Alors qu’ils actionnent devant lui la roue, Jackson identifie le septième symbole parmi tout ceux qui se trouvaient sur la roue. O’Neill ordonne alors de lancer l’opération. Le hall est évacué et les sept chevrons indiquant les points de destination et d’origine sont mis en place. Alors la terre se met à trembler, et lorsque le septième chevron est mis en place, une espèce de tourbillon liquide jaillit de la porte, puis forme une espèce de mur tremblotant occupant l’espace à l’intérieur du cercle de la porte. Les militaires font entrer un robot sur chenilles équipé de caméras au bout d’un bras articulé. Le robot pénètre dans la force, et d’après le signal que la sonde envoie, elle traverse l’univers. Le signal se rompt, mais les enregistrements prouvent qu’il y a une autre porte de l’autre côté, avec une atmosphère respirable.

Les militaires veulent envoyer une expédition, mais ils leur semblent impossible de pouvoir revenir, car ils ne sauront pas déchiffrer les symboles sur l’autre porte. Jackson affirmant qu’il en est capable, il se retrouve bon pour embarquer avec les militaires vers la destination interstellaire.

Stargate (1994) photo

Stargate (1994) photo

Stargate (1994) photo

Stargate (1994) photo

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Les maîtres du monde, le film de 1994Feu vert cinéma

Puppet Masters (1994)

Sorti aux USA et au Canada le 21 octobre 1994.
Sorti en France le 26 juillet 1995.
Sorti en blu-ray américain le 9 octobre 2012 (multi-régions, petit prix, version française incluse, anglais DTS HD 2.0).

De Stuart Orme, sur un scénario de Ted Elliott, Terry Rossio, David S. Goyer, d'après le roman de Robert A. Heinlein ; avec Donald Sutherland, Eric Thal, Julie Warner, Keith David, Will Patton, Richard Belzer, Tom Mason, Yaphet Kotto, Sam Anderson , J. Patrick McCormack, Marshall Bell, Nicholas Cascone, Bruce Jarchow, Benjamin Mouton.

A la campagne, un jeune à vélo vient retrouver deux camarades dans un pré, non loin d’une grange et de silos. Soudain un cercle de feu se forme dans le ciel et rapidement forme une colonne qui frappe un point dans la forêt. Les trois jeunes s’y précipitent à vélo. Puis c’est un fermier qui arrive, et les deux jeunes l’invitent à le suivre pour voir ce qui est tombé. Mais comme il laisse l’adulte passer devant, le troisième assomme l’homme d’un coup de batte de base-ball. Les deux autres ramassent l’homme inconscient pour l’emmener dans une direction précise, sans aucune hésitation ni discussion.

La base militaire la plus proche. Un hélicoptère atterrit et Sam, un agent de la sécurité interieure débarque. Il est présenté par Jarvis, un agent qui sert de chauffeur à une jeune femme, le docteur Mary Sefton. Puis, visiblement peu enthousiaste, il voit son père, Charles, arriver, qui remet aux deux jeunes gens des faux papiers d’identité : ils doivent se présenter comme une famillle de touristes, les Cavanaughs. Charles présente Mary comme de la NASA, et Sam s’étonne que l’agence emploie désormais des civils. Charles répond que Mary sera plus utile que son fils ne l’aura jamais été. Dans la voiture, Sam devant des explications ! qu’est-ce qui peut être si important que Charles doivent quitter son bureau pour aller sur le terrain. Charles répond que quelque chose d’inhabituel est entré dans l’atmosphère la nuit dernière, et le vieil homme lui tend une photo satellite. Le point flou serait un Objet Volant Non Identifié. Sam s’étonne, mais Charles précise qu’ils ont déjà envoyé deux agents, qui ne donnent plus signe de vie. La station de télévisée locale a confirmé la présence d’un OVNI, pour se rétracter une heure plus tard : il s’agirait seulement d’une farce de la jeunesse locale.

Ils passent alors devant un panneau faisant la publicité d’un OVNI à visiter. Et c’est exactement là qu’ils s’arrêtent. Ils payent auprès d’un fermier à la tête bandée ensanglantée. Mary lui sourit mais le fermier n’a aucune réaction. Ils reprennent le chemin à pied jusqu’à la soucoupe volante à l’évidence en tole ondulée devant laquelle les touristes posent. Les jeunes proposent pour un dollar de plus de visiter l’intérieur : les jeunes ont fait plus de 300 dollars de bénéfice. En payant, Mary ouvre son chemisier, mais le jeune n’a aucune réaction. En haut de l’échelle, Mary hésite. Charles lui dit alors de ne pas y aller car ce n’est peut être pas sûr. En s’éloignant, Mary déclare qu’elle n’a rien vu à l’intérieur car il faisait trop sombre. Charles déclare que les marques d’incendie sont vraies : quelque chose a atterri mais pas cette soucoupe volante. Enfin Mary remarque que, bien que cela ne soit pas très scientifique, lorsqu’elle ouvre son décolté, les hommes ont tendance à baisser les yeux – mais pas les jeunes qui gardaient l’entrée de la soucoupe.

Etape suivante : la station de télévision. Charles et Mary se présentent comme au directeur comme des envoyés de la FCC, qui viennent lui reprocher la fausse information sur l’OVNI. Le directeur répond que l’erreur est humaine. Mary demande alors à emprunter un stylo, offrant la vue plongeante sur le chemisier. Quand elle se rasseoit elle fait un signe à Charles, qui était en train de dire qu’il avait visité le site et qu’il ne comprenait pas comment une construction aussi toc… Alors le directeur sort un révolver de son tiroir et le braque sur Charles, mais Sam l’abat avec un silencieux. Comme ils s’approchent, alors qu’à l’évidence, le directeur est mort, Mary fait remarquer qu’il bouge encore… en fait, sa chemise. Charles donne un petit coup du bout de sa canne, et la chemise se déchire…

Les maîtres du monde, le film de 1994

Les maîtres du monde, le film de 1994

Les maîtres du monde, le film de 1994

Les maîtres du monde, le film de 1994

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The Shadow, le film de 1994Feu orange cinéma

The Shadow (1994)
Traduction du titre original : L'ombre.

Sorti aux USA le 1er juillet 1994.
Sorti en France le 2 novembre 1994.
Sorti en Angleterre le 18 novembre 1994.
Sorti en blu-ray américain le 4 juin 2013 (multi-régions, version et sous-titres français, sans bonus)
sorti en blu-ray américain le 25 février 2014 (région A, nouveau master, meilleure image et meilleur son, avec bonus)

De Russell Mulcahy, sur un scénario de David Koepp, d'après les nouvelles de Walter B. Gibson. Avec Alec Baldwin, John Lone, Penelope Ann Miller, Peter Boyle, Ian McKellen , Tim Curry, Jonathan Winters, Sab Shimono, Andre Gregory, Brady Tsurutani.

Les années 1930, les champs d’opium du Tibet. Une voiture roule sur la route qui mène à un temple. Deux brutes en descendent, entraînant un troisième homme à l’intérieur. Dans un hall, Ying Ko, un occidental au cheveux longs, trône dans l’ombre, entouré de fumeurs d’opium et de favorites chinoises, mangeant de la viande et en donnant à son chien. Un comptable s’avance et accuse le dénommé Li Peng d’avoir assassiné trois de leurs hommes. Li Peng prétend que Ying Ko aurait fait de même, et qu’il contrôle déjà une trop grande part du trafic d’opium – et que si la bande s’en prend à lui, ses frères viendront le venger. Ying Ko répond qu’il enterra les frères de Li Peng avec lui et ordonne de l’exécuter. Comme Li-Pung prend en otage le comptable, Ying Ko ordonne de tirer à travers le corps du comptable, et les deux hommes sont abattus.

Dans la nuit, Ying Ko est enlevé par des soldats, qui l’amènent en plein désert. Alors un vaste temple apparait là où il n’y avait rien, avec en guise d’entrée un grand escalier en forme de Naja à gueule ouverte. Le jeune prêtre qui l’accueille, le Tulku, parle dans la tête du criminel et connait le véritable nom du bandit : Lamont Cranston. Cranston tente d’assassiner le prêtre, mais face à une dague vivante et volante, il se soumet, pensant être en Enfer. Le Tulku exige de Cranston qu’il répare tout le mal qu’il a fait en devenant justicier. Le Tulku apprend à Cranston à obscurcir l’esprit des hommes et donc leur vision, par la concentration de l’esprit. Il peut ainsi devenir invisible, à l’exception de son Ombre. Ainsi armé, Cranston revient dans sa patrie, à l’épicentre de la malhonnêteté…

New-York City, sept ans plus tard. Une voiture s’arrête sur le Brooklyn Bridge. Trois hommes en descendent et sortent de la voiture un quatrième, Roy Tam, dont les pieds sont pris dans un cube de béton – un témoin vivant, qui les supplie de l’épargner, car il a une famille. C’est alors qu’un rire sardonique éclate, venant de toutes parts, et accusant l’un des criminels, Duke, d’avoir assassiné un policeman et lui demandant s’il pensait échapper à sa peine, s’il penser lui échapper. Duke empoigne une mitraillette et tire dans toutes les directions, y compris sur sa propre voiture. Et lorsqu’il pense avoir atteint sa cible, une silhouette masquée et encapée, avec un chapeau à large bord jaillit d’une fumée et frappe Duke, puis le jette à travers le pare-brise de sa voiture. Distinguant enfin qui les attaque, les deux autres malfrats s’enfuient à toutes jambes. Alors l’Ombre sort deux grands pistolets et fait éclater le bloc de béton qui enserrait les pieds de Tam. Alors arrive un taxi, et l’Ombre le fait monter dedans, pour lui donner ses instructions : Tam est désormais son agent – sa vie appartient à l’Ombre, et quand il l’exigera, il lui enverra ses ordres.

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