L'homme qui rétrécit, le film de 1957Feu vert cinéma

The Incredible Shrinking Man (1957)

Sorti aux USA le 22 février 1957,
Sorti en France le 17 mai 1957.
Sorti en DVD français en 2012, UNIVERSAL CLASSICS ;
Sorti en blu-ray français le 11 octobre 2017 ;
Sorti en blu-ray américain le 19 octobre 2021 (CRITERION US, nouvelle restauration 4K, nombreux bonus, région 3 anglais seulement).

De Jack Arnold, sur un scénario de Richard Matheson (d’après son roman de 1956, The Shrinking Man) et Richard Alan Simmons, avec Grant Williams, Randy Stuart, April Kent, Paul Langton, Raymond Bailey.

Pour adultes et adolescents.

Une plage de rêve sous un ciel bleu à peine voilé de quelques nuages, l’océan, un petit yacht à l’avant duquel un jeune couple bronze.

L’histoire étrange, presque incroyable de Robert Scott Carey, commença un jour d’été très ordinaire. Je connais cette histoire mieux que personne, parce que je suis Robert Scott Carey

Sur le petit yacht, l’homme blond fait mine de sommeiller et comme sa très jolie compagne prend un coussin pour le caler sous sa tête, puis s’étire, il remarque que c’est comme ça qu’il veut passer ses vacances. Sa compagne, fermant les yeux à son tour, approuve. Mais l’homme — Robert Carey — ajoute qu’il a soif. Sa compagne fait mine de ne rien avoir entendu et répond que ce soleil fait du bien. Robert ouvre les yeux et regarde son épouse, répétant qu’il a soif. Ce à quoi son épouse répond, les yeux toujours fermés, en souriant, que c’est intéressant. Robert ajoute qu’une bouteille de bière bien fraîche aurait bon goût. Sa compagne ouvre et les yeux et répond : pourquoi tu ne vas pas la chercher ? Robert se détourne : il est en vacances, pour toute la semaine. Et son épouse de réponde : moi aussi, mon ami.

Alors Robert enlace la jeune femme — Louise — et lui colle un tendre baiser sur la joue, puis un autre, et déclare qu’ils devraient se marier. Ce à quoi Louise répond qu’ils sont mariés depuis six ans. Robert fait mine d’être incrédule : vraiment, pour lui, cela lui a semblé seulement six minutes. Mais Louise est intraitable : elle n’ira pas lui chercher cette bière. Robert se détourne et croise les bras : il a fourni le bateau, qu’elle fournisse la bière. Louise corrige : c’est son frère à lui qui a fourni le bateau. Robert transige : si Louise apporte la bière, il apportera le dîner. Louise accepte l’accord et se lève. Cependant comme Robert rappelle qu’il veut une bouteille, Louise rappelle qu’ils sont à court et qu’il n’aura droit qu’à une canette. Robert s’indigne : comment parviendront-ils aux Philippines dans ses conditions ? Louise rétorque qu’ils n’iront pas aux Philippines, ils seront rentrés à la maison à la fin du week-end. Robert taquine : c’est de la mutinerie ! Et comme Louise fait le tour du bastingage pour descendre dans la cabine, il lance « que les bières soient froides ! », « comme de la glace ! » elle promet.

Comme Louise disparait dans la cabine, l’attention de Robert est attirée par un nuage blanc à la surface de l’océan, qui semble grandir en taille très progressivement. Il se redresse et s’assoit, alors que le nuage grandit plus vite — ou se rapproche. Robert se lève. Le nuage est devenu énorme et arrive droit sur lui. Il passe à l’arrière du bateau, mais avant qu’il ait pu faire quoi que soit d’autre, le bateau est engouffré et les yeux lui piquent tandis que des particules argentées tourbillonnent et lui collent à la peau. A peine quelques secondes plus tard, le nuage est passé et Louise demande à son mari ce qui vient de lui arriver. Il ne sait pas, un genre de brouillard. Puis elle s’étonne des particules brillantes qui maculent le torse de Robert et lui tend une serviette pour s’essuyer…

L'homme qui rétrécit, le film de 1957

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Le Septième Sceau, le film de 1957Feu vert cinéma

Det sjunde inseglet (1957)
Autres titres : The Seventh Seal.

Sorti en Suède le 16 février 1957.
Sorti en France le 11 décembre 1957.
Sorti aux USA le 13 octobre 1958.
sorti en blu-ray américain chez CRITERION le 16 juin 2009 (région A, pas de version française, version suédoise originale LPCM 1.0 et doublage anglais DD 1.0 inclus, image un peu granuleuse).
Sorti en blu-ray français chez STUDIO CANAL le 15 octobre 2013 (régoin B, pas de version française, sous-titres français, version suédoise DTS HD MA 1.0 originale et allemande)

De Ingmar Bergman (également scénariste), d'après sa pièce de théâtre Trämålning de 1953 ; avec Max von Sydow, Gunnar Björnstrand, Bengt Ekerot, Nils Poppe, Bibi Andersson.

Pour adultes et adolescents.

La colère de Dieu… La colère de Dieu !

Quand l’agneau eut ouvert le septième sceau,
Il y eut un silence dans le ciel pendant l’espace d’une demi heure.
Et les sept Anges, qui tenaient les sept trompettes
Se préparèrent à les faire sonner.


Un chevalier de retour des croisades, Antonius Block, est allongé contre un rocher d’une plage de pierres. Il tient son épée, et du regard fixe le ciel dans lequel flotte un aigle. Au côté du Chevalier, le plateau d’un jeu d’échecs posé sur deux pierres : une partie est en cours, une partie que le Chevalier semble être près de perdre… Plus près de l’eau, sur les cailloux, l’écuyer du chevalier est étendu sur le dos, bouche ouverte et yeux clos, et dans l’écume, leurs deux chevaux se tiennent face à la mer. Le soleil est sur le point de se coucher. Alors l’écuyer se retourne, et le chevalier va se rincer le cou dans l’eau de la mer, puis revient prier à genoux, dos au soleil. Il se relève presque immédiatement. Et quand le soleil disparait, un homme en noir se tient à quelque mètre du Chevalier, rangeant ses affaires.

Le Chevalier demande à l’homme qui il est, et l’autre répond qu’il est la Mort. Le Chevalier demande alors si la Mort est venue le chercher, et la Mort répond qu’elle marche depuis longtemps à ses côtés. En souriant, le Chevalier répond qu’il le sait. Alors la Mort lui demande s’il est prêt, et il répond que sa chair a peur, mais lui, non. Mais au moment où la Mort s’approche, étendant le voile noir de son manteau, le Chevalier lui dit soudain d’attendre. La Mort rétorque que tout le monde dit cela, mais qu’il ne fait pas crédit de temps. Le Chevalier lui demande alors s’il est vrai que La Mort pratique le jeu d’Echecs. La Mort, méfiante, lui demande alors comment il le sait. Le Chevalier répond qu’il a vu les peintures et écouté les chansons. Et la Mort répond, plus légèrement, qu’elle est un joueur plutôt compétent. Alors le Chevalier rétorque que la Mort ne peut être meilleure que lui. La Mort demande alors au Chevalier pourquoi il veut jouer aux Échecs avec elle, et le Chevalier répond que ce sont ses affaires. La Mort le lui accorde, et tous les deux s’agenouillent d’un coup devant le plateau de jeu. Et la Mort concède : aussi longtemps que le Chevalier pourra jouer, il restera en vie. Le Chevalier ajoute que s’il gagne, la Mort devra le libérer. Le Chevalier prend deux pions – l’un noir et l’autre blanc – les cachent dans ses poings, cache ses poings derrière son dos, puis tend ses poings à la Mort, qui choisit un poing, et tire… les Noirs. La Mort remarque alors que cela est très approprié, et la partie commence.

Au petit matin, le Chevalier quitte la plage de pierre, réveillant son écuyer, Jöns. Les deux hommes sellent les chevaux, et ils se mettent en route : le Chevalier à cheval, tandis que l’écuyer marche à côté du second cheval. Quatre jours plus tard, alors qu’ils longent la mer, l’écuyer, monté à cheval, se met à chanter une chanson paillarde, mais comme il surprend un regard désapprobateur du Chevalier, l’écuyer change les paroles, et la chanson paillarde devient dévote. Puis l’écuyer cesse de chanter, et commence à dire au Chevalier que tout le monde à Färjestad parlent de mauvais presages et autres horreurs : deux chevaux qui se sont entredévorés la nuit d’avant ; des tombes grandes ouvertes et les cadavres éparpillés autour – quatre soleils dans le ciel la veille dans l’après-midi. Apercevant alors un berger assis adossé à un rocher, avec son chien, leur tournant le dos, le Chevalier s’arrête, et l’Ecuyer descend de son cheval pour demander le chemin pour trouver une auberge. Le paysan ne répond rien, alors l’écuyer lui donne deux tapes sur l’épaule, puis relève la tête du berger…

La tête est toute boursouflée, le berger n’a plus d’yeux, sa bouche est ouverte et il a un gros bubon sur la joue droite. L’écuyer recule, remonte à cheval, et ils reprennent leur trot. Le chevalier demande alors à l’écuyer si le berger lui a dit le chemin, et l’écuyer répond que pas exactement.

Le Septième Sceau, le film de 1957

Le Septième Sceau, le film de 1957

Le Septième Sceau, le film de 1957

Le Septième Sceau, le film de 1957

Le Septième Sceau, le film de 1957

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Planète interdite, le film de 1956 poster

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1956. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1957.

Ici le calendrier cinéma pour 1955.

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Planète interdite, le film de 1956 poster

Annoncés pour août 1956

En France

Planète interdite (1956, Forbidden Planet)

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Planète interdite, le film de 1956 poster

Annoncés pour mars 1956

Aux USA

Planète interdite (15 mars, Forbidden Planet)

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L'invasion des profanateurs de sépultures 1956 poster

Annoncés pour février 1956

Aux USA

L'invasion des profanateurs de sépultures (5 février, Invasion Of The Bodysnatchers)

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Galaxy Science Fiction, le numéro d'octobre 1956 Feu vert livre / BD

Ici la page Amazon.fr de Terminus les étoiles

 The Star My Destination (1956)
Traduction du titre original : Les étoiles, ma destination.
Autre titre : Tiger! Tiger! (Tigre! Tigre!).

Sorti en feuilleton de octobre 1956 à janvier 1957 dans Galaxy (texte original)
Sorti en deux parties en France en juillet et août 1958 dans Galaxie Science-Fiction (abrégé, traducteur inconnu).
Sorti en Angleterre en 1958 chez SIGNET UK (texte révisé, version finale).

De Alfred Bester.

Résumé à venir.

 

Terminus les étoiles, le roman de 1956  Terminus les étoiles, le roman de 1956

Terminus les étoiles, le roman de 1956   Terminus les étoiles, le roman de 1956

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(traduction au plus proche du texte original de 1956)

PROLOGUE

C'était un Âge d'Or, une époque de grande aventure, de belle et longue vie... mais personne ne partageait cette opinion. C'était un futur de hasard et de vol, de pillage et de rapine, de civilisation et de perversité... mais personne ne voulait le reconnaître. C'était une ère des extrêmes, un siècle fascinant de monstres de foire... mais personne ne l'adorait.

Tous les mondes habitables du Système Solaire étaient occupés. Trois planètes et huit satellites et onze millions de millions de gens grouillaient à l'un des âges les plus enthousiasmants jamais connu, mais les esprits rêvaient d'autres temps, comme toujours. Le Système Solaire débordait d'activité...

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(texte original de 1956, version magazine)

PROLOGUE

This was a Golden Age, a time of high adventure, rich living and hard dying. This was a future of fortune and theft, pillage and rapine, culture and vice... but nobody admitted it. This was an era of extremes, a fascinating century of freaks... but nobody loved it.

All the habitable worlds of the Solar System were occupied. Three planets and eight satellites and eleven million millions of people swarmed in one of the most exciting ages ever known, yet minds still yearned for other times, as always. The Solar System seethed with activity...

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(traduction de Jacques Papy, 1958

Prologue

 

C'était un Âge d'Or, une époque d'intense aventure, de vie large, de mort pénible... mais personne ne le pensait. C'était une époque de fortune et de vol, de pillage et de rapine, de culture et de vice... mais personne ne l'admettait. C'était une époque d'extrêmes, un siècle fascinant de monstres... mais personne ne l'aimait.

Tous les mondes habitables du système solaire étaient occupés. Sur trois planètes et huit satellites, onze mille milliards de créatures humaines fourmillaient, dans un des siècles les plus passionnants qui eussent jamais existé. Et malgré tout, certains esprits aspiraient à d'autres temps, comme toujours. L'univers bouillonnait d'activité...

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