Rayon Ardent, le numéro 14, le fanzine de 1995 de l'Association Rhône-Alpes S.F)Feu orange livre / BD

Rayon Ardent #14 (1995)

Sous-titre ; Le Magazine de l'Association Rhône-Alpes S.F.
ISSN 0982-9830

Sorti en 1995 (la date de sortie n'est pas mentionnée dans le numéro).

De Pascal Celli, Christian Chavassieux, Krôm, Jean-Jacques N'Guyen, Yves Rousseau, Jo Taboulet, Patrick Verlinden.

Le travail d'une équipe organisant un festival est toujours à saluer, d'autant que tout le monde doit être épuisé à la sortie du dit-festival. Le point faible est clairement la couverture du festival lui-même : les organisateurs n'ont pas eu le temps, ou l'énergie, d'interviewer et de consacrer des dossiers aux invités, aux illustrateurs, du coup il faut se contenter de coupures de la presse locale et le lecteur passe à côté en fait de tout ce qui fait l'intérêt des festivals : les conversations, les anecdotes, les projets des uns ou des autres, ou la mise en contexte en constatant des évolutions depuis les premières éditions.

Concernant l'essai sur les fondements de l'Heroic Fantasy, je m'attendais à ce que l'auteur donne un minimum de détail sur les textes antiques, médiévaux voire de la Renaissance qui ont forcément inspirés les auteurs anglo-saxons cités (Dunsany, Tolkien) sans oublier les récits d'exploration et de découvertes réels ou pastichés (type Le Livre des merveilles, les récits de naufrages, le journal des voyages) ou bien couvre la Fantasy française type Rabelais, mais l'auteur Pascal Celli semble se limiter à analyser des compilations, et en 1995 passe donc à côté de tout le corpus (les textes) et les événements historiques qui ont réellement "fondé" la Fantasy (anglo-saxonne) sachant qu'il existe aussi la Fantasy chinoise avec ses grandes épopées type Le roi-singe etc. Pascal Celli se concentre donc sur une nomenclature, une articulation - heroic fantasy guerrière / poétique / et Science-fiction, qui vient s'ajouter à quantité de constructions intellectuelles dont il faudrait juger sur pièces (à la lecture des récits de Fantasy eux-mêmes en version originale depuis Gilgamesh, ne serait-ce que pour constater qui a pompé qui et quoi). A mon sens, le principal intérêt d'un essai sur "les fondements" de quelque littérature que ce soit, ce sont les références et les extraits des textes référencés "fondateurs" (par exemple les sagas et les contes où Tolkien puise ses rebondissements et jusqu'aux noms de ses personnages sans oublier la visite touristique des Alpes pour les décors) rapprochés des extraits des textes "fondés" (par exemple Bilbo le Hobbit de Tolkien). Maintenant, en 1995, Pascal Celli ne disposait pas des ressources en ligne des années 2010-2020, et rien n'indique qu'il soit en mesure de lire l'anglais, le grec ancien, le vieux nordique etc. Et l'essai publié est peut-être seulement le texte d'une courte intervention lors d'un colloque, et ne se compare pas au résumé d'un cours universitaire d'un trimestre ou d'un semestre, encore que le niveau des cours universitaires peut spectaculairement varier. Dans tous les cas de figure, et surtout si Pascal Celli était encore jeune quand il a écrit le texte, il est déjà formidable d'avoir fait le premier pas pour essayer de décrire un domaine aussi massif que les racines de l'Heroic Fantasy.

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L'illustration de couverture est une partie de l'affiche de Jean-Claude réalisée pour le 9ème festival de la Science-fiction et de l'imaginaire de Roanne. Sauf erreur de ma part, elle figure dans Les Extras de Mézières (le premier volume).

Edito
De Jo Taboulet et Yves Rousseau. Le rayon ardent fait le compte-rendu du 9ème Festival de la Science-fiction et de l'Imaginaire de Roanne du 8 au 14 mars 1995.

Bulletin d'abonnement : 75F pour 3 numéros.

Essai :
Les fondements de l'Heroic Fantasy[/b] par Pascal Celli. Avant-première de son exposé pour le colloque de Chaudfontaine en Belgique.
Abécédaire du cinéma muet de S-F, neuvième partie, par Yves Rousseau.
King Kong, chapitre 3 : les effets spéciaux.

Nouvelle d'ailleurs
Déconnexion, par Jean,-Jacques N'Guyen, prix Rene Barjavel de nouvelles de S-F 1994.

 
Il fallait qu'on ait calomnié K(lagen), un matin, sans avoir rien fait de mal. Il fut déconnecté.
La réunion avait pourtant bien commencé. Une fois n'est pas coutime. PGP ((Pierre Gaspard P(ortiche)) paraissait d'excellente humeur. En entrant dans la salle de conférence, le président de Connex Solutions lui lui avait même digitalisé un sourire.
 
Formulaire-Test TOLUC/SHESIVAN de savoir-vivre à l'usage des résidents de Betelgeuse VIII, amas globulaire Scriik, Quadrant Galactique B, de Patrick Verlinden et Raymond Culot.

Festival
Il s'agit d'un cahier de sept coupures de la presse locale couvrant le neuvième festival de S-F

L'ivresse
Critiques des romans :

Le voile de l'space de Robert Reed chez Lafont, collection Ailleurs et demain
La voie terrestre, de Robert Reed; idem.

Bon de commande de l'affiche de Jean-Claude Mézières pour le festival

Affiche papier couché 40x60: 60F
Tiré à part numéroté et signé par Mézières : 230F.
Port et emballage compris.

Quatrième de couverture : photo d'une sculpture de Caza exposée lors du Festival.

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L'Armée des 12 singes, le film de 1995Feu vert cinéma

12 Monkeys (1995)
Traduction du titre original : Douze singes.
Autre titre : Twelve Monkeys.

Sorti aux USA le 20 décembre 1995.
Sorti en France le 28 février 1996.
Sorti en Angleterre le 19 avril 1996.
Sorti en blu-ray américain le 28 juillet 2009 (multi-régions, français inclus, anglais DTS HD MA 5.1).
Sorti en blu-ray anglais le 28 juillet 2009 (multi-régions, identique à l'édition américaine)
Sorti en blu-ray français le 20 octobre 2009 (région B, apparemment un mauvais transfert).

De Terry Gilliam ; sur un scénario de David Webb Peoples et Janet Peoples ; d'après le court-métrage "La jetée" (1962) de Chris Marker ; avec Bruce Willis, Madeleine Stowe, Brad Pitt, Simon Jones, Bill Raymond, Irma St. Paule.

Pour adultes et adolescents.

Cinq milliards de personnes mourront d’un virus mortel en 1997. Les survivants abandonneront la surface de la planète. À nouveau, les animaux dirigeront le monde (extrait d’un entretien avec un sujet diagnostiqué comme étant un schizophrène paranoïaque du 12 avril 1990, Hôpital du Comté de Baltimore.

Les couloirs d’un aéroport. Les yeux bleus écarquillés d’un tout petit enfant. Les cris de la foule, la détonation d’un tir de pistolet. Tandis que les passagers en transit se sont jetés à terre, un homme blond aux cheveux longs, à pantalons blancs et chemise hawaïenne tombe à genoux et laisse échapper son révolver. Un cri désespéré d’une femme, également blonde en robe d’été rouge à fleurs jaune, qui court rejoindre l’homme. L’enfant est immobile, stupéfait par la scène qui se déroule sous ses yeux : l’homme à terre, qui passe sa main ensanglantée sur le visage de la femme penchée sur lui.

Embarquement immédiat du prisonnier numéro 87645, James Cole. Un homme mal rasé et presque chauve se réveille, tandis que la voix de femme dans le haut-parleur appelle désormais le numéro 27631, Johnson. James Cole est allongé dans une sorte de hamac grillagé. Il appelle à voix basse son voisin, José, et lui demande ce qui se passe. Du mauvais, selon José. Cole demande s’ils appellent des volontaires, José le confirme, et il confirme qu’ils ont appelé Cole. Cole soupire et descend de son hamac en plastique. José remarque que peut-être Cole sera ensuite grâcié. Ironiquement, Cole répond que c’est pour cela que les volontaires ne reviennent jamais : ils sont tous grâciés. José répond de suite qu’il a entendu dire que certains volontaires reviennent. Cole répond que ceux qui sont revenus sont gardés au septième étage. On les cache là-haut parce qu’ils reviennent dérangés du cerveau… Quelques cages plus loin, un détenu est hissé hors de sa propre cage par une grue. José hausse le ton : ce n’est qu’une rumeur et il n’y croit pas. Le plafond de la cage de Cole et José s’ouvre, et José souhaite bonne chance à Cole. Le gardien qui contrôle la grue annonce qu’il vient chercher un volontaire. Cole répond qu’il n’est pas volontaire. Le gardien lui demande s’il va encore faire des problèmes, mais Cole répond qu’il ne fera pas de problème.

Dans une antichambre aux lumières orangées, Cole enfile une tenue pressurisée, tandis qu’une voix débite les instructions pour une première sortie, à écouter attentivement, car elles doivent être suivies exactement : toutes les ouvertures de la combinaison doivent être étanche. Si l’intégrité de la combinaison s’avère comprise – si le tissu est déchiré ou une fermeture ouverte, on refusera à Cole la possibilité de rentrer dans l’abri souterrain. Puis Cole s’engage dans le sas. On referme derrière lui, il reçoit une douche désinfectante, un voyant vert s’allume, et il tourne le volant d’ouverture de la porte à l’autre bout du sas. Il se retrouve alors dans un monte charge, qui le débarque dans des couloirs souterrains inondés mal éclairés.

Cole consulte un plan, trouve une échelle qui donne sur la surface, et soulève une plaque d’égout. Il se retrouve alors dans une rue enneigée de New-York, pas loin du Chrysler Building. Les arbres sont morts et gelés, partout des voitures abandonnées aux vitres crevées. Cole ouvre sa mallette. Il ramasse un gros cancrelat qui cheminait sur un rebord voisin, et le glisse dans un flacon. A peine le flacon rebouché, Cole entend un ours rugir. L’animal est dressé sur ses pattes arrières. De surprise et de peur, Cole chute dans la neige. Satisfait, l’ours retombe sur ses pattes de devant et repart tranquillement, tandis que Cole ramasse sa lampe. Cole reste accroupi, s’assurant que l’animal quitte effectivement les lieux. Cole entre ensuite dans un grand magasin voisin. Tout les rayons sont pleins et couverts de toiles d’araignées. La lampe de Cole tombe sur le panneau annonçant des soldes de Noël. Cole s’arrête alors devant une toile d’araignée et récupère l’araignée qui était juchée dessus. Puis, comme il avance à nouveau, Cole butte contre un arbre de Noël renversé, ce qui provoque l’envol d’oiseaux effrayés.

L'Armée des 12 singes, le film de 1995

L'Armée des 12 singes, le film de 1995

L'Armée des 12 singes, le film de 1995

L'Armée des 12 singes, le film de 1995

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Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr

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Cinescape Volume 2 numéro 2, le numéro de novembre 1995

Cinescape volume 2 # 2 (1995)

Sorti aux USA en novembre 1995.

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Edito

Edward Gross, l'auteur, se souvient à peine de la projection de James Bond: Thunderball de 1966 à laquelle il avait assisté, mais il a grandi avec les films James Bond, et le fait de partager un petit-déjeuner avec Pierce Brosnan, l'acteur incarnant James Bond en 1995, puis interviewer le chef des effets spéciaux Derek Meddings, puis assister à la projection de la bande-annonce avec le producteur Michael Wilson l'a évidemment impressionné. Pour Gross, Brosnan est le premier acteur à "suggérer la magie de Sean Connery sans vouloir dénigrer les efforts de Roger Moore, Timothy Dalton et même George Lazenby" (NDR: sans doute pour de pas gâcher les chances de son prochain interview ?).

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Courrier des lecteurs

Beaucoup de lettres à propos des prochains films Alien, les lecteurs constatant essentiellement à quel point les scénaristes successifs de la saga ont recouru aux plus grosses ficelles sans respecter la cohérence, l'univers ni étendre cet univers. Ils n'osent cependant pas remarquer que James Cameron a fait exactement la même chose : recycler en musclant, avec un meilleur budget - et surtout, ils n'ont pas encore vue Prometheus du quelque peu blasé Ridley Scott (dont les séquelles 2 et 3 bloquent actuellement le tournage de nouveaux films Alien avec Sigourney Weaver et un réalisateur producteur plus entier que le modèle ordinaire.

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Actualité

A Force Of One - Interview (?) de Georges Lucas

Douze ans après la sortie du Retour du Jedi, l'auteur constate que George Lucas n'a jusqu'ici signé qu'une "décade de résultats irréguliers" (a decade of inconsistent results - Indiana Jones, Howard The Duck, Radioland Murders), qui ont rendu les fans de la Guerre des étoiles particulièrement impatients : à 51 ans, G. Lucas l'admet, "C'est la seule question que tout le monde pose: quand est-ce que sortiront les nouveaux films ?". Il annonce qu'il est en train d'écrire les trois prochains scripts en ce moment même, espère avoir terminé au printemps 1995 et commencer à tourner le premier film en 1997 pour qu'il sorte en 1998 ou 1999. Ben Kenobi, Darth Vader et Yoda seront de retour, et G. Lucas réalisera, alors qu'en 1976-77, réaliser Star Wars à 32 ans le conduisait presque à l'effondrement physique (physical collapse) et qu'il n'a plus réalisé de films depuis. Il pense éviter de répéter l'expérience avec une meilleure organisation qui lui évitera le travail de réalisation avec le travail de production ("the bigger picture can also be taken care of").

La suite de l'interview couvre la mise sur le marché des VHS remasterisée avec le son THX de la trilogie originale, et l'ajout de scènes au premier film Star Wars pour la ressortie cinéma du 20ème anniversaire (NDR: l'article ne mentionne pas la censure de la version originale du film que Lucas a opérée dans le même temps). L'édition VHS n'inclura pas les nouvelles scènes, mais selon Lucas, les VHS approcheront d'aussi près que possible (!) la qualité du Laser Disc. Puis ils retireront de la vente cette édition pour faire place à l'édition du 20ème anniversaire avec le nouveau montage.

La Guerre des étoiles // Star Wars épisode IV: Un nouvel espoir (1977, Star Wars: Episode IV, A new hope)

Howard The Duck

Les Aventuriers de l'Arche perdue (1981, Raiders Of The Lost Ark)

Autres annonces

James Cameron est en préproduction de Planet Ice, et est parti en Nouvelle-Ecosse à bord d'un vaisseau de recherche russe pour préparer le tournage, qui est censé commencer en 1996 et durer un an. Le studio 20th Century Fox n'a pas encore donné le feu vert.

Gus Van Sant pourrait tourner Speed Racer pour Warner Bros.

Al Adamson, réalisateur de films d'horreur kitch vient d'être assassiné pour de vrai, selon un scénario gore plus réaliste que ses films.

Speed Racer

Les noces funèbres (2005, Corpse Bride)

Batman Forever

Batman & Robin

X-Files, aux frontières du réel (1993, The X-Files)

Starship Troopers (1997)

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Dossier

James Bond: Golden Eye

Vampire In Brooklyn

Mortal Kombat (les effets numériques)

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Interview

Pierce Brosnan (pour Golden Eye)

Harlan Ellison (pour Star Trek S01E28: The City On The Edge Of Forever et la sortie de son livre, The City On The Edge Of Forever, chez Boderlands Pres, 75$, en poche en décembre à 25$ - script commenté et interview).

Ellison a fait ce livre pour prouver qu'il a bien écrit l'épisode malgré les déclarations de gens qui depuis 30 ans prétendent avoir entièrement réécrit le scénario et sauvé l'épisode - il pense tout particulièrement à Star Trek Memories de William Shatner et Star Trek Creator de David Alexander, et tout les magazines qui présentent Gene Roddenberry comme le Grand Oiseau de la Galaxie ou l'égal du titan Prométhée et mentent aux lecteurs adolescents, simplement pour rapporter de l'argent à la Paramount et Majel Barrett (la veuve de Gene Roddenberry) : à Hollywood, l'ombre est plus importante que la réalité ("Out here in hollywood, shadow is more important than reality").

Et Ellison veut témoigner du mal que lui ont causé tous ces gens, en citant des exemples où le dénigrement organisé de son travail sur The City On The Edge Of Forever : à un producteur auquel il s'était associé pour vendre un script, le représentant d'un studio déclare "Harlan Ellison est fou et il ne sait pas corriger ses scripts"

Harlan Ellison déclare : "J'ai 61 ans... et ils s'imaginent dans cette ville que lorsque vous avez passé 20 ans vous êtes inutile parce que vous ne savez pas comment écrire un film de la série des Porkys" (l'équivalent des Sous-doués)... Je suis dans le métier depuis 40 ans et j'ai réussi à rester d'une certaine manière présent. Mais à une époque où l'incapacité à lire couramment et l'ignorance culturelle sont partout, et où la nostalgie d'un enfant se cantonne au domaine de ce qu'il a pu prendre au petit-déjeuner, c'est de plus en plus dur à vivre... Je n'aime pas me réveiller en colère chaque matin et me coucher encore plus en colère chaque nuit. Je préfèrerai être comme tout ces drones de l'univers et juste me dire : ce n'est pas mon travail, je n'ai pas à m'en occuper"...

A l'époque Ellison voulait raconter dans l'épisode une histoire d'amour où l'on serait prêt à tout sacrifier pour sauver une femme : Kirk décidait de laisser tomber l'univers, et c'est Spock qui est froid et logique qui le retenait. Dans la version corrigée par la production, Kirk ferme les yeux et laisse mourir Edith, ce qui est le contraire du message principal, et dédramatise la dernière scène où Spock appelle pour la première fois Kirk par son prénom.

Ellison corrige aussi des mensonges qui ont été colporté dans la presse sur son script original : il n'a jamais écrit que Scotty dealait de la drogue à bord de l'Enterprise, Scotty n'était même pas dans le script, et le coût supposé de porter la version de Ellison à l'écran (en 1990, estimé à 350.000 dollars) est faux.

Pour Ellison, ses déboires avec la production sont une démonstration de tout ce que Star Trek la série originale aurait pu être, et a été gâché. Il n'y a que quelques séries qui ont à ce point le potentiel d'être magnifique : Star Trek est seulement de la télévision, géré par le principe de "notre personnage ne se comporterait pas ainsi", soit une totale absence de flexibilité : "dans la réalité, comme dans la fiction, les gens n'agissent pas de manière uniforme. Ils se comportent bizarrement, et c'est pour cela que ce sont des gens."

Mais pourquoi Ellison est-il si en colère ? En 1941 ou 1942, il a 7 ou 8 ans. Pour assister à la projection en plein air de The Mark Of Zorro, il saute par sa fenêtre pour descendre le long d'un palmier et rejoindre 300 ou 400 soldats de l'armée de l'air américaine en train de regarder le film dans le parc voisin, et dans ce film, le message est que ceux qui sont opprimés et sans protection doivent être défendus. Le film a fait une énorme impression sur Harlan Ellison.

Star Trek S01E28: The City On The Edge Of Forever

A Boy And His Dog

Au-delà du réel S02E05: La main de verre (Demon With A Glass Hand)

The Mark Of Zorro.

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Les films annoncés

Alien 4 (sans date)

Barb Wire (sans date)

Boken Arrow (8 décembre)

The Colony (sans date)

Cutthroat Island (8 décembre)

Daylight (été 1996)

Dead Drop (sans date)

Cœur de dragon (1996, DragonHeart) (été 1996)

Escape From LA (été 1996)

From Dusk Till Dawn (22 décembre)

Independence Day (1996) (4 juillet 1996)

The Island Of Dr. Moreau (16 octobre 1996)

Mars Attacks (été 1996)

Mary Reilly (12 janvier 1996)

Men in Black (1997) (sans date)

Mission: Impossible (28 juin 1996)

The Phantom (été 1996)

Planet Of The Apes (été 1997 - Avec Arnold Schwarzenegger... jamais tourné)

Shockwave (sans date)

Sometimes they come back... Again (sans date)

Twister (été 1996)

Mémoires suspectes (19 janvier 1996, Unforgettable)

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Livres

My Life In Tights (ma vie en collants, de Burt Ward) : l'acteur qui a incarné Robin dans la série télévisée Batman de 1964 affirme avoir couché avec 10.000 femmes de ses fans sur le plateau de tournage, derrière le plateau de tournage, dans les loges, partout, et les invitent à toutes témoigner pour dire si ce qu'il raconte - en particulier les méchancetés - sont la vérité. A 50 ans, il est marié à sa troisième femme depuis 1991, la fille du Saddam Hussein des hommes d'affaires américain (sic).

Burt Ward a trouvé Batman Forever insultant, mais pas à cause des détails comme les tétons sur les tenues de super-héros ou la boucle d'oreille de Robin, et les acteurs selon lui étaient bons - pour lui le problème c'est le réalisateur qui se croit malin ("cutesy") quand est seulement excessif ("flaming").

Plus sérieusement, Burt Ward (NDR: qui brouillé depuis 5 ans, s'est apparemment raccommodé avec Adam West depuis) décrit les conditions de tournage et la longue liste de ses blessures suite aux cascades et effets pyrotechniques.

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Vidéo

Village Of The Damned (1995)

Attack Of The Killer Tomatoes

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Television

Space 2063 (1995, Space: Above And Beyond) - Guide des épisodes 1 à 9 par les producteurs Glen Morgan et James Wong.

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Disques

The Crow: City Of Angels (la bande originale)

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Jeux Vidéos

Hellraiser

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Article

Construction Ahead - The Internet is doomed! (article de Mike Riley)

"Les autoroutes de l'information sont clairement la phrase accrocheuse de la décade: tout le monde a quelque chose à dire à propos de l'Internet. Mais où est-ce que cela nous emmène ? Dans sa forme présente, cela nous mène en fait à une impasse" - car selon Riley...

1°) L'internet n'a pas été conçu pour encaisser un trafic de millions d'usagers.
2°) L'internet a été conçu dans l'idée d'une technologie dépassée, pour des ordinateurs de 64k de mémoire maximum.
3°) L'internet tend vers le chaos en matière de contenus : il n'y a aucun procédé de filtration, tandis que les journaux par exemple impose des règles à leurs rédacteurs. La quantité est profitable sauf si le contenu n'a aucun intérêt (NDR: ce qui s'applique aussi aux journaux, comme au livre, et aux réunions de travail, ainsi bien sûr qu'aux centaines de chaines de télévision du câble incidemment).
4°) les entreprises ne savent pas utiliser Internet et se contente d'y recopier leurs brochures, mais s'il est vrai que les étudiants se débrouillent un tout petit peu mieux, avec des nouvelles techniques de recherche de contenu ("new browser technologie") populaires chez les têtes à Internet, le grand public ne sera pas intéressé (sic!!! "But while a site may prove to be popular among Internet Technheads, the general browsing public will not be interested").

Et de conclure que si tout ces problèmes ne sont pas résolus, Internet deviendra la mode passée des radio CB des années 1990 ("The CB radio Fad Of the 90s") : une nouvelle sorte de technologie devra faire émerger de nouvelles routes, qui feront tomber l'Internet dans l'oubli et renverront au passé le souvenir des autoroutes de l'information à l'intérêt surestimé ("overhyped").

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Publicité

Magic The Gathering: Ice Age (extension pour le jeu de cartes)

Star Trek: la nouvelle génération (1987, Star Trek: The Next Generation) (les carnets de chèque édition limitée)

Star Trek (1966, la patrouille du Cosmos) (le jeu d'échecs tridimensionnel)

Star Trek: Judgement Rites (jeu d'aventure cd rom et collection de "souvenirs" - vidéos etc.)

The dig, le jeu d'aventure cd rom.

Netrunner, le nouveau jeu de cartes de Wizards Of The Coast.

TekWar, l'adaptation jeu vidéo des romans de William Shatner chez CAPSTONE.

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Ghost In The Shell, le dessin animé de 1995Feu vert cinéma

GHOST IN THE SHELL/攻殻機動隊 Gōsuto in za sheru / Kōkaku kidōtai (1995)
Traduction du titre original : Le fantôme dans la machine / Police mobile blindée Anti-Emeute.
Autre titre : Ghost in the Shell / Mobile Armored Riot Police)

Ici l'article de ce blog sur la série animée Ghost In The Shell: Stand Alone / Complex de 2002

Attention, il existe au moins deux versions de ce dessin animé, original et 2.0 (images de synthèse remplaçant une partie des dessins, couleurs altérées).

Sorti au Japon le 18 novembre 1995.
Sorti en Angleterre le 8 décembre 1995.
Sorti aux USA le 29 mars 1996.
Sorti en France le 29 janvier 1997.
Sorti en blu-ray américain édition 2.0 1080p et montage original 1080i le 24 novembre 2009 (Région A et B, DTS-HD MA 6.1 japonais et anglais pour la version 2.0 ; DTS 2.0 japonais et anglais pour la version originale, pas de version française).
Sorti en blu-ray français édition 2.0 seulement (Région B, inclus le DVD du montage original) - Epuisé.
Sorti en blu-ray américain 25ème anniversaire le 23 septembre 2014 (région A, LPCM 2.0 japonais faiblard ; Anglais HD MA 5.1, très bon)

De Mamoru Oshii, sur un scénario de Kazunori Itô, d'après la bande dessinée de Masamune Shirow ; avec Atsuko Tanaka, Akio Ôtsuka, Kôichi Yamadera, Yutaka Nakano, Tamio Ôki, Tesshô Genda, Iemasa Kayumi.

Pour adultes et adolescents.

Dans un futur proche, les réseaux informatiques quadrilleront notre univers. Mais ce progrès n’effacera ni les nations, ni les ethnies.

2029. Sur le réseau de la Police, une alerte est donnée à toutes les unités aériennes : un 208 dans le secteur C3 : l’espace aérien de la zone doit être fermé. De fait, deux hélicoptères futuristes noirs passent au-dessus de tours en construction illuminées chacune d’un idéogrammes dorés. Tranquillement assise sur une corniche, le Major Motoko Kusanagi, une femme-cyborg portant une visière de vision virtuelle espionne ce qui se passe dans un bureau plus bas : un membre du personnel diplomatique américain ( ?) rassure un ingénieur japonais qui tente de fuir le pays en emportant avec lui des secrets militaires : son pays couvrira toutes ses traces, et le diplomate prétend faire confiance au transfuge pour réparer le programme informatique secret. Mais l’ingénieur essaie alors d’expliquer que le projet 2501 n’est pas forcément buggé.

Alors que l’ingénieur essaie d’expliquer en quoi consiste le projet 2501, le Major reçoit un message radio : la Section 9 qu’elle commande est prête à intervenir. Se relevant et ôtant ses lunettes de vision virtuelle, Kusanagi accuse réception du message. Et comme son interlocuteur lui fait remarquer qu’il y a beaucoup d’interférence sur la ligne, Kusanagi répond, blasée, qu’il y a sans doute un câble mal branché quelque part. Elle tombe alors son manteau, et se retrouve nue face à la ville embrumée illuminée.

Dans le centre de commande de la section 9, Togusa fait remarquer à Batou qu’ils risquent un incident si leur section 6 interfère avec leur opération. Batou répond que la section 6 n’aura pas le choix : si la section 6 arrête le diplomate responsable de la tentative de vol de secret militaire, ils seront obligés de le déporter. La section 9 antiterroriste nettoiera – ce sont eux qui font le sale boulot. Puis Togusa donne le signal du début de l’opération. De sa corniche, le Major se jette dans le vide – le puits de lumière au bas du cercle des tours.

Une escouade de police débarquent dans la tour. Les hommes en noir du diplomate sortent des pistolets mitrailleurs et tirent des rafales dans le couloir, mais leur chef fait cesser le feu et les policiers de la section 6 entre. Les mains en l’air, .le diplomate oppose au chef de la section 6 son immunité diplomatique. Le chef de l’escouade lui oppose qu’acheter un des programmeurs du Japon est une atteinte à la sûreté de l’Etat et un kidnapping. Le diplomate répond que le programmeur, un dénommé Daïta, a demandé l’asile politique, ce qui est un droit légal. Le chef de l’escouade de police menace alors Daïta de mort, et le diplomate proteste : son pays à lui est un pays de démocratie et de liberté. Alors ils entendent le Major éclater de rire et douter de cette affirmation. Puis les aquariums qui décoraient les murs éclatent en bris de verre : ce n’étaient que les fenêtres qui diffusaient une image tridimensionnelle – Frappé de trois balles tirées d’un silencieux, le crane du diplomate explose en une gerbe de câbles, de métal et de sang.

Le chef de l’escouade ordonne alors aux policiers de mitrailler les fenêtres, puis le calme revenu, ils se précipitent et le chef des policiers aperçoit le Major s’effacer littéralement du paysage tandis qu’elle continue sa chute dans le vide, son pistolet encore à la main : la peau de la cyborg est un camouflage thermo-optique.

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